Facebook, que je n'ai pas réussi à boycotter autant que je l'aurais idéalement voulu, m'impose aujourd'hui une présentation dégueulasse, où disparaissent mes anciennes publications écrites pour ne laisser qu'un patchwork de photos n'ayant rien à voir les unes avec les autres ; bref, c'est incompréhensible, ça fait mal aux yeux, et c'est encore moins personnel qu'avant. Alors il va peut-être falloir que je retourne aux bonnes vieilles bases, à la linéarité du blog. Et surtout, que je retourne (pour de bon) à l'écriture.
J'ai perdu toute créativité ; je ne dessine plus, je ne photographie plus, je n'écris plus. Le syndrome de la page blanche qui s'étend à toute discipline, et qui s'éternise. Dans mon cahier rouge, parfois, je jette les mots sans aucun style, pour aller à l'essentiel avant d'oublier. De page en page, on passe d'un prénom à un autre, sans aucune transition. De Tulipe, de Camélia, de Rose et puis de Lila. Au présent, au passé simple, tout sonne faux et pourtant tout est véridique. Parfois pendant des jours, je pense à noter quelque chose, principes, rêves, ou cauchemars dont je suis le monstre, du rouge à lèvres étalé à la truelle. Réaliste, mais imaginaire.
Je suis dans cette période de transition où je ne sais pas ce qui va m'arriver ensuite, ce moment où tu rentres de vacances et que tu découvres (par le biais de ces foutus réseaux sociaux évidemment) que le monde ne s'est pas arrêté de tourner en ton absence, que chacun a vécu sa vie pendant que tu perdais ton temps, et qu'ils s'en sortent très bien sans toi. Un temps de latence, avant que la vie ne reprenne. De toutes façons, il semblerait que je sois née pour attendre. Je ne fais que ça, attendre et, en attendant, essayer de m'occuper pour oublier que j'attends.
J'ai perdu toute créativité ; je ne dessine plus, je ne photographie plus, je n'écris plus. Le syndrome de la page blanche qui s'étend à toute discipline, et qui s'éternise. Dans mon cahier rouge, parfois, je jette les mots sans aucun style, pour aller à l'essentiel avant d'oublier. De page en page, on passe d'un prénom à un autre, sans aucune transition. De Tulipe, de Camélia, de Rose et puis de Lila. Au présent, au passé simple, tout sonne faux et pourtant tout est véridique. Parfois pendant des jours, je pense à noter quelque chose, principes, rêves, ou cauchemars dont je suis le monstre, du rouge à lèvres étalé à la truelle. Réaliste, mais imaginaire.
Je suis dans cette période de transition où je ne sais pas ce qui va m'arriver ensuite, ce moment où tu rentres de vacances et que tu découvres (par le biais de ces foutus réseaux sociaux évidemment) que le monde ne s'est pas arrêté de tourner en ton absence, que chacun a vécu sa vie pendant que tu perdais ton temps, et qu'ils s'en sortent très bien sans toi. Un temps de latence, avant que la vie ne reprenne. De toutes façons, il semblerait que je sois née pour attendre. Je ne fais que ça, attendre et, en attendant, essayer de m'occuper pour oublier que j'attends.