Vendredi 31 octobre 2008 à 14:25

Euh, dites les amis, ça veut dire quoi "Les blogs à l'affiche de cowblog aujourd'hui" ? Non parce que, parce que soudain j'ai vu mon nom (enfin, mon pseudo) dedans et je sais pas comment l'interpréter. Dites, EST-CE QUE C'EST BIEN ? Ou est-ce que ça s'affiche seulement chez moi ?

Enfin bref. Aujourd'hui est un jour important ; autrement dit, il ne me reste que quatre jours pour dormir et... faire mes devoirs. Ha ha la bonne blague. J'aurais du commencer dès le début tant que mon cerveau était encore branché en mode réflexion, mais il y avait cette petite voix dans ma tête qui me disait de me reposer maintenant bordel, et puis Maxime qui est arrivé en vélo pour la première fois, bravant l'autorité parentale, et ça, c'était une surprise emballée avec des rubans de soie (elles sont belles mes comparaisons...). Donc, je disais, j'ai une certaine quantité de travail (par rapport à d'autres je suis plutôt épargnée) à placer sur le temps qu'il me reste, quelque part entre rendre visite à Diane, maquiller le petit frangin pour Halloween, regarder Desperate Housewives, passer l'aspirateur, aller au cimetière en famille pour la Toussaint et boire une tisane chez les grands-parents, louper une fête pour la raison précédente, voir Niko et Léa pour constituer l'herbier (?), ce qui peut être classé dans la partie devoirs. Que du bonheur.

Mais tiens j'y pense ! C'est l'heure de faire un petit bilan de ces deux premiers mois en classe de première S. Alors. Classe sympathique - là je crois que ce bilan, je vais le faire en parallèle avec mes archives de l'année dernière, parce qu'il me semble que je trouvais aussi ma classe sympathique en début d'année, alors que je ne la supportais plus à la fin. J'ai trouvé l'article : je n'avais pas beaucoup de devoirs et je craignais d'en prendre plein la gueule en première (qu'est-ce que j'étais perspicace), j'étais toute contente de cotoyer Diane, je râlais déjà à propos d'un certain prof dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom, Monsieur K. racontais déjà des conneries, le-lycée-c'est-trop-cool, et, merde alors je l'ai donc dit, ma classe me plaisait. Oublions le bilan de la Toussaint dernière mais partons quand même de ce point : j'aimais bien ma classe de seconde. Qui s'est avérée au cours de l'année remplie d'abrutis (à moins que je sois la seule véritable abrutie, étant donné que certains la citaient comme une super classe, n'inculant même pas la moitié des élèves dans la catégorie super). Est-ce que ma classe actuelle est-elle aussi remplie d'abrutis en voie d'apparition ? J'espère pas. Evidemment elle n'est pas homogène, mais franchement, avez-vous déjà vu une classe entièrement soudée, sans un seul boulet, sans une seule associale ? Je m'autorise à proclamer que ça n'existe pas, pour la simple et bonne raison que tout le monde ne peut pas aimer tout le monde. Mais ma classe ne me semble pas si hétérogène que ça, dans le sens où même si chacun a ses copains parfois bien définis, on ne se retranche pas en clans. Du moins pour l'instant. Pour commencer, nous avons tous en commun un semblant de centre d'intérêt : nous avons tous choisi d'aller en S. Ce qui signifie que nous avons tous une préférence ou des facililtés pour les matières scinetifiques. Il y a cette année un certain nombre de "têtes" dans ma classe ; les bonnes notes étant relativement étendues entre les gens, je trouve que les étiquettes d'intellos sont moins adhésives. C'est cool. Puis il ne faut pas seulement parler de la classe dans ce bilan, je ferais court sur l'emploi du temps nickel et l'équipe éducative de choix (à part certaine(s) exception(s)), abordons maintenant les changements. Roulement de tambour... Je passe mes journées aux côtés de Niko, Léa et Raphaël. Raphaël est chiant quand il reprend les expressions débiles de l'année dernière qui-ont-transformé-ma-classe-en-un-ramassis-de-crétins (sauf exceptions bien sûr), mais sinon il est plutôt marrant. Léa est une dictatrice en puissance qui aime qu'on le lui rappelle et qu'on la traite de perverse ou de nymphomane, alors qu'elle brandit sa virginité comme une preuve de bonne santé mentale ; je l'appelle Brich, lui gueule dessus pendant le volley parce qu'elle discute tout le temps avec Quentin au lieu de regarder du bon côté du terrain, avec Niko on lui parle de son corps et elle fait semblant d'en avoir marre, sauf qu'il suffit qu'on se tourne vers elle pour qu'elle braille "Arrêtez de mater mes seins !", bref, elle est insupportable et ça lui plait. Quel portrait élogieux ! Non mais je l'aime bien quand même la p'tite Brichi. Oui parce qu'elle est aussi toute petite. Et avec Niko, on passe notre temps à parler de nous et des gens comme deux gros narcissiques. Quelle mauvaise influence sur moi. Diane est à côté de moi en allemand, on pique des fous rires parce qu'on arrive en fin de page, on décompresse. Je vois mon chéri tous les mardis pendant deux heures, plus les récrés, quelques midis, et le lundi une semaine sur deux. Ce n'est pas énorme mais on s'est prouvé hier qu'on peut tenir deux mois en se voyant épisodiquement, et être toujours amoureux comme au premier jour. Le boulot, n'en parlons pas, vous avez compris qu'il y en a, mais j'ai remarqué aussi que le travail est récompensé. Pour la première fois de ma vie, j'ai eu du mérite. A part ça, la vie continue, le théâtre se concrétise, on voue un culte à certains anciens profs "MONSIEUR K !", et comme c'est les vacances, je vais arrêter de parler d'école.

