Lundi 31 décembre 2007 à 16:08

Ah mais les amis ! J'peux pas m'en aller comme ça ! Le dernier article de 2007 doit se faire en bonne et dûe forme, comme une sorte de récapitulatif. Ces derniers jours je n'ai pensé qu'aux détails techniques, mais maintenant je m'en rends compte. Tourner la dernière page de 2007. 2007. Une année formidable. Pas grand chose à jeter. Même pas de gros clash ! Bon d'accord j'ai bien éprouvé un peu de haine envers mon Niko le temps de l'oublier et de me rendre compte que je l'avais oublié, mais c'était nécessaire et bénéfique. 2007, l'année des émotions, des découvertes. L'Ecosse. Le théâtre d'Anger. Le concert de Muse à Paris. La considération des profs, en 3ème ; Laurence par exemple. Les joies du célibat, le bel inconnu des vacances, le Charme ; des coups de foudre. L'entrée au lycée, aucun problème d'intégration, pas un seul moment je ne me suis sentie pas à ma place. La nouveauté. La liberté. Mon 500ème article (bon d'accord...). La vie avec Diane. Le dernier Harry PotterMaxime. 2007, l'année du plaisir ? Peut être pour 2008. Cette année n'a pas d'autre choix que de bien commencer. A l'année prochaine, les amis.

Lundi 31 décembre 2007 à 13:31

Ca y est, c'est aujourd'hui, le réveillon de nouvel an, ou le retour à la folie Carcassonienne. Bon d'accord je vais pas vous refaire tout un cirque. C'est juste que mes amis seront tous réunis (sauf la p'tite Changi) pour faire la fête ensemble. Et même Lucie, Alex, Alan ! Et je vais rater ça ! Les vieux amis, ceux qui manquent, je ne les retrouverais pas ce soir autour d'une petite Kro achetée spécialement pour moi. Bon y aura aussi, parmi eux, d'autres gens que j'apprécie moins, mais ça, on va le garder pour la partie compensation de l'article. Oui parce qu'aujourd'hui je ne vais pas uniquement me plaindre mais aussi me remonter le moral comme je peux. Ou dans le même genre "truc qui fout les nerfs", contrairement à un certain Raphaël, je ne vais pas non plus passer la nuit avec mon chéri. Y en a qu'ont de la chance. Enfin bref. Passons à la partie "essaye de trouver les avantages à ne pas fêter nouvel an avec les gens que tu aimes". Alors, en ce qui concerne les amis, je disais donc qu'il y aura avec eux des gens que je ne connais pas spécialement. Ce qui ne colle pas vraiment avec l'ambiance "retrouvailles des vieux amis", enfin, croyez pas que ça me donne pas envie d'venir, les amis, hein, c'est juste pour ne pas trop partir déprimée ce soir. C'est le seul inconvénient que je trouve, de toute façon. Et pour l'autre version du potentiel nouvel an parfait, je n'en trouve carrément aucun. Bon ben voilà les amis. Eclatez-vous bien, profitez des dernières heures de 2007, et des premières de 2008, saturez pas trop le réseau des téléphones mobiles, que je puisse appeler, j'vous dirais pas de rester sobres parce que je sais que vous ne m'écouterez pas, mais gardez une once de lucidité histoire de vous souvenir de la soirée, réveillez ni vos parents ni vos voisins, visez bien le ciel avec vos feux d'artifices, une fois on a pris une fusée dans le salon parce qu'on avait la fenêtre ouverte donc laissez rien ouvert pour plus de précautions, mettez pas l'feux à vos fringues, vomissez pas dessus non plus, et si jamais, gardez la serpillère à portée de main, et aussi mangez beaucoup pour éponger l'alcool dans votre sang. Enfin bref, soyez pas sages et amusez-vous bien. Après "We wish you a merry Christmas, we wish you a merry Christmas, we wish you a merry Christmas" vient :

"And a happy new year."

Luc <3 Mon oncle est un sex symbol, même si sur cette photo ça se voit pas.

Samedi 29 décembre 2007 à 19:10

Repasser à nouveau un après-midi avec elles. <3

Samedi 29 décembre 2007 à 13:09

Dans mon article-bloc de la semaine, d'ailleurs ça faisait longtemps que je n'avais pas écrit autant, j'aurais pu écrire quelques jolies phrases. Dire par exemple que mecredi soir, dans le dortoir pour six personnes où nous squattions, à huit enfants de trois familles dont une famille recomposée, il existait une formidable diversité. De dix à quinze ans, trois filles provenant d'une école primaire-collège privée catho carcassonaise, un garçon dans une école primaire de petite ville (Thann), un autre dans l'école primaire de son petit village de campagne (Sentheim), un autre dans le petit collège public de sa ville privilégié par les rupins (comme dirait si bien mon père), sa soeur d'adoption, si je puis dire, en seconde dans le lycée privé le plus réputé de Mulhouse, et moi, arrivant tout droit de mon LEGT public, dans la même petite ville que mes faux cousins. Enfin bref. A l'écrit, c'est à en perdre les pédales. Du coup on aurait pu échanger plus d'informations en ce qui concerne nos différentes écoles, mais au lieu de ça, on a cassé la porte. Ou plutôt, Bastien, mon faux cousin de treize ans hypra susceptible avec sa grosse voix et son duvet pas rasé a donné un formidable coup de poing dans la porte que Tessa, dix ans, bloquait de l'intérieur de la pièce. Elle avait lâché la porte au moment du coup de poing et celle-ci (la porte) a volé hors de ses gonds, avec ses gonds, et un bout de bois en moins dans le coin du bas. Ce qui a quelque peu refroidit l'ambiance dans le Gîte de France.

