J'ai dix-huit ans.
Vendredi 26 février 2010 à 21:10
La semaine est terminée. Enfin ! A dix heures, j'étais achevée. Le contrôle qui devait durer moins de deux heures aurait nécéssité bien plus de deux heures, et j'avais Je tuerais la pianiste en tête du début à la fin. Ce soir quand j'ai vu la fameuse casse ferrique de l'Edel que j'ai mis dans la sauce, je me suis dit merde. Et à cause de cette sauce, j'ai les doigts qui sentent l'ail, malgré plusieurs lavages et même en ayant planté mes ongles dans le savon. J'ai beaucoup, beaucoup, beaucoup de choses à faire ce weekend. Le point positif, c'est que ce n'est pas du travail scolaire. Et la semaine prochaine par rapport à celle-ci, c'est comme si c'était les vacances, à part en ce qui concerne la géo. M'enfin. Pourquoi parler travail, hein. Pourquoi parler tout court. Je n'ai pas le moindre courage, pas le moindre goût du risque. Niko et Léa se moquent de moi en chantant, Niko voulait m'agresser, je lui ai dit "Ne me touche pas !" et j'ai failli ajouter "N'oublie pas que je suis ta soeur" par réflexe. J'aime beaucoup marcher vite, en ligne droite dans nos couloirs à rallonge, foncer vers les gens qui marchent à contre-sens, et faire demi-tour au dernier moment quand j'arrive au niveau de ceux que je viens chercher. J'ai terminé le traitement pour mes yeux, fini la pommade qui fait flou, fini les gouttes à la couleur douteuse "Tu me mets du sperme dans les yeux ?". J'aime avoir un grand parapluie plutôt joli, c'est-à-dire avec un manche à baleine en bois, et puis pas noir, mais bleu marine. Comme mes yeux tiens, qui ne sont pas encore complètement beaux, mais j'attends avec impatience. Mais je me suis habituée à mes yeux sans maquillage, du coup ça ne me donne plus l'impression d'avoir la tête dans le cul. Et puis j'ai contribué à la fabrication d'une armée de minuscules avions en papier, aussi. "Alors les avions ?" "Elle m'en a pris dix en disant que ça plairait à sa fille !" "Il t'en reste encore vingt-cinq !". Bon. Mon frère n'est pas là ce soir, alors mon père a dit "On regarde un film pour adulte ?" Ma mère et moi nous sommes regardées et avons dit que je n'avais pas encore l'âge, il a ajouté que ça ne se regardait pas en famille de toutes façons, nous avons approuvé. Et voilà qu'il joue Song 2 sur Guitar Hero. J'entends les fausses notes jusqu'ici.
Zermatt, cet été. 27 kilomètres à pieds, ça use, ça use, et j'aime beaucoup mon air acculé.
Il reste encore beaucoup à gravir.
Jeudi 25 février 2010 à 20:17
Je prends enfin le temps de prendre le temps. Non pas que ce soit raisonnable, la semaine n'est pas encore terminée, et la dose de travail était répartie plutôt uniformément, ce qui signifique que j'ai encore du boulot pour ce soir. Mais ce soir c'est jeudi soir, et jeudi soir c'est déjà un peu vendredi, donc la motivation à travailler s'est déjà estompée. Je ne me suis pas couchée avant vingt-trois heures ces derniers jours, à part dimanche soir où c'était tout juste (en même temps quand on commence ses révisions de vacances le dernier jour à 18:30, hein...), et mon réveil étant programmé pour 5:55, ça fait plutôt mal. Surtout ce matin. 5:55, c'est presque sadique comme heure, ça fait seulement cinq minutes de sommeil de moins que si le réveil sonnait à 6:00, mais c'est ce 5 devant, là, qui fout un peu les boules. Enfin. Le plus dur est passé, il ne me reste qu'un contrôle "pas évident, sur toute la chimie", et après, ce sera presque comme des vacances. Le pire et le meilleur, c'était la philo pour mercredi. Bon, je ne suis pas une adepte de la dernière minute au point de commencer une dissertation la veille de la deadline, mais je ne me suis pas non plus motivée suffisamment ces vacances pour faire plus que réfléchir et noter des idées. Mais il faut croire que j'avais plutôt bien réfléchi, parce qu'après m'être assise à mon bureau, j'ai immédiatement trouvé le plan, que j'ai bien détaillé, et je suis passée directement à la rédaction, sans passer par la case brouillon. Je suis habituellement une utilisatrice du brouillon, mais pas la peine de se rajouter du boulot supplémentaire vu le temps dont je disposais. Et peut être parce que je n'ai pas retardé l'action, peut être parce que je n'étais pas fatiguée, mais je penche plutôt pour l'hypothèse de la musique stimulante (c'est hallucinant comme ce CD est motivant sans être déconcentrant, merci Quentin de m'avoir fait découvrir ce que j'ai dans ma CD-thèque, quoi), et bien peut être grâce à tout ça, je me suis amusée. Amusée à rédiger ma dissertation de philo. Il se peut que cette dissertation ne soit pas vraiment formelle, mais au moins, avec les sujets de philo, on peut se défouler. C'est pas avec une dissert' de français qu'on pourrait raconter tout et n'importe quoi. Je n'écris pas le fameux sujet ici, pour éviter de faire comme l'année dernière où j'ai attiré involontairement sur ce blog les gens de ma classe qui avait tapé le sujet de la composition de géo sur Google. Enfin. Il me reste encore un tas de lettres à écrire, à des amis, à une association étudiante, au travail de ma mère pour tenter d'y bosser cet été, ah et puis je dois aussi convaincre mes parents de me laisser gâcher mon potentiel scientifique. Et il faudrait le faire ce soir en fait. Mais vu que je vais boucler mon dossier d'inscription dans quelques minutes, ça ne saurait tarder. Pour la peine, une photo floue avec mon frère, parce que c'est sa présence qui me dissuade de parler d'orientation à table. Il est entré dans une phase où il cherche sans cesse à provoquer... et en même temps, pour la première fois de notre vie, nous pouvons enfin délirer ensemble. Un peu. Et ça, c'est chouette.
Mardi 23 février 2010 à 17:42
Je savais que je n'aurais pas du, je savais très bien que je n'aurais pas du. Je n'aurais jamais du le regarder avant de commencer la philo. Je savais que je n'aurais jamais du le regarder avant de faire ma dissertation de philo, qui est à rendre pour demain, pour laquelle je n'ai même pas encore de plan, parce que je savais très bien que je n'allais pas pouvoir m'empêcher de le regarder en boucle. Je me connais. Je savais que je n'allais pas pouvoir me retenir et que ça allait être trop génial pour que je résiste à le regarder jusqu'à satiété (ce qui n'est pas près d'arriver).
Notre Attentat à la pudeur est énorme.
Lundi 22 février 2010 à 18:45
Au bout, la lumière.
Ouvrons les barricades.
Ouvrons les barricades.
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