Jeudi 29 avril 2010 à 22:19


Je suis ENCORE là.

Je n'ai TOUJOURS rien foutu.


Mercredi 28 avril 2010 à 20:56

Et oui, je suis encore là. Je me suis couchée à minuit hier soir et mon père m'a dit tranquillement : "il faut que tu te ressaisisses, sinon tu vas t'écrouler". Tout ça parce que mon frère s'est couché tard deux jours de suite et que ça lui a donné de la fièvre. Je rappelle qu'on n'a ni le même âge, ni le même gabarit, ni le même entraînement. Mon père est d'accord que ça se passe à deux échelles différentes, mais il y aura forcément un moment où moi aussi je serais épuisée. Alors si encore je bossais à fond une matière par soir, ça passerait. Mais le bruit de mes doigts sur le clavier est facilement identifiable à travers le mur qui sépare nos chambres (Ca c'est moi qui le dit, hein, lui il a pas fait de réflexions là-dessus). Et c'est pas la météo qui motive à travailler tout de suite en rentrant. Je me suis installée au soleil avec des lunettes et un chapeau, j'ai pris mon bouquin, j'ai pensé "Oh ouais, des cracottes avec du Nutella c'est trop cool !", j'ai sorti le tout avec un verre de lait bien frais que j'ai gardé à l'ombre, et j'ai enfilé les cracottes sans compter en tournant les pages. Après ce long goûter, j'ai regardé les arbres dans le champ d'en face et j'ai tellement aimé leur couleur que j'ai cherché le gros, le trépied, et même le téléobjectif. J'ai testé ce petit (gros) bijou et je me suis bien amusée depuis ma terrasse. Démonstration :

Vue depuis ma terrasse avec le petit objectif, sans zoom :

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Vue depuis exactement le même endroit, mais avec le zoom maximal au téléobjectif :

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Lundi 26 avril 2010 à 20:28

Ah d'ailleurs, relater la fête chic-choc de chez Juliette me rappelle que j'ai oublié de faire mention ici de la nouvelle lubie du lycée. Je ne sais pas exactement quels représentants ont eu l'idée de nous coller un bal de fin d'année après le bac. Alors évidemment c'est super cool, mais c'est à l'américaine jusqu'au bout : tenue de soirée obligatoire (et vous croyez que les mecs vont s'acheter un pantalon de costard exprès ?), il faut venir de préférence accompagné, et être assorti à son(sa) cavalier(e) dans un détail de la tenue. Pour ça, je pensais que ça n'allait pas être compliqué, mais il se pourrait que si. C'est terrifiant comme ça me fait penser à Harry Potter. "Dépêche-toi ou il ne restera plus que les moches." Harry qui n'ose pas faire sa demande, Ron qui se prend la tête parce qu'il ne sait pas qui inviter et qui réalise soudain qu'Hermione est une fille, Hermione qui pète un câble parce que Ron n'a pensé à l'inviter que parce qu'elle a un vagin, un utérus et des ovaires... Et puis Ron qui pique une crise de jalousie parce qu'elle y va avec Viktor Krum. Sans oublier tout le monde qui chiale à la fin. Enfin, le genre d'événements qui font stresser pour un rien. Et puis c'est réservé aux terminales, ce qui est franchement débile pour les couples inter-classes, et même pour les non-couples puisque ça restreint le choix du partenaire. Les seules exceptions seront les membres de la bande de blues (on va l'écrire à la française pour pas finir sur Google, hein) qui raviront nos oreilles avant d'envoyer la musique de fête habituelle. En espérant qu'il y aura un after, parce que minuit, c'est un peu tôt quand même. Alors on attend.
Ce soir, c'était censé être maths. Vous pouvez constater à quel point c'est flagrant que je me suis remise au travail. Mais je n'y peux rien, je suis juste trop flemmarde et incapable de faire le vide dans mon esprit. Nous avons appris une technique d'acupuncture pour se reconcentrer aujourd'hui, mais je n'ai même pas envie d'essayer, j'ai tellement mieux à faire. Ma concentration est morte, éteinte, disparue à jamais et mes préoccupations sont bien trop grandes pour moi (bien trop minables en somme).

