Lundi 31 mars 2008 à 18:35

Attention les amis. Ce soir, demain, vous avez encore affaire à Lise, voire Citron-ciboulette, anonyme de 16 ans tout neufs. Mais mercredi soir je serais Madame L., Marie, une élève punie, une sadique raciste ou une prof pleine d'entrain, une personne parmi tant d'autres qui vit au son des couleurs. "Les flaques de peintures sur les murs ont parfois la couleur des sons que tu bois." Se replonger dans l'ambiance du "We don't need no education", mais siiii les amis c'est super facile de chanter "No dark sarcasm", il suffit de prononcer "No' dArk sArcAseuum" in the classroom, teacher live them kids alone, heyteacherleavethekidsalone. All in all it's just [another brick in the wall]. Fini la leçon d'anglais, souhaitez-moi bonne chance, ou merde, ou n'importe quoi, je ne lirais de toute façon pas vos encouragements, demain soir c'est répet' générale, mercredi c'est adaptation all day long. Suivez-moi juste un peu en pensée, histoire de m'envoyer vos ondes positives. Non pas que je manque de bonne humeur, mais depuis que j'ai eu un fou rire en apercevant une forme de cochon au dessus du point à fixer, j'ai peur de faire une gaffe. Quand l'erreur a été vécue une fois, on a peur de la reproduire. Assez bavardé, j'ai encore des choses à faire, ce soir c'est programme parure (mon chéri aurait honte si j'écrivais franchement que je vais m'épiler les mollets, ce qui soit dit en passant est parfaitement inutile ; j'ai les sourcils noirs, ma pilosité générale est transparente). Et puis j'vous avais parlé de l'affiche où j'ai des gros trous de nez. C'est celle du milieu, mais vu la taille et la couleur du tract, vous ne risquez pas trop de remarquer l'anomalie, peut être même pas de me reconnaître. Des billets à notre nom. Whaouh. Ca fait se sentir tout petit.

"Ah c'est facile de compter les erreurs quand on ne joue pas la scène, l'erreur est humaine soyons zen."

Dimanche 30 mars 2008 à 18:35

J'ai des nouveaux cheveux, et c'est cool.

L'entrée en matière est ironique. Pas dans le sens où je n'aime pas ma nouvelle tête (si si j'suis satisfaite et c'est la fête) mais dans le sens où vous vous en foutez un peu, de la longueur de mes tifs. J'avais bien besoin de me sentir toute neuve. Et plus légère, après tout, c'est le printemps. J'ai enfin tenté la pseudo mèche, enfin on va dire que j'ai plus de raie au milieu (le genre de détail qui va changer votre vie. Mais après tout qu'est-ce qui change la vie sur un blog ? Rien. Que dale. On lit, on s'en fout ou on s'en fout pas, mais la lecture ne pourra rien nous apporter de plus qu'une bonne tranche de rigolade, de l'émotion, ou de l'ennui ferme. Si l'on procède par élimination, on peut en conclure que mon article va vous emmerder profond parce qu'une nouvelle coupe de cheveux, c'est ni marrant ni émouvant. Alors chers amis, je vous souhaite de bien vous emmerdez. Merci de votre visite.) Sinon vous avez peut être remarqué que j'ai les lèvres sèches. Et je prend des granules contre le mal de gorge pour pas être enrouée mercredi. J-3 les amis.

Samedi 29 mars 2008 à 12:45

Où commencer ? Peut être pas dans l'ordre chronologique, comme dans le bouquin de mon Papi. Je le dévore à petit feu, mon père dit que je vais trop vite, pourtant je le savoure. Et je pourrais le relire deux fois, dix fois, cent fois si je le souhaite. Le fameux Papi vient de m'appeler à l'instant pour me dire que je suis dans le journal avec les Graines de Nuls et qu'il va me laisser la page de côté. Pauvre journaliste, on l'a assailli et il n'y comprenait plus rien, y avait de la couleur dans tous les sens, dans la salle d'exam aussi froide à la vue qu'au toucher. Imaginez, devoir rester assise par terre, sur le carrelage froid, en T-shirt mais surtout en jupe, sans collants, pendant presque deux heures. Bien évidemment, je n'ai pas subi cela ! J'ai préféré les tables, voire le drap bleu de la mer pour m'asseoir, quant aux autres, ils divaguaient un peu partout. Sur "scène", si on peut dire qu'il y avait une scène, on jouait bien, autour, c'était le bordel. Le bordel parce qu'on avait besoin de se réchauffer. Il y a eu plusieurs interruptions pour réfléchir à "comment on va adapter ça au Relais", et on n'est pas arrivés jusqu'au bout. "Demain à midi, tout le monde est là, on répète les cinq dernières scènes." J'ai séché la répé, c'est pas tout les vendredis que mon chéri peut venir chez moi. Je me prend des fois à rêver de vivre ma vie, loin des belles-mères qui prennent des sales décisions à notre place, et on mangerai plein de légumes. Et heureusement que j'ai séché le théâtre, hier midi. J'ai eu tout le temps de retrouver mon Maxime, celui que j'aime. Il fallait aussi souffler un peu après nos trois heures d'examen d'allemand, qui en fait ne s'est pas TROP mal passé. On a chanté Meine Kleine Schwester avec Julia, en attendant le début, ça nous a mises dans l'ambiance. Le fait que la première partie, la compréhension écrite, soit si facile m'a fait plus peur qu'autre chose. Pour la suite, j'ai fait ce que j'ai pu. Je tiens quand même à vous informer, traduit en français, du sujet merdique que nous avions à traiter lors de la partie expression écrite : Prêter quelque chose. Genre le truc super emballant, en ALLEMAND. Mais même si mon vocabulaire est nul et que ma grammaire est probablement mauvaise, elle aussi, j'ai pondu plus de 200 mots et on comprend ce que je raconte. Enfin j'espère.

