Vendredi 29 mai 2009 à 21:31

Il paraît que j'ai l'air de souffrir lorsque je recrache ma lecture analytique. J'utilise pour la deuxième fois des formulations d'examinateur non autorisées au candidat qui me rendent impolie. Ca donne l'impression que je regarde mon examinateur de haut. Je suis bien droite, raide. Je place une distance entre nous avec un air assuré, alors que j'ai des plaques rouges sur la poitrine, les mains qui tremblent, les yeux qui valsent. On ne t'a jamais dit que tu es assez froide, presque hautaine ? Non. Ah si, ça c'est tout Lise ! Elle est insolente. Mais c'est comme ça qu'on l'aime. Je ne montre pas d'enthousiasme non plus, on voit que je suis là parce qu'il le faut. Je devrais y mettre plus d'amour. En fin de compte, je n'ai pas confiance en moi. Cette assurance que j'affiche cache en réalité une grande fragilité.
C'est moi, ça ? Elle m'a analysée, disséqué le crâne, passée aux rayons X. Ah, les oraux blancs devant une vingtaine de personnes ! "On aurait du lui demander si tous les profs font la psychanalyse le jour du bac." J'en suis ressortie complètement vidée (au sens propre du terme, au vu de mon tee-shirt...). Elle dit que je dois être comme au théâtre, quand je me lâche complètement, que je ne dois pas être coincée. Son speech sur ma personnalité multi-facettes a duré presque aussi longtemps que ma présentation. Et à la fin elle m'a dit "Je te mets un 16."
"Pardon ?!" "Ben quoi ? Bon, c'est parce que je te connais. Tu veux que je te donne la note que je t'aurais mise si je te connaissais pas ? Allez, 14 pour le côté coincé."
Pendez-moi, mon insolence me perdra.

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Jeudi 28 mai 2009 à 18:05

A propos de mon dernier article et du logo qui le clôture, je tenais à faire quelques petites précisions. Le Chasty Day est une pure invention, et chasty n'est pas du tout un mot anglais. Ni un mot français d'ailleurs. Chers lecteurs non initiés, je vous invite donc à deviner en quoi consiste un Chasty Day, ou Chasty Morning. Le logo devrait être un indice suffisant. Celui ou celle qui s'approchera le plus du sens véritable remportera un cadeau de son choix (vous avez le droit d'y croire... mais vous pouvez toujours réclamer).

Mercredi 27 mai 2009 à 18:51

Je cherchais une vieillerie sur mon blog que je n'ai pas trouvée, et à la place, j'ai relu mes articles de début seconde, et j'ai presque l'impression que mon écriture a perdu en qualité avec le temps. Le pire, c'est que j'ai placé des mots que je ne connais même pas, ou plus. J'ai des légumes à éplucher et un contrôle à réviser, et à la place, je relis mes vieilles notes, et je me surprends moi-même (j'en ai d'la chance, hein). Et si je suis partie en chasse à travers mes archives, c'est parce que je cherchais des photos pour Quentin, qui a décidé de lire mon blog en entier, dans l'ordre chronologique. Et si je parle de Quentin, c'est parce que j'ai bien envie de lui faire de la pub, parce que Quentin c'est mon copain et surtout parce que Quentin il est doué et parce que j'ai gagné au Chasty Morning d'hier.

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Copyright lui même, cliquez donc.

Lundi 25 mai 2009 à 18:27

Je devrais finir mon devoir maison de maths, et à la place, je regarde des blogs nuls. Sur Terre, il y a deux sortes de gens : ceux qui savent prendre des photos, et ceux qui ne savent pas.

http://img39.imageshack.us/img39/6414/img40142.jpg
 Et pour pas avoir l'air prétentieuse, je mets une photo à la con. J'ai envie de parler de plusieurs choses mais travailler ne serait pas du luxe. Oh et puis merde, demain j'aurais peut être oublié. J'ai remarqué que parmi les gens qui ne m'aiment pas dans la classe, j'aimerais bien que certaines personnes ne me détestent pas, parce que je n'ai moi-même rien à leur reprocher. Et pourquoi je ne leur reproche rien ? Parce que ces personnes ont l'air d'être des gens bien en apparence. Parce que ces personnes sont jolies. C'est dingue. L'amitié (et encore, je ne recherche pas l'amitié) est pourtant censée ne pas être du tout basée sur le physique. Moi qui suis contre la superficialité et la dictature de la mode, je me retrouve face à une vérité dérangeante. Enfin, je ne pense pas que ce soit une histoire d'esthétique, mais plutôt qu'il s'agisse de ce que l'on dégage. La seule véritable personne que je n'aime pas dans cette classe et qui ne m'aime d'ailleurs pas non plus est moche et ne donne aucune envie d'aller vers elle. Mais si cette personne souriait, elle pourrait être jolie. Ce n'est pas parce qu'elle est moche qu'elle n'attire pas, mais parce qu'elle fait la gueule. Après bien entendu, si j'ai dit que cette personne est la seule que je n'aime pas, alors même que je ne la connais pas, il y a un tas de gens dans ma classe que je ne connais pas et dont je m'en fous. Ou d'autres que je connais un peu, et dont je m'en fous bien plus que d'autres que je ne connais pas et que j'aimerais bien apprendre à connaître. A part ça, tous mes amis sont beaux. Où est la morale dans tout ça ?
 

Samedi 23 mai 2009 à 23:33

J'ai fait la fête, j'ai parlé longtemps avec Chloé et Basile dans l'herbe, regardé les étoiles, dansé avec Diane... J'ai marché dans la forêt, j'ai acheté des fringues dont je n'avais absolument pas besoin. J'ai roulé à 15 au milieu des coquelicots, j'ai roulé à 100 sur la quatre-voies. Avec une mono toute gentille qui te pose des questions sur ta vie, qui ne s'énerve pas quand tu n'arrives pas à desserrer le frein à main et qui casse avec toi du sucre sur le dos de ton moniteur précédent, forcément, la conduite c'est tout de suite chouette. Je prends les ronds-points comme un bourrin et j'ai failli me payer un accident en confondant ma gauche et ma droite au moment où je me faisais doubler (et qu'évidemment je ne pensais pas au rétro...), mais je n'avais aucune envie de céder le volant au paysan qui m'a ramenée chez moi. Alors j'ai repris mon guidon et je suis montée à Bourbach-le-Haut, sans foncer dans les barrières cette fois. Si je continue comme ça je vais avoir une condition physique d'enfer ! Mais surtout, j'ai un moral blindé. J'ai retrouvé son putain de parfum. Oui je sais, j'aurais pu me passer du "putain", mais j'aime bien utiliser ce mot pour désigner les choses géniales et inexplicables. Je ferme les yeux et je me laisse porter par les accords, ses accords, mes accords. Valentin Valentin Valentin.

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