Mardi 28 avril 2009 à 22:36

Mon ami le hasard est vraiment un type bien. J'ai vu la pluie, je me suis dit merde. Faites qu'il arrête de pleuvoir, faites qu'il arrête de pleuvoir. Et bien par la seule force de ma volonté, j'ai chassé la pluie. Ne suis-je pas merveilleuse ? Non sans rire. Des fois j'ai vraiment, mais vraiment l'impression que le hasard m'a prise sous son aile. Je touche du bois ! (C'est le cas d'le dire, l'ordi est sur le bureau, mon bureau est en bois, mon bureau est en plein milieu de ma chambre, collé au lit, sous la mansarde vêtue de plâtre, pas loin de l'armoire décollée du mur... j'adore ma piaule en champ de bataille). Je dois avoir une bonne étoile. "Ah ma belle étoile ! Quelques étoiles filantes et toi ma bonne étoile, autour de toutes ces figurantes ...

[...]
J'étais à des années lumières de penser qu'un jour je pourrais y croire,
Ca m'sidère,
Ce désir
 Qui monte en moi."

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Oui, Mathieu Chedid est un de mes nombreux dieus, parmi Bertrand, Matthew et Hubert Félix. Bertrand est un crimminel, Matthew a bouffé pas mal de champigons hallucinogènes dans sa vie, Hubert Félix est un poète complètement déluré, Mathieu est quelqu'un de socialement très bien. A part ça, ce sont tous de véritables génies.

Dimanche 26 avril 2009 à 19:40

J'ai raccroché, j'ai bondis, et je me suis mise à danser sur le trottoir.

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Je me tutoie dans ma tête, je me titille, je me moque gentiment. Parce que je me connais bien, que je sais bien, je sens ce qui m'arrive tout doucement. Cette force délicieuse qui me pousse à tournoyer sur moi même en pleine rue. Ca s'appelle le bonheur.

Samedi 25 avril 2009 à 19:40

En fait, faire du vélo dans la montagne, ce n'est pas bien compliqué. Il suffit de respecter les conditons optimales pour rendre la montée agréable. La descente est grisante. Après que le coeur et l'esprit se soient envolés, la descente permet de décoller réellement. Dans l'euphorie je me retrouve même à rouler sans les mains, en plein milieu de la route, alors que je n'avais jamais réussi à faire ça. Et je chante comme s'il n'y avait que moi. Il n'y a que moi. Lise légère.

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Time to walk
Time to run
Time to aim your arrows
At the sun

Takes it easy, baby
Take it as it comes

Vendredi 24 avril 2009 à 21:17

J'ai commencé le grand déménagement tôt dans l'après-midi. Il ne faisait pas bien chaud, mais à force d'empiler des livres dans des sachets, d'entreposer des boîtes dans toute la maison et de déchirer des sacs pleins au beau milieu de l'escalier, j'ai commencé à m'échauffer. J'ai troqué mon pull et mon pantalon contre un débardeur blanc qui traînait là et un short noir de mon papa. Je me suis dit que mes savates allaient me gêner et j'ai enfilé de minuscules chaussettes. Peut être que j'hallucinais, mais il m'a semblé que le bruit de mes pas résonnait dans ma chambre vide. J'ai fait écouter du Depeche Mode et du U2 à mes grands parents - j'ai été gentille, je leur ai épargné Noir Dés. "C'est quoi cet instrument africain ?" "Ca Mamie, c'est de la guitare électrique." Accroupie sous l'escabeau, des gouttes d'eau assaisonnée à la lessive Saint Marc me tombant dans le dos, j'ai frotté, frotté, frotté avec l'éponge dégoulinante, jusqu'à ce que la tapisserie veuille bien se décoller. Quel plaisir quand ce pauvre bout de papier cède enfin ! Plus tard, je saurais. La tapisserie, c'est chiant, une fois de plus. Mais je vis dans un chantier, et ça me plaît. Refaire les murs, quelle aventure !

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Loose fait des rimes à deux balles.

Jeudi 23 avril 2009 à 20:38


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Hors du temps et de l'espace.

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