Jeudi 28 janvier 2010 à 21:39
C'est un peu la panique, je crois. Janvier, le commencement des voeux d'orientations, chercher l'information, chercher les informations pour accéder à l'information, genre se démerder pour aller aux J.U... Et avec ça, il faudrait se bouger les fesses maintenant pour bosser cet été, pour pouvoir financer en partie les études, ah et puis il y a la conduite accompagnée aussi, j'aurais du faire au moins deux cents kilomètres de plus ce mois-ci. A part ça, je suis majeure dans un mois. Mais je suis entrée dans une phase de stress permanent. Même quand je passe de bon moments, c'est toujours sur fond d'angoisse, alors je ne vous dit pas quand ça dérape. J'ai l'impression que je deviens de plus en plus pessimiste, à propos de plein de choses, alors que je suis plutôt d'un naturel optimiste, qu'on me reproche d'ailleurs presque parce que je ne cesse jamais de croire à ce qu'on fait au théâtre. Ce pessimisme qui s'installe n'est pas forcément inquiétant. Je suis assez d'accord avec ce que l'on disait hier en philo, que selon je-ne-sais-plus-qui (parce que je n'ai pas envie de sortir mon cours pour vérifier et passer pour ce que je ne suis pas), tout est déterminé par une série de causes, et qu'en-celà, la liberté n'existe pas. Pensée pessimiste ? Je n'ai pas l'impression. Ce n'est pas quelque chose qui me choque, ça me semble même être une évidence, même si jusque là je n'avais pas spécialement posé le doigt dessus. Ce n'est pas une grande révélation qui bouleverse ma perception du monde, ni un outrage à mes convictions. Je pense que c'est une vérité très simple, et ça ne me pose pas de problèmes. Parce que, que je sois libre ou pas de mes actes, que je me croie libre ou pas, cela ne changera rien à ces actes. Ils seront quand même la conséquence des mêmes causes, que ces causes viennent uniquement de moi ou d'ailleurs. Alors la question de la liberté n'est pas très importante, je crois. Je pense comprendre pourquoi ce concept peut être fougueusement refusé, mais je ne fais qu'émettre des hypothèses, qui resteront à l'état d'hypothèses, parce que qui suis-je pour déclarer ce qu'il se passe dans la tête des gens sans y avoir mis les pieds ?