Jeudi 16 août 2012 à 15:51

Quand on ne se documente jamais, on reste ignorant d'une foule de choses - du genre, mon idole à trente bornes de chez moi aux Eurocks. D'ailleurs, en parlant d'idole justement, on s'étonnera que je puisse idolâtrer quelqu'un dont je ne connais que la musique, dont je n'ai jamais lu la moindre biographie ni visionné le moindre concert. A la recherche de deux chansons à côté desquelles je suis passée pendant 20 ans, je suis tombée là-dessus :

"Aux débuts du groupe, Bertrand Cantat affiche clairement sa passion pour Jim Morrison, chanteur du groupe The Doors en arborant des pantalons de cuirs et des colliers indiens. Cette influence est encore plus évidente dans les prestations scéniques du chanteur."

Voilà. Je me sens comme la reine des ignorantes, et je reste suicidée de mon nouveau savoir.

Jeudi 16 août 2012 à 13:13

Facebook, que je n'ai pas réussi à boycotter autant que je l'aurais idéalement voulu, m'impose aujourd'hui une présentation dégueulasse, où disparaissent mes anciennes publications écrites pour ne laisser qu'un patchwork de photos n'ayant rien à voir les unes avec les autres ; bref, c'est incompréhensible, ça fait mal aux yeux, et c'est encore moins personnel qu'avant. Alors il va peut-être falloir que je retourne aux bonnes vieilles bases, à la linéarité du blog. Et surtout, que je retourne (pour de bon) à l'écriture.
J'ai perdu toute créativité ; je ne dessine plus, je ne photographie plus, je n'écris plus. Le syndrome de la page blanche qui s'étend à toute discipline, et qui s'éternise. Dans mon cahier rouge, parfois, je jette les mots sans aucun style, pour aller à l'essentiel avant d'oublier. De page en page, on passe d'un prénom à un autre, sans aucune transition. De Tulipe, de Camélia, de Rose et puis de Lila. Au présent, au passé simple, tout sonne faux et pourtant tout est véridique. Parfois pendant des jours, je pense à noter quelque chose, principes, rêves, ou cauchemars dont je suis le monstre, du rouge à lèvres étalé à la truelle. Réaliste, mais imaginaire.
Je suis dans cette période de transition où je ne sais pas ce qui va m'arriver ensuite, ce moment où tu rentres de vacances et que tu découvres (par le biais de ces foutus réseaux sociaux évidemment) que le monde ne s'est pas arrêté de tourner en ton absence, que chacun a vécu sa vie pendant que tu perdais ton temps, et qu'ils s'en sortent très bien sans toi. Un temps de latence, avant que la vie ne reprenne. De toutes façons, il semblerait que je sois née pour attendre. Je ne fais que ça, attendre et, en attendant, essayer de m'occuper pour oublier que j'attends.

Mardi 14 août 2012 à 23:46

Quand j'ai vu Marguerite, Marguerite m'a dit : "t'approche pas trop de moi"
Moi j'ai pas écouté tu vois ;
Et j'suis là comme un con à effeuiller les pétales de Tulipe, de Camélia,
De Rose et puis de Lila.

Marguerite c'est mes coups d'jus, c'est coup d'foudre, c'est mes coup d'blues
C'est pas vraiment un bon coup mais c'est dans le mille à tous les coups,
C'est comme un parfum de nocturnes qu'auraient l'goût des levers du jour
Parce qu'elle, elle dit jamais je t'aime,
Parce que sans équivoque aucune,
La liberté au bout des doigts, entre le marteau et l'enclume,
C'est la luciole au fond des nuits, c'est comme rouler sans le permis.
Marguerite elle est belle comme un accident de bagnole,
Comme un poids lourd qu'a plus les freins,
Marguerite elle est folle,
Et c'est vrai que moi j'aime bien quand elle fait voler les assiettes
Quand elle me fait péter les plombs
Qu'elle dit qu'elle aime pas mes chansons.

Elle est comme un bateau d'pirates, comme un chien qui a mal à la patte
Marguerite elle a l'goût d'la mer, elle a la fraîcheur des rivières,
Elle a l'ivresse de la vodka, la folie de la tequila,
Elle est un peu mexicaine, un peu française aussi,
Elle est tout c'qu'on veut qu'elle soit
Tous les possibles au bout des doigts ; 
Elle t'emmène d'l'autre côté d'la terre juste quand elle ouvre les paupières
Marguerite c'est mes coups d'jus, c'est mes coups d'foudre.

Marguerite c'est mes nuits noires, c'est mes nuits rouges, c'est mes nuits blanches,
C'est comme un train qui s'égare mais qui s'arrête pas dans les gares,
C'est la luciole au fond des nuits, c'est comme rouler sans le permis ;

Marguerite c'est pas la bonne mais, putain, qu'elle est bonne ! 
J'en ferai bien ma religion, 
J'en ferai bien mon horizon,
C'est sûr que j'peux mourir demain tant qu'elle m'habite entre ses reins.

[...] D. Saez
(remanié)
 

http://img825.imageshack.us/img825/676/dscn0750m.jpg
 

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