<< QUOI ? T'es née en quatre-vingt douze ?!? >>
Vendredi 24 juin 2011 à 20:59
On se fait des copains, on mange chez eux trois soirs dans la semaine alors qu'on se connaît depuis même pas un mois, on passe très peu de temps chez-soi, même pas pour dormir, on vit la nuit, on est la seule fille dans un groupe de mecs mais on rigole, qu'est-ce qu'on rigole, on se rattrape de toute l'amitié masculine qui manquait pendant l'année scolaire, on s'explose la santé avec plaisir, on finit les soirées au milieu d'inconnus, tout le monde s'appelle toujours pareil, on a l'impression de les connaître depuis toujours, on a tout le temps faim mais on ne mange que deux repas par jour, on se cultive en musique de soirée/de merde et on compense à d'autres moments avec Pink Floyd, Queen, Noir Désir, The Doors et autres nouveautés, on rencontre des gens et on se dit "Waw, merde alors, pourquoi le destin veut-il qu'on ne se revoie plus jamais ?", on n'essaye pas d'être quelqu'un d'autre, et rien ne manque à cette semaine. Aujourd'hui, il commence à me manquer la force physique. J'en ai mal à la peau. Alors ce soir, bien avant le jour, je dors.
Bonsoir, je vous présente John, et je revendique tous droits de possession sur cette photographie.
Jeudi 23 juin 2011 à 4:28
En direct de ma résidence secondaire, ou tertiaire, enfin je ne sais pas, j'ai envie de vous dire wow.
Mardi 21 juin 2011 à 4:20
Petit déjeuner au son de Dark Side Of The Moon en vinyle, ça envoie du lourd. Et je ne vais pas rester cent-sept ans à chercher une suite à cette phrase, alors il va falloir s'en contenter, ce ne serait pas une preuve d'ouverture d'esprit que de dire "je suis devenue plus ouverte d'esprit", enfin je ne sais pas, il est tard/tôt. J'avais dit que je me coucherais avant l'aube au moins une fois dans la semaine, ça me semble raté.
Vendredi 17 juin 2011 à 2:06
Finalement, si on réfléchit jusque là - parce que toute seule, je ne me serais jamais posée la question -, oui, c'est peut-être un peu une sorte de revanche sur moi-même. Pour toutes ces fois où je me suis laissée engourdir et que je pétais les plombs enfermée à l'intérieur de moi-même. Pour les mois à vivre sans savoir ce que me réservais l'année suivante. Pour rattraper le coup de tout ce que je n'ai pas pu faire pendant les semaines de cours, pour profiter de la ville, de l'appartement, des gens là-bas. Depuis que le problème de mon avenir est réglé, il n'y a plus de pression, plus de doutes, plus de peur, plus de flou. Je peux voir au loin, alors je vis à fond le présent. Et comme le présent m'offre tout ce dont j'aurais pu rêver depuis quelques temps... je savoure d'autant plus.
C'est un peu con de me justifier, en fait.
<< A l'endroit