Dimanche 28 septembre 2008 à 18:40
Samedi 27 septembre 2008 à 12:56
Depuis hier soir je guette le script sur le site des Graines, trop impatiente que je suis de savoir à quoi va ressembler concrètement notre pièce, et quels rôles je vais avoir dedans, et qu'est-ce que je vais partager avec qui ! Ce weekend s'annonce garni. Il y a la partie travail ; DM de français qui me semble plutôt abordable (on verra bien par les notes si je l'ai assez pris au sérieux), révisions mathématiques (une grande première dans l'histoire de mon humanité) et devoirs de SVT sans le livre, ce qui implique forcément un passage chez Diane pour récupérer un exemplaire du bouquin. Le passage chez Diane fait bien entendu déjà partie du côté détente du weekend. Autres projets au programme : Maxime cet après-midi, tout l'après-midi, enfin ! Il y a eu aussi Desperate Housewives, non franchement ça fait un bien fou aux neurones, après avoir décortiqué un corpus de poèmes sur la mort (ô joie). J'ai même failli pleurer quand l'autre pétasse s'est fait flinguer et a demandé à Lynette de veiller sur sa fille, et quand tous les otages ont été libérés et qu'ils se sont jetés dans les bras de leur famille. Oui je sais c'est pathétique. Mais c'était un épisode riche en émotions ! Et puis bien sûr, comme je l'ai dit ci-dessus, je me ferait un plaisir d'avaler la pièce entière, de l'imaginer représentée sur la scène du Relais, et de m'y voir jouer avec des gens que j'aime. En plus le soleil brille, il tient chaud. "Petit moineau, tu veux un chewing-gum ?"
Jeudi 25 septembre 2008 à 19:16
J'ai commencé la journée par un signe, un nombre sur un bout de papier qui dit qu'en fait, pour l'instant, c'est plutôt bien parti. Et j'ai même le droit de me gameller en beauté. L'addition de la journée, à part une terrible frustration en allemand "Putain, une minute trente de film et elle arrête déjà pour nous faire noter du vocabulaire pendant un quart d'heure !" mais partagée avec Diane, ça en devient génialissîme. Demain soir, on a le script complet de la pièce de théâtre de cette année, libre à nous d'établir une liste de nos volontés. En parlant de liste, la prochaine fois que j'arrive à saturation j'essaierai de brûler mon tas de problèmes sur papier, ça pourrait être sympa et qui sait, efficace. Et en parlant toujours de liste, celle d'aujourd'hui est tellement normale que je n'arrive pas à la dresser. Dresser parce que dresser une liste, c'est comme dresser une table, hein. Sinon pour parler un peu de narcissisme et parce que ça fait longtemps que je n'ai pas mis de photo de moi toute récente, j'ai remarqué que je préférai mon reflet dans le miroir q'une photo avec ma tête dans le bon sens.
A vous de deviner quelle est ma tête normale et quelle est celle que je préfère. Oui c'est très ludique.
Mercredi 24 septembre 2008 à 18:32
I'm taking a ride with my best friend, I know she'll never let me down again. Et "again" n'est là que pour la rime. Et il y a les neurones qui fondent et il y a ce putain de ciel bleu au-dessus de nos têtes, et les lampadaires encore allumés qui ramènent loin, loin, et je cours en chantant dans le froid du matin, en retard. Du bien et du mal en même temps, rappelez-vous le péché originel. Et quand tout est mêlé, je ne retiens que la fin, et c'est exténuée que je vais me coucher, maussade. Il y a les enchaînements Raphaël-Niko-Valériane-Fanny-Maxime, et les Niko-Diane-Quentin-Léa-Carolyne. Forcément il manque un bout dans l'une ou l'autre. Deux heures pour s'échaper, ce n'est pas suffisant. Entfliehen. La langue allemande me hante, pourtant je la déteste, des idées funestes me hantent, à la maison on n'entend parler que de crise, au bahut la conversation va du racisme à l'arme atomique en passant par l'apocalypse de 2012, et je me glisse sous les draps avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête, comme si la ménace était réelle, et que plus rien, une fois seule dans mon lit avec mes pensées, ne pouvait me rassurer. Mes amis, il paraît que nous sommes en plein déclin. Cela me coûte de la patience, et je deviens irritable et irritante, sarcastique, et quand chacun fait la gueule dans son coin, c'est la lutte entre le repenti et la rage dans mon esprit. Un coup gamine un coup dominatrice. Ce n'est pas MOI. La tension est palpable, partout. Tout le monde est sur les nerfs, ah là là la première qu'est-ce que c'est chiant, OUI vous devez vous dire que si j'en parle tant que ça c'est que ça ne va vraiment plus et OUI je vous emmerde. Enfin non. Mais j'emmerderais bien quelques volontaires histoire de faire passer le stress passager. J'ai encore une question. Pourquoi a-t-on toujours tellement peur de perdre l'amour, à tout instant, alors que nous ne doutons jamais de l'amitié ? Allez savoir. J'offre mon chewing-gum au cassis prémâché à celui qui me donnera une bonne réponse. Bon d'accord ça va plutôt vous décourager, alors je vous le dis tout de suite, je ne vous donnerai rien du tout. Oui, ce soir encore, c'est du lourd. Je vous quitte avant de transformer l'article en charnier alphabétique.
Mardi 23 septembre 2008 à 19:18
J'ai écrit "une fourmi" avec la touche alphabet de ma calculatrice, histoire de me surprendre moi-même au moment de l'allumer pour taper je-ne-sais quelle fonction et de me faire sourire. Oh mais ça n'a pas surpris que moi ! Mon prof de maths m'a emprunté ma calculette, "Tu permets ?", a appuyé sur ON et a lu "Une fourmi ?". Il a souri, j'ai éclaté de rire, et j'ai senti le ridicule fondre sur moi. En plus personne autour de moi ne pouvait comprendre le délire de la fourmi, bien entendu.
Le service après-vente des pièces rapportées a constaté un élan poétique d'un inconnu dans la boîte à commentaires de l'article précédent, entraînant un élan de colère de la part du monsieur qui ne laissera personne réciter des poèmes érotiques à sa chérie (encore heureux, en fait). Le genre de commentaire qui, par ce qu'il implique, ne gâche pas du tout une journée. Merci monsieur le poète inconnu, vos intentions étaient louables, mais la prochaine fois que l'autopublicité vous tentera, vous saurez qu'il ne faut pas écrire à un "tu" si l'on peut croire que ce "tu" c'est moi. Il va donc de soit, afin de satisfaire le plus de partis possible, que je supprime le-dit poème qui, c'est ma conclusion, ne peut être mal pris que par celui qui m'aime, et très mal pris, justement parce qu'il m'aime et que c'est lui que j'aime. Bon. Si vous n'avez rien compris, ce n'est pas grave. Si quelqu'un a une objection, je baisse les bras. Enflammez-vous si ça vous tente, je promets que je n'y suis pour rien. Moi, je sais ce que je pense, et ce que je pense c'est que j'aimerais que toutes les fins de journées au lycée se terminent comme celle d'aujourd'hui, loin de tout, probablement près des fourmis.
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