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Jeudi 30 octobre 2008 à 17:47

La journée parfaite. Toi, moi, la maison, et des tagliatelles au saumon. Un vrai délice. Je t'aime plus qu'on ne peut l'écrire. Merci.

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Mardi 28 octobre 2008 à 18:47

<< Alors la femme a aussi besoin de compréhension. Et pour ça, on pourrait la comparer à une vague, non une vague pas une vache ! Parce qu’une vague, y a des hauts et des bas ! Dans les hauts, comment ça marche : « Oh la vie est belle ! Je t’aime, c’est merveilleux, qu’est ce qu’on est bien ensemble, mais oui j’vais le faire, y a pas de problèmes ». Et puis à un moment donné - et dans l'esprit masculin sans aucune raison particulière - tout d'un coup y a plus rien qui va ! Et comment on va remarquer ce changement de cap, ce changement d'humeur ? Bah c'est à ce moment qu'une femme va commencer à parler de plein de problèmes et va utiliser ce qu'un homme prend pour des exagérations ! Elle va utiliser des mots comme  toujours, jamais, personne, tout le monde ! : "C'est toujours la même chose ! Tu ne fais jamais rien ! C'est moi qui fais tout ! Personne ne m'aime ! Ça n'ira jamais !". Et à ce moment là, les hommes vont faire la chose la plus dommageable dans la relation, ils vont tout mettre en œuvre pour couper la vague.
1ère Étape: il arrive gentiment avec la solution au problème : « J’en ai mare de mon boulot » « Tu n'as qu'à chercher un autre travail ! » Y a pas de problème : y a que des solutions ! Y a qu'à ! Faut qu'on ! Il suffit de !
2ème Étape, quand il voit que ça marche pas parce qu’elle continue à parler de tous ses problèmes, il va alors utiliser de petits mots gentils et rassurants du genre : « Ca ira mieux demain ! Ne t'en fais pas! Vois le côté positif des choses ! Ce n'est pas si grave que ça ! » C'est dit sur un ton un peu mielleux un peu paternaliste, un peu condescendant. Ça l’énerve deux fois plus !
3ème étape, alors après quelques années il va directement à la troisième étape, il prend des raccourcis : il l'engueule ! « C'est quoi ton problème ?! T’as tout pour être heureuse et tu ne l’es pas encore ?! Qu'est ce qu’il te faut de plus ?! T’es dépressive, cyclothymique ? Tu dois avoir un problème, va voir un médecin, va te faire soigner ! » Et parfois ça va même encore un peu plus loin : "Vas-y ! Ca va j'ai compris, t’as tes règles dans deux jours !" On n’est pas toujours élégant dans ces moments là !
A la 4ème étape, et là aussi après quelques années il va tout de suite à la 4ème étape : il se barre en disant : "Si c'est pour me parler comme à un chien, j’préfère aller faire un tour dehors et je reviendrai quand tu seras calmée ! Merci !"
