Lundi 29 octobre 2007 à 16:50

"Putain, faut qu'j'te le dise en quelle langue ?"

Et mon coeur bat, bat, bat. It's never sure, it's never pure it always hurts. On se fera mal, toujours. Jusqu'à la fin de l'année c'est inévitable. Comme ça. C'était inévitable.

Samedi 27 octobre 2007 à 19:06

Vendredi 26 octobre, dans les environs de 19:30.   

Ca y est, je l'ai. Je l'ai. Je le caresse du bout des doigts. Mon Harry. Mon dernier Harry. Je me suis jetée sur le canapé dans l'intention de me laisser abrutir par les sottises diffusées à la télé, et mon frère a dit : "T'as vu?". Je n'ai pas compris, il a désigné la table basse, et là je l'ai vu. Je suis restée figée, peut être que ma bouche était ouverte. Il était là, tout neuf, tout propre, tout sage. Les lettres dorées encore intactes. Mon dernier Harry.

Je n'suis pas prête. Je dois d'abord finir Thérèse Raquin, et j'aurais aimé relier le tome 6 pour me rafraîchir la mémoire. En plus nous sommes en vacances, ce qui signifie que je peux passer mes journées entières à lire, ce qui implique évidemment que je finirai ma lecture terriblement vite. Et moi, j'aime pas les fins. Mais je n'peux pas attendre. Si je ne le prends pas tout de suite, mon père le fera. Et comme le veux la traditon, j'exige d'être la première à découvrir, à fouler ses pages, à abîmer sa couverture à force de le laisser trop souvent ouvert. Harry, mon Harry. Ca fait presque 7 ans que j'ai commencé à l'aimer. En 7 années, 7 volumes plus tard, il ne m'a jamais quittée. J'ai grandi avec lui. Harry, c'est un bout de ma vie. Oui oui carrément. Je fais dans le sentimentique et romantal ce soir. Mais c'est Harry, quoi. Mon pote Potter.

Vendredi 26 octobre 2007 à 18:25

Et en plus il paraît que c'est les vacances.

Mardi 23 octobre 2007 à 19:09

Quand je vois les gens avec leurs numéros d'articles en guise de titre... Je n'ai envie de dire qu'une chose... 461 !

Et vlan, dans la gueule.

Mardi 23 octobre 2007 à 18:45

Oui mais là c'est pas seulement parce que j'aime avoir raison. C'est une amertume si douce qui se répand dans mes veines, qui nourrit mon côté cynique. Et ça me fait bêtement plaisir de prouver que je ne suis pas une bouée de sauvetage. Quand on y regarde de près, c'est tellement drôle ce truc qu'on appelle la vie. Ce soir, j'écris pour écrire, parce que j'aime ça, parce que ma bonne humeur entraîne souvent une envie de parler. Et donc d'écrire. Ce soir, je n'ai rien à dénoncer, à part la connerie humaine, mais vu qu'elle fait partie de chacun de nous, on peut la pardonner. Oui, ce soir c'est la vie qui fait courir mes doigts sur mon clavier, et si je ne suis pas épicurienne, alors je ne m'appelle plus Lise. C'est ça le bonheur. Se concentrer sur les choses simples, si simples de la vie qu'on aurait tendance à les négliger. Et pourtant quand on sait en profiter, on y puise une quantité industrielle de nos ressources. La pièce de théâtre se met en place, pas vraiment lentement, mais sûrement, et en ce moment même, j'ai une envie folle d'être entourrée de ces gens ["Basile, on t'a déjà dit d'arrêter de cracher sur les gens ?" "J'y arrive pas"], simulant une photo de classe ou un professeur pourri jusqu'à la moelle. J'ai frappé un garçon, ce midi. Ou plutôt, le prof sadique que j'incarnais a frappé un élève. J'espère pour lui qu'il ne nous arrivera pas souvent de répéter la scène de la gifle plusieurs fois de suite. Le pauvre.

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