Attention les amis. Ce soir, demain, vous avez encore affaire à Lise, voire Citron-ciboulette, anonyme de 16 ans tout neufs. Mais mercredi soir je serais Madame L., Marie, une élève punie, une sadique raciste ou une prof pleine d'entrain, une personne parmi tant d'autres qui vit au son des couleurs. "Les flaques de peintures sur les murs ont parfois la couleur des sons que tu bois." Se replonger dans l'ambiance du "We don't need no education", mais siiii les amis c'est super facile de chanter "No dark sarcasm", il suffit de prononcer "No' dArk sArcAseuum" in the classroom, teacher live them kids alone, heyteacherleavethekidsalone. All in all it's just [another brick in the wall]. Fini la leçon d'anglais, souhaitez-moi bonne chance, ou merde, ou n'importe quoi, je ne lirais de toute façon pas vos encouragements, demain soir c'est répet' générale, mercredi c'est adaptation all day long. Suivez-moi juste un peu en pensée, histoire de m'envoyer vos ondes positives. Non pas que je manque de bonne humeur, mais depuis que j'ai eu un fou rire en apercevant une forme de cochon au dessus du point à fixer, j'ai peur de faire une gaffe. Quand l'erreur a été vécue une fois, on a peur de la reproduire. Assez bavardé, j'ai encore des choses à faire, ce soir c'est programme parure (mon chéri aurait honte si j'écrivais franchement que je vais m'épiler les mollets, ce qui soit dit en passant est parfaitement inutile ; j'ai les sourcils noirs, ma pilosité générale est transparente). Et puis j'vous avais parlé de l'affiche où j'ai des gros trous de nez. C'est celle du milieu, mais vu la taille et la couleur du tract, vous ne risquez pas trop de remarquer l'anomalie, peut être même pas de me reconnaître. Des billets à notre nom. Whaouh. Ca fait se sentir tout petit.
"Ah c'est facile de compter les erreurs quand on ne joue pas la scène, l'erreur est humaine soyons zen."