Anyway, I can try anything, it's the same circle that leads to nowhere, and I'm tired now.

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Lundi 26 avril 2010 à 19:13

Ce weekend n'a pas été de tout repos (comme doit l'être un weekend, quoi). Samedi, j'ai enfin commencé quelques révisions, et j'ai passé la journée (à compter de midi car il fallait d'abord dégager le poste de travail ; pas une mince affaire) dans mon classeur de physique-chimie. A dix-neuf heures je l'ai refermé pour me mettre "sur mon trente-et-un avec une touche de folie", thème de l'anniversaire de Juliette. Mes cheveux ont explosé une seconde fois, mais cette fois j'ai pris soin d'y vider la bouteille de laque pour que ça tienne toute la soirée. Ju' s'était mise en quatre pour nous nourrir, j'applaudis son organisation. J'ai eu du mal à me mettre à danser sur mes talons et dans mes beaux habits. Mais après quelques verres de punch que je n'ai pas comptés, j'avais tout juste assez d'alcool dans le sang pour oublier qu'il me manquait mes Rangeos et un certain bout de moi, pour me mettre à sauter dans tous les sens, à m'agiter sans réfléchir, à rester au milieu de la piste avec Sabine. Ca a du plaire à Lauriane vu le nombre de photos qu'elle a prises (si c'est pas honteux des photos pareilles...). Nous avons bien ri toutes les deux. Et puis il a fallu qu'il y ait des histoires de vol encore une fois. Pendant que les uns consolaient les autres ou les retenaient d'entrer dans une discussion musclée, je suis allée trouver l'emmerdeur, et franchement, j'aurais bien aimé voir ce qu'il entendait par : "Casse toi ou je vais m'énerver." Lui dire que je n'en avais rien à foutre qu'il s'énerve ne l'a pas excité plus que ça. Dégonflé. Pas envie d'agresser une fille. Mais vraiment, je continue de considérer que ç'aurait été drôle. Bon d'accord, peut être que s'il avait été plus grand que moi et qu'il n'y avait eu personne autour, je n'aurais pas pensé de telles idioties, m'enfin. Cela fait du bien de voir Lucie si régulièrement. Fin de soirée avec Joris, j'ai eu l'impression de beaucoup mieux le connaître ce soir-là. Et j'ai rencontré un ancien "pote virtuel cowbloguien" en chair et en os aussi, c'est fou ce que c'était... intimidant. J'ai l'impression d'avoir fait une foultitude de choses ce soir-là, avec une foultitude de gens que j'apprécie depuis peu, ou au contraire que j'ai beaucoup fréquenté et qu'en fait j'apprécie toujours autant.

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Lauriane's photos, où je braille "TNT, watch me explode !"
 

Vendredi 23 avril 2010 à 19:40

P'tain les gens. Je viens d'avoir une illumination. Ca fait des semaines que dans les moments où on se demande ce que c'est, je dis : "C'est quoi, ça ?", et que je sais que ça vient de quelque part, mais que je ne sais plus d'où ça vient. Il me semblait que ça avait un rapport avec le théâtre mais j'avais totalement oublié lequel. Et puis là, je viens de lire "C'EST QUOI CA ?", je l'ai lu avec l'intonation "C'est quoi, ça ?" et ça m'est revenu comme une claque.
La toute première année où je me suis pointée au théâtre du collège avec Juliette, pour faire la régie. Quand nos copains et copines jouaient en cage. Il y avait une malle au milieu de la scène. Ils s'asseyaient dessus, ils se cachaient dedans, elle avait plusieurs utilités. Mais le fil rouge, ou un des fils rouges car il y en avait peut être plusieurs, c'est que plusieurs fois dans la pièce, ils entraient en scène, chaque groupe avait une attitude différente en jouant le même texte, ils désignaient la malle et commençaient le dialogue par : "C'est quoi, ça ?".
Pu-tain.


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