In memorial : c'est toi qu'a foutu toute cette flotte sur le miroir ?

Samedi 29 décembre 2007 à 12:40

Weekend entier de pause dans la folie Carcassonaise. Ouf. Ca fait du bien quand ça s'arrête. Okay, on est contents de les voir une deuxième fois dans l'an, étant donné qu'ils vivent à Carcassone et nous dans le Haut-Rhin, mais on est surtout contents au moment des retrouvailles et des grands sourires polis. Après, ça dégénère vite. Parce que du haut de mes seize ans moins deux mois, passer une journée entière, de midi à vingt-deux heures trente sans interruption avec trois gamines, dont la plus grande a douze ans, désolée, mais on est pas du même monde. C'est déjà la réflexion que je me faisais par rapport aux sixièmes, l'année dernière quand j'étais en troisième, mais c'est la même différence d'âge que j'ai avec Anne, et le fait d'être entrée au lycée, dans un monde visuellement, matérialement bien différent ajoute encore de la distance entre nos deux âges. Et même. La vie qu'elle me conte me paraît si... superficielle ! Pas une superficialité de l'apparence, mais plutôt des relations humaines. C'est une manière d'être que je déteste qu'elle m'évoque, elle m'écoeure quand elle pigeone sa soit disant meilleure amie pour faire staïle devant moi. Cet été, je me suis pris la tête avec la "meilleure amie" de sa plus jeune soeur, qui, à dix ans dans sa robe décolletée bien vide, ah-j'avais-le-même-portable-que-toi-avant-mais-maintenant-j'en-ai-un-autre-un-mieux, devenait cruelle pour se donner l'air plus grande. Dans leur monde, les personnes sont des objets. "Mon copain il est trop trop beau !" "Mais il est con aussi !" "Oh toute façon j'vais le casser à la rentrée." Il faut croire qu'on ne leur inculque pas le respect d'autrui dans leur école catholique. Ouh. Ca fait du bien de se défouler un peu, un jour de plus, un quatrième en leur compagnie, c'aurait été l'overdose. Prochaine et dernière étape : lundi soir, nouvel an. Accessoirement la journée d'hier a été consacrée aux courses pour la fête, en Allemagne, un troupeau de quatorze personnes de dix à quarante-quatre ans déambulant dans les rues de Freiburg avec ses "Baechle" vides. Sûrement de bons moments à retenir, mais aussi quelques longueurs. Pendant trois jours, je compte décompresser, voir des gens que j'aime vraiment. Surtout que rien que les préparatifs, c'est pas triste. Jeudi, je me suis arrachée de mon lit à dix heures (l'exploit) pour avoir quand même une heure de libre dans ma journée. Et bien je n'ai pas eu une minute à moi. "Lise, tu pourras aider ?" J'ai massacré cinq pommes pour en faire une tarte, ensuite je devais mettre la table et c'était fini. La table, c'est vite mis, sauf qu'à chaque fois que je croyais pouvoir m'échapper, on m'atelait à une autre tâche. "Il reste du foie gras, on va faire des toast avec." Voilà, le foie gras est liquidé, "ça fait pas assez de toast, y a du concombre, et fais-en avec du saucisson aussi, et ah ! une rondelle de cornichon sur le saucisson !" Ca faisait une heure que je m'activais quand ils m'ont envoyée nourrir le chat des voisins. Et l'invasion Carcassonaise a eu lieu pendant mon absence. Et j'ai du me coller un sourire sur la tronche. Alors évidemment, je suis égoïste. Quand quelque chose se prépare à la maison, faut filer un coup de main, et pas penser qu'à son chéri à l'autre bout de l'ordi. Mais que voulez-vous, ce jour-là plus que les autres, le manque a été plus fort que tout. Bon oui d'accord j'en fais peut être un peu trop sur la non-humanité des filles. C'est surtout la grande qui me dégoûte. Les deux autres, ben, elles sont tout simplement encore plus jeunes, bien trop jeunes. Elles sont mignones, les filles. Mais bien souvent l'ennui procuré par la compagnie de trois gamines, additioné avec la façon de parler d'Anne, ne donnent pas un résultat très positif. Parfois j'essaye de rester calme et indulgente, mais en général, c'est la violence qui l'emporte et l'addition se solde par des envies de meutres. Et quand la "grande" me fait la démonstration de la blonde mangeant une banane, je lève les yeux au ciel. Le plus haut possible.

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