Cliquez si vous tenez à y voir quelque chose.    J-4

Mercredi 26 mars 2008 à 18:12

C'est maintenant que je prends un peu de temps pour écrire que je n'aurais pas trop le temps d'écrire. Je suis (peut être un peu) débordée, et c'est plutôt distrayant (pour sûr qu'on ne s'ennuie pas). Je ne vais pas être sympa ; je vais vous raconter par le menu le pourquoi du comment de mon débordement. Vendredi matin, je passe un examen de certification du niveau B1 en allemand (hum hum) que je vais soit-dit-en-passant lamentablement foirer puisque mon allemand est exécrable. Toute façon j'aime pas l'allemand, d'abord. Et puis j'ai pas demandé à être retenue à l'examen si les autres ont pas le droit. Du coup, rien que parce que d'autres ont étés refusés, je me dois de réussir cette merde (non je ne modérerais pas mon language, non mais un examen écrit d'allemand pendant trois heures et demi c'est pas humain !). A cause de ce truc, je loupe trois heures de contrôles... que je rattrappe le vendredi de la semaine prochaine, au matin de la fête du lycée et de notre dernière représentation de théâtre (ça tombe bien que ma phrase s'arrête sur le mot théâtre parce que le sujet de ma phrase suivante est "le théâtre"). Entre temps, mercredi, c'est le grand jour tant attendu, celui de la représentation au Relais Culturel de Thann, devant une, deux, trois ou même quatre (je viens de regarder la capacité maximale sur le site internet de la-dite salle de spectacle) centaines de personnes. Whaouh. Enfin il ne faut peut être pas espérer non plus remplir la salle, nous pourrions être déçus. Donc, ce mercredi là, quand le bus nous déposera devant le lycée à 7:30, nous n'aurons plus qu'à vider les coulisses de notre cher LSK et prendre la route à pied, direction le Relais. La préparation des stars mérite une dispense de cours. Une journée complète d'installations, mais surtout de (re)mises en scène et d'essais. Il faut dire que notre scène du lycée est quatre fois plus petite que le plancher qui nous attend. Une journée pour apprivoiser les lieux, et prendre le temps de bien stresser. Le repas de midi, qui ne sera autre que des sandwiches, sera fourni par la cantine pour les demi-pensionnaires. Autrement dit, va falloir ammener des provisions ! A 20:30 arrivera le grand moment où je grimperai sur scène, seule au milieu des cris de mes partenaires, un bonnet d'âne enfoncé sur la tête, devant famille, amis, professeurs et étrangers. Et le bal sera ouvert.

Oui je sais mes photos ne sont pas du tout assorties, mais je m'en fous, faut qu'j'aille me laver les cheveux. Et j'ai aussi oublié les répétitions de 17:00 à 20:00, demain, mardi, si ça se trouve encore jeudi prochain ? Et les cours et interros à rattrapper, qu'est-ce qu'on va manger vendredi, et faut qu'j'me fasse vacciner, et une semaine après les vacances on part en voyage, et si ça interresse quelqu'un je vais me couper les cheveux.

Lundi 24 mars 2008 à 17:14

Malgré la neige le lapin était passé, nous laissant un panier chocolaté et plus si affinités. Mais que pouvait-il bien y avoir dans le paquet orange quasi carré ? A mon anniversaire j'avais déjà deviné que j'allais recevoir l'album de Renan Luce, pour Pâques je savais que le prétexte serait bon pour m'offrir le fameux Haarp. Bingo. On l'a commencé dans la voiture, naviguant au milieu des arbres tous blancs, dans la montagne qui nous sépare du pays béni, ça vibrait jusque dans mon ventre. Je chantais. On a débarqué tout ennivrés de musique. Avec Luc on s'est regardé, sourire malicieux. Il a dit "Je me suis fait un cadeau hier." et je ne lui ai pas laissé le temps de sortir le disque de son sac pour dire "J'ai reçu le même ce matin." On savait très bien de quoi on parlait. Alors après mangé on a maté Matthew et ses potes sur grand écran. Au début, pas de chant de notre part. Je suis restée figée devant les images, traversée de frissons. Ah, ce concert. "Où que je sois, quand j'entends ça, j'ai Lise sous le bras." Il est à nous. A Wembley peut être, mais on a vu la même chose une semaine après. En mieux ! Il me semble que le public français était plus enthousiaste que les Londoniens. Outre le côté bandant de Muse, la journée était basée sur le thème familial. Photos de famille, chocolat en tout genre, retrouvailles avec des gens qui nous ont aimé quand on était petits, grimaces de Luc avec des raisins plein la bouche et évidemment, les prises de têtes habituelles à table. Mon grand-père m'a offert mon propre exemplaire de sa biographie, j'avais le coeur tout retourné. Je vais pouvoir l'entamer et m'en délecter. Je ne sais pas comment finir cette note, peut être un peu trop bourrée d'émotions. Ah moins que... Mattheeeeeeeeeeeeew !!! I love youuuuuuuu Mattheeeeeeew !!!

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