En fait messieurs, aucune de ces stratégies ne fonctionne! Pourquoi ? Parce que l'erreur à éviter a tout prix dans la relation : il ne faut absolument pas couper la vague ! Ce qu'il faut faire c'est quoi ? Surfer ! Il faut l'accompagner dans la descente. Ca veut dire qu'il faut qu'un homme comprenne que quand une femme descend cette vague, elle n'est pas dans un côté masculin rationnel, elle est dans son coté féminin émotionnel ! Et ce qu'elle demande à ce moment là est de se sentir comprise dans les émotions qu'elle vit. Dans ces moments là il faut vraiment écouter et la comprendre. Et la bonne nouvelle messieurs, c'est qu'une fois qu'elle touche le fond, elle remonte ! Mais les hommes font l'erreur de prendre au sérieux tout ce qu'une femme dit quand elle descend cette vague, personnellement comme une critique, comme un reproche ! Et ils vont donc vouloir évidemment se justifier :« Mais non je ne suis pas le salaud que tu es en train de décrire : regarde, y a ça et ça qui va bien. S'il te plaît, sois heureuse, y a aucune raison que tu sois malheureuse! »
Et c'est là une clé dans la relation : il faut véritablement qu'un homme apprenne que quand une femme descend la vague, ça a le ton de la critique, ça a les mots de la critique, ça a tout d'une critique … mais ce n'est pas un critique ! Et il faut qu'un homme se l'ancre bien dans le crâne, parce que c'est quand même extrêmement bien imité mesdames ! Vous êtes très très fortes ! Parce que quand elle nous dit: « y a personne qui fait jamais rien dans cette maison », on pourrait peut être se sentir un petit peu visé si on était parano ! Et pourtant c'est pas le moment d'aller expliquer tout ce que vous avez fait la semaine dernière ! On s'en fout de qui a fait quoi dans ces moments là ! Elle est pas dans une discussion rationnelle, elle est dans ce besoin féminin d'ouvrir les vannes pour lâcher le trop plein émotionnel accumulé! Et messieurs cela n'a rien à voir avec vous. C'est une bonne nouvelle quand même non ?! "Oui mais alors, si ça n'a rien à voir avec moi, pourquoi est-ce que j'irais me prendre ce paquet de sable dans la figure alors que j'y suis pour rien ?! Qu'elle aille faire ça ailleurs : c'est pas mon problème ! Quel est mon intérêt la dedans ?" Votre intérêt messieurs c'est que tout simplement si vous ne le faites pas cet accompagnement là, qu'est ce qui se passe ? Le sable monte, monte, monte, elle devient de plus en plus aigrie, frustrée et difficile a vivre ! Et à un moment donné : Mont St Michel ! Totalement ensablée. C'est là qu’elle va prendre la décision de partir parce qu'elle aura à ce moment là acquis la conviction qu'elle ne se sentira jamais comprise. Alors pourquoi rester ? Si vous l'accompagnez régulièrement dans la descente, si vous faites en sorte messieurs qu'il n'y ait pas de sable dans la vague, c'est quand elle remonte que vous allez le récupérer au centuple, car alors là, amoureuse comme au premier jour, elle sera ravie de vous donner ce dont vous avez besoin. Donc messieurs en un mot, il faut draguer très régulièrement… juste le sable évidemment ! >>

Pensons à apprendre nos textes. Nous devons apprendre nos textes ! Il faut qu'on apprenne nos textes ! Je dois apprendre mes textes ! Et je partirai à la recherche de ma tagboard une autre fois. Excusez cette marge très moche.

