Vendredi 25 janvier 2008 à 19:27
Le vendredi, nous avons instauré deux traditions. La première, c'est celle du vendredi de semaine B, qui consiste à se rendre au Inter de 11:00 à midi pour acheter des saucissons, des Crunchips et du faux Ice Tea afin de se taper un apéro de gros avant la cantine. Pour la deuxième fois, on a embarqué Charline avec nous, ou plutôt on l'a adoptée, désormais, il y a intérêt à ce qu'elle reste avec nous pour ce moment devenu traditionnel. Charline, c'est une fille que j'ai détestée au premier regard. Rien que des préjugés, tout ça. J'ai vite vu qu'elle cachait sa véritable personnalité derrière sa carrapace, mais je n'arrivais pas à fixer mon opinion. Et c'est venu tout seul. A partir du moment où elle a commencé à me sourire. Ou même à me peloter le cul à la piscine. Charline, c'est une fille adorable en fait. Sans le "en fait". Charline, c'est une fille adorable tout court. Dans mes souvenirs de rentrée, ce sont d'autres personnes que celles que je connais que je vois. Charline, je suis heureuse d'avoir découvert sa vraie personnalité (enfin je pense ?), je me suis rendue compte que sinon je serais vraiment passée à côté de quelque chose. Voilà, c'était la partie introduction-de-nouveaux-amis-dans-mon-monde de l'article. (Ce n'est pas pour autant que j'en oublie les autres.). Maintenant, revenons-en à nos moutons. Après avoir pris un apéro qui cale déjà bien (même si c'est Maxime qui boit les trois quarts de la bouteille alors qu'on est quatre), y a le repas, le théâtre, gna gna gna. Vient ensuite la deuxième tradition. Mais celle-là vous la connaissez déjà. Je vous fais chier avec tous les vendredis du mois depuis deux mois et demi moins trois semaines. J'enlève les trois semaines parce qu'avant ce terme je cachais ce que je faisais de mes vendredis. Mais maintenant, impossible d'y échapper sur ce blog. Le vendredi après-midi, c'est mon chéri et moi. Rien que mon chéri et moi. Sa peau, ses cheveux et ses yeux qui brillent. "Comme t'es beauuu !" Tout ça c'est tout doux, et je hurle de rire, et j'ai un affreux suçon dans le cou.
Une vieille photo, du premier Friday chez moi.