Dimanche 30 septembre 2007 à 18:03

Et l'on en vient même à se dire que les weekends, c'est nul à chier. Non mais sans rire, si au moins je pouvais dormir correctement, mais non, faut qu'je sois à demi consciente. "Mais attend, tu verras, ton organisme il va s'habituer à ce que tu te lèves à 6 heures le lundi, enfin nen, c'est une fois sur deux alors ça va être compliqué." Pauvre organisme, d'ici à ce qu'il comprenne les "fois sur deux" du lundi et du vendredi, j'ai pas fini de me réveiller avant 7 heures. En venir à attendre la reprise, c'est quand même moche. Surtout que les cours, ils sont pas tous aussi bien les uns que les autres, mais ça, c'est comme toujours, les gens c'est pareil, on passe pas toujours les mêmes joyeux moments avec eux, je sens que je vais m'arrêter ici sinon je vais enchaîner les phrases qui n'ont aucun sens. Quoi que j'aime bien faire ça. Raconter n'importe quoi. On va dire que ça me correspond assez. Et parler pour moi-même aussi, le genre de truc qui vous sert à rien. Alors on a plus rien à se dire.

Hugh les amis.

Quel homme ! Enfin, presque.

Samedi 29 septembre 2007 à 13:11

<< Au fait, vous savez qu'on va au resto demain soir ?

- Hein ?

- Ben oui, on est invités aux soixante-dix ans de Daniel.

- Quoi ?!?

- Ah oui, c'est vrai que j'aurais p't'être mieux fait de dire que tu viendrais pas.>>

P't'être, ouais. J'hallucine. Le week-end c'est fait pour dormir, et tous les samedi soirs il s'passe aut'chose. Et le vendredi, en plus, faut négocier pour éviter le rugby. Moi j'vous l'dit, le week end c'est vraiment nul (et vas-y que j'mets plein d'apostrophes). En plus je sens que je n'aurais pour seule compagnie que ma petite cousine Camille que j'adore [Pas d'insultes, non, pas d'insultes]. Vous me soutiendrez moralement, hein ? J'ai pas envie de tomber de sommeil et d'ennui sur la table. Par contre si je rencontre un deuxième Nicolas aux yeux charmants, je vous donnerai des nouvelles.

Vendredi 28 septembre 2007 à 18:59

La journée était harrassante. La seule heure de cours a été remplacée par une réunion d'information sur le tabac. Mais à 12h15, le bus nous attendait. Direction Masevaux, sous le crachin. Pour redécouvrir, d'un autre oeil, le collège et sa cour si bruyante. L'envers du décor. Un cours de Jorgi avec des cinquièmes qui se lèvent comme des p'tits soldats à l'entrée de la CPE. On les aura un peu dévergondés. Dans la classe, rien n'a bougé, le Petit Renard nous regarde toujours de son air de pitié, et le est bien rangé dans son armoire. Enfin, jusqu'à ce que j'ouvre la fameuse armoire pour me rappeler de ce que c'est, que de lancer le grand cube de mousse jaune. Et après le prof d'allemand, la prof d'anglais. "Hello !", et la discussion était partie. Et quand je parlais d'envers du décor... Jamais je n'aurais pensé que je reviendrais au collège en tant qu'ancienne élève avec une amie, et qu'on passerait deux heures dans une salle de classe pour nous toutes seules, une radio, un CD de Queen, les clés des chiottes de l'étage normalement réservés aux urgences, et bien sûr, le tableau et toutes ses craies. C'est ça, quand le papa de ton amie est prof. "Un arc en ciel, rainbow, en anglais, arco iris, en espagnol." Le cours d'anglais n'a pas fait long feux, sur l'ardoise géante. Nos mains expertes (ouais, on va dire ça comme ça) se sont chargées d'une déco plus harmonieuse, et nos pieds, eux, se sont promenés sur les tables, en rythme avec la musique. Ouais. Les collègiens étaient en cours, et nous, on dansait sur les tables. Bilan de nos quatre heures chez Conrad Alex' Gérard : retrouvailles avec les profs d'allemand, anglais, maths et SVT, petit apperçu de ce que c'est de disposer d'une salle, de son matos et du lavabo de l'étage, et...j'ai vu l'Ange !(L'ANGEL'ANGEL'ANGEL'ANGEL'ANGE)

On a pas toujours besoin de mettre de la magie dans les choses ordinaires. On peut aussi faire des choses pas très ordinaires.

Mercredi 26 septembre 2007 à 18:53

En fait le monde est vraiment petit.

Mardi 25 septembre 2007 à 19:02

En fait si je vous racontais ma vie actuelle, ce serait trop compliqué. Par exemple la plus grosse embrouille du monde qui a débuté il y a deux semaines jour pour jour, heure pour heure, minute pour minute. La grosse embrouille parce que vous êtes persuadée que le jeune homme a flashé sur vous mais qu'en fait y a une copine qui lui tombe du ciel et que pendant ce temps ben ça y est vous vous êtes déjà trop attachée. Bon d'accord vous avez rien compris mais c'est pas grave. Ce qu'il faut retenir c'est que j'ai commis une erreur de jugement monumentale. Quoi que, j'insiste, on dit pas "Lise je veux être avec toi !!!!! Ca fait que 3 heures et j'tiens déjà plus !" à une simple copine. Si ? Non. Soyez gentils, vous êtes tous d'accord avec moi. Enfin, toujours est-il qu'il y a avait une erreur monumentale dans l'histoire. Je sais pas si vous voyez le genre, la fille qui perd tous ses moyens et qui part dans une longue explication de tout ce dont elle a réussi à devenir accro. Je ne sais pas qui était le plus à plaindre dans l'histoire. Lui ou moi. En tout cas on était nuls. On l'est peut être toujours un peu, mais juste un peu alors, parce que la complicité dans ton regard gnagnagna. Mes mots préférés de la journée : "nul" et "gnagnagna". Vous imaginez un peu le niveau. "Je suis à l'apogée de la nullité, et toi, t'apportes ton bouquin d'SES ?!?" Non franchement. Je ne crois pas que cet article ait été écrit dans le but d'être compris. En plus maintenant que j'ai écrit cette phrase je trouve plus de suite. On s'arrête là ? On s'arrête là. Et p'tain, souris encore.

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