Lundi 27 octobre 2008 à 14:45

Bon. Reprenons à zéro. J'avais déjà essayé de hurler d'horreur vendredi soir mais mon article ne s'est pas posté, ont ensuite suivi de longs bugs et l'anniversaire du petit frangin à fêter. Je disais donc : AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH, mais c'est affreux ! Il y a d'abord eu ce dégoût inspiré par une déco à tendance skyblogienne (seulement un peu, mais on s'en est tout de même rapproché), ensuite la panique total car mon blog refusait de se transférer de la v2 à la v3. Pendant un petit quart d'heure, j'ai craint que deux ans et demi de souvenirs en détails se soient évaporés dans la nature. Et puis le miracle a eu lieu, j'ai pu reprendre les rênes de Citron-ciboulette. J'ai d'abord constaté que le blog lui-même avait été quelque peu endommagé, ce devrait être facilement réparable, par contre un truc qui me reste en travers de la gorge, même si c'est bien pratique, c'est que maintenant, quand on appuie sur la touche espace, on retourne à la ligne sans laisser d'espace. Evidemment c'est mieux comme ça (le nombre de fois où je me serais bien passée de ces espaces imposés dans des dialogues), mais du coup, ça marche aussi pour tous les articles qui ont été écrit. Ce qui veut dire que tous mes articles (et tous les vôtres) sont ratatinés en petit tas. Non mais vous m'imaginez en train de modifier 730 articles pour aérer la présentation ? Heureusement, il y a au moins possibilité d'y remédier. Pas comme pour le site lui-même. J'avoue que j'ai peur de me faire virer (est-ce que c'est possible ?) en dénigrant ainsi les efforts de génies informatiques qui me permettent de m'exprimer, mais franchement, je suis déçue. Je ne m'y retrouve plus, les trucs les plus évidents sont planqués, plein de nouvelles options inutiles ont été rajoutées (pour moi, tant que je peux écrire sur un blog décoré par mes soins, tout va bien), la présentation se rapproche, comme je l'ai déjà dit, de celle de Skyblog, alors qu'elle était très bien avant, et en plus, plus un seul chapeau, plus un seul cowboy. Aurait-on oublié la période de c0wb0ys, avec des zéro avec la place des O ? Non ce n'était pas si compliqué à expliquer. Aurait-on oublié ses origines ? (oui j'en fais beaucoup je sais). Enfin bref. Et je déteste la nouvelle manière de choisir la couleur du texte. Non seulement les possibilités sont réduites mais en plus ça met deux fois plus de temps car il faut sélectionner la couleur à chaque fois. Il me faudra du temps pour m'y faire. Surtout que j'ai été quelque peu sur les nerfs de ne pas pouvoir écrire, oh bien sûr j'aurais pu utiliser du traitement de texte et le publier plus tard, mais à quoi bon ? Je raconterais ma vie plus tard. Il y a des histoires de renard, de surprise et de famille. J'ai envie de casser quelque chose.

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Dimanche 19 octobre 2008 à 18:39

J'ai la tête explosée d'avoir trop lu, écri, réfléchi, courbée sur mon bureau. Et se planter devant l'ordi ça n'arrange que la position de la tête. Et j'ai un doute sur l'orthographe de "écri" et "réfléchi". Lise découvre le travail ! Ha ha, c'est la révolution industrielle les amis. Il s'agit de ne pas se planter et de remonter un peu. Je fantasme de rattrapper Mathieu avec sa gueule de faux modeste et de lui dire "T'as vu, je commence à me réveiller." parce que les "Je croyais que t'étais forte", merci bien. Enfin bon. On pourrait appeler ça un retour à l'étiquette. C'est mal et ça n'a rien à foutre là. Je dois quitter le PC pour continuer la course de la journée sous la douche. Je ne suis même pas sortie ce weekend et je me sens comme un vieux tas. Ca gueule à côté et j'ai la tête à l'envers. A bientôt les petits.

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