Samedi 31 janvier 2009 à 14:14
J'essaie en vain de résister à ce mouvement de masse qui m'emporte vers un état léthargique. Tout le contraire de ce que j'avais prévu. Moi j'en veux encore des petites étoiles et du rêve au bout des doigts et des courses effrénées dans la nuit. J'adore cette magie. J'adore tout un tas de choses. Et j'adore adorer. Je ne me laisserais pas perdre ce que j'ai gagné, et d'ailleurs durement payé. Dans mon déséquilibre, la démotivation des autres est comme une rafale de vent pour me faire tomber. Comme si on essayait de me convaincre qu'en hiver toute chose perd de sa saveur. Ce qui est totalement faux. (Total manipuliert). Et en plus avec un discours pareil on dirait que je suis blasée alors qu'en vérité je fais tout pour ne pas l'être. Quand retournerons-nous danser ?
Vendredi 30 janvier 2009 à 19:58
Il y avait bien la manif' hier matin. Enfin le blocus ou appelez ça comme vous voulez puisque personne n'a rien bloqué. Un gros tas de gens qui ne vont pas en cours pour protester, qui écoutent de la musique devant le lycée et qui allument un feu. Et je me retrouve là, parce que si déjà j'ai pas cours autant montrer que je suis contre les suppressions de postes (et peut être bien contre le bac unique) en me les gelant pendant deux heures. Ou plutôt non, justement, je ne me les gelais pas puisque le feu grossissait à vue d'oeil. Ambiance solidaire, à brailler quelques sloggans et quelques refrains pour accompagner les enceintes, Antisocial tu perds ton sang froid ! Et puis il y a eu les pompiers. Nous sommes désolés mais on va être obligé d'éteindre votre feu par sécurité. Resserrez-vous ! Chaîne humaine ! On protège le feu ! Moi je voulais bien, protéger le feu, mais j'allais pas me jeter dedans non plus. De toutes façons quand ils ont commencé à nous arroser, on avait plus le choix. Stupide tentative révolutionnaire. Mais c'était franchement chouette. Ca fait rêver. Ca donne l'impression d'être tout puissant parce qu'on peut sècher les cours, mettre de la musique devant le lycée et allumer un grand feu pour défendre une idée. Et puis il y avait les djembés, Jean qui s'est mis à danser... Les journalistes et les photos assis devant le lycée. J'ai fait ma bonne action de la semaine, et ça m'a éclatée.
Drôle de journée aujourd'hui. Rien de pire que de se réveiller tranquillement et de se souvenir des épreuves qui nous attendent. Pas encore prête à tout envoyer valser. Pas encore prête à te perdre. T'aime.
Qui recréera la base, qui reconstruira le pont, qui saura déchirer le ciment sous les plaines ?
Drôle de journée aujourd'hui. Rien de pire que de se réveiller tranquillement et de se souvenir des épreuves qui nous attendent. Pas encore prête à tout envoyer valser. Pas encore prête à te perdre. T'aime.
Qui recréera la base, qui reconstruira le pont, qui saura déchirer le ciment sous les plaines ?
Jeudi 29 janvier 2009 à 19:32
Qui a miné la base
Qui a fait sauté le pont
Qui avait disposé du ciment sous les plaines
Qui savait au début qu'il y aurait une fin
Qui êtes-vous messieurs dames pour me parler comme ça ?
Hosanna Hosanna
Et en route pour la joie.
Qui a fait sauté le pont
Qui avait disposé du ciment sous les plaines
Qui savait au début qu'il y aurait une fin
Qui êtes-vous messieurs dames pour me parler comme ça ?
Hosanna Hosanna
Et en route pour la joie.
Mercredi 28 janvier 2009 à 19:01
J'ai comme l'impression qu'on est dans la merde pour notre travail. Envie de dire plein de choses en regardant le soleil et puis finalement, après avoir gueulé six fois et demi sur le nain pour accéder à l'ordinateur afin de travailler, après avoir constaté que je n'ai rien à écrire dans ma fiche de synthèse des TPE, après m'être rappelée que je dois me laver les cheveux (grande expédition), et APRES AVOIR PERDU MON ARTICLE, les mots ne viennent plus. Remonter sur scène, reprendre le temps, le temps d'apprécier "Oui très bien ne bougez plus, ça fait un beau tableau !", un espoir renaît ? Ce serait génial. Il faut sauter sur l'occasion ! Il n'y a plus matière à hésiter, une deuxième chance nous est offerte, saisissons-la ! Nous pouvons à nouveau jouer. Pour nous, pour vous, pour nous. L'impression d'être continuellement en attente, mais en attente de quoi ? L'image de l'efferalgant ne sert pas à grand-chose. Et je ne suis pas sûre de l'orthographe d'efferalgant. Peut être sans le T. Il va falloir bosser à fond les prochaines vacances. Le fil se recoud doucement. Et Hubert Félix Thiéfaine est un génie, mais ça, c'est pas nouveau.
Et je te dis reviens maintenant c'est mon tour de t'offrir le voyage pour les Galapagos
Et je te dis reviens on s'en va mon amour, recoller du soleil sur nos ailes d'albatros.
Et je te dis reviens maintenant c'est mon tour de t'offrir le voyage pour les Galapagos
Et je te dis reviens on s'en va mon amour, recoller du soleil sur nos ailes d'albatros.
Samedi 24 janvier 2009 à 13:06
On reconnaît souvent l'arrivée du printemps au bruit que font les oiseaux le matin. Non je ne vais pas vous dire que c'est le printemps, nous sommes encore et toujours en hiver, non je vais vous parler des oiseaux d'hiver. En fait ma réfléxion sur l'arrivée du printemps est plus ou moins faussée puisqu'un tas d'oiseaux passent l'hiver chez nous. Ca fait un petit moment qu'on a accroché une maisonnette en bois au coin de la terrasse, mais les volatiles s'en sont toujours désintéressés avant que l'on accroche des boules de nourriture. Et là, c'est la réserve naturelle de Sentheim qui s'installe dans le jardin.
Des têtes bleues, noires, brunes, des ventres jaunes ou orange (on ne met pas de S à orange dans la langue française), des queues bleues, des moineaux, des mésanges et des rouges-gorges... J'ai aussi aperçu un oiseau immense dans le champ derrière chez moi. Pas un pigeon, ni une pie ni un corbeau, un grand oiseau coloré. Je pensais d'abord à un pivert mais ensuite il est venu dans mon jardin et j'ai vu qu'il était beige. Je n'ai malheureusement pas pu l'observer bien longtemps avant qu'il s'envole, en revanche comme j'avais du temps devant moi, j'ai pris l'appareil photo et j'ai tiré le portrait des petits visiteurs.
Des têtes bleues, noires, brunes, des ventres jaunes ou orange (on ne met pas de S à orange dans la langue française), des queues bleues, des moineaux, des mésanges et des rouges-gorges... J'ai aussi aperçu un oiseau immense dans le champ derrière chez moi. Pas un pigeon, ni une pie ni un corbeau, un grand oiseau coloré. Je pensais d'abord à un pivert mais ensuite il est venu dans mon jardin et j'ai vu qu'il était beige. Je n'ai malheureusement pas pu l'observer bien longtemps avant qu'il s'envole, en revanche comme j'avais du temps devant moi, j'ai pris l'appareil photo et j'ai tiré le portrait des petits visiteurs.
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