Bon les gens, j'vous laisse quelque peu. La bédé-méchante-mais-pas-trop, c'est pas pour tout de suite, j'ai plein de petites choses à faire sur l'ordinateur pour que ce soit présentable, à commencer par repasser sur les contours du dessin original, qu'on puisse au moins y voir quelque chose au scanner (on est pas sorti de l'auberge). Je m'en vais passer trois jours à Hegenheim avec elles (mais sans le petit Bertrand). Ca va être chouette. See you later alligator.
Mardi 29 juillet 2008 à 12:40
Hier matin, j'ai été réveillée à neuf heures par un grand BANG. On m'a appris plus tard dans la journée que le p'tit frangin avait laissé tomber le couvercle des toilettes. Rien d'alarmant, donc, ça arrive à tout le monde, moi aussi il m'arrive de commettre ce genre de bêtises qui font du bruit, tard le soir quand le lutin des bois est au lit. Sauf que ce dernier ne s'est pas arrêté là. Le concert de ses pas dans la maison résonnait comme un troupeau d'éléphants lancés au galop pour faire des travaux d'aplannissement. Ma mère s'est levée elle aussi, discrète comme une souris, et si j'ai su qu'elle était sortie de sa piaule, c'est uniquement parce que le nain lui parlait. Et quand il ne martelait pas le sol de ses pieds et qu'il ne braillait pas, il cognait sa cuillère comme un fou contre son bol pour manger ses céréales. Je l'entendait hurler pendant qu'il s'habillait dans la salle de bain, et comble de l'horreur, il est sorti de la pièce en mugissant de sa petite voix stridente et a dévalé les escaliers dans un vacarme digne d'un bombardement, pour sauter la dernière marche avec toute la délicatesse qui est sienne. J'peux vous dire que j'étais de bonne humeur du fin fond de mon lit. Ce matin il en a rajouté une couche. Je me suis cette fois réveillée à dix heures au bruit grâcieux soit de ses pas, soit d'une porte qui claque. Comme hier, rien d'encore très grave. Sauf que ça ne faisait pas deux secondes que j'avais repris conscience que "Allons enfants de la patriiiiiieeuh..." Oui, mon petit frangin se sent obligé de me réveiller le matin au son de l'hymne national, et pas à petit volume, s'il-vous-plaît. Heureusement la voix de ma mère a surgi de je-ne-sais-trop-où pour lui intimer de se taire. Il a repris la Marseillaise en marmonant tout de même assez fort pour que je puisse l'entendre. Et quand, il y a trente minutes, je lui ai dit "Salut enfant de la patrie", il a répliqué qu'il n'avait nullement chanté ça. Soit disant, c'était "Amour sacré de la patrie".
Lundi 28 juillet 2008 à 19:18
Prendre des photos pour servir de modèle à un dessin n'aboutit pas toujours à un résultat négatif. Il résulte parfois des photographies improbables, qui n'ont pas grand chose en commun avec ce qu'on déisre dessiner, et qui sont pourtant bien plus intéressantes. Bon, bien sûr, vous pouvez aussi trouver ça complètement moche, cependant, en noir et blanc ça n'arrangerait pas les choses. Vous comprendrez le sens de ma drôle de position en lisant la bédé que je vais bientôt poster, oui oui, c'est affreux dans l'art de l'affreux, mais j'ai fait ce que j'ai pu, je ne suis pas spécialiste pour reprendre les personnages dans des situations différentes. Allez hop, je scanne, j'essaie de rajouter quelques touches de couleur, j'organise, et je vous balance ça.
Samedi 26 juillet 2008 à 19:18
"Mais oui, c'est une super idée, allez viens chérie, j't'emmène en Tunisie à la fin du mois !"
Plein de grands rêves dans la tête, des petits aussi, à plus courte échelle, mais tout aussi présents. Je suis vraiment intoxiquée, quelque chose de beau. Oui, beau, c'est un très bon mot, quoique vague. Beau, ça veut dire beaucoup de choses, et en même temps si peu. Beau, ça vous fait penser à un paysage montagneux, marin, campagnard, peu importe ; naturel, quoi ; à un coucher de soleil, au printemps, à une nuée d'oiseaux... Après la poésie, vous pouvez trouver beau quelque chose créé de toutes pièces par les hommes, ces salauds de dominateurs du monde. Une construction, une oeuvre d'art, mais aussi le cinéma et la musique. Beau, ça s'adresse aussi aux êtres, aux humains qui attirent notre regard admiratif et bien sûr aux animaux élégants (pour ceux qui arrivent à apprécier au moins leur vue). Beau, c'est un mot qu'on utilise tout le temps, pas seulement pour parler de choses qu'on a vues, mais aussi de celles qu'on a ressenties. Et là, ce que je ressens, pas la peine de dire que c'est inexplicable, on en a entendu, des histoires sur l'amour et ses ravages, et sans savoir pourquoi, des fois on pense que c'est exagéré, d'autres fois on y croit. Ici, maintenant, j'ai mes raisons de dire que rien n'est exagéré et que oui, j'y crois.
Vendredi 25 juillet 2008 à 14:06
Je ne m'attarde plus ici tous les jours, que voulez-vous, c'est les vacances, les vraies, celles où il fait beau et qu'on a envie de passer toute la journée dehors. Je préfère lire, peindre, prendre des photos et manger des groseilles toute la journée plutôt que de camper devant un ordinateur à l'abri du soleil. Les meules de foin sont faites derrière chez moi, les chats furettent dans l'herbe rase, tout est joli, et je vous laisse, on m'attend.
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