Wow, ça fait bien cinq jours que je n'ai pas posté. C'est (presque) une grande première pour moi que de vous laissez à l'adandon pendant les vacances. Mais c'est parce que pour une fois, j'ai de l'occupation. Et quand je dis de l'occupation... attention cela ne veut pas dire que c'est juste pour passer le temps, au contraire. Le temps, j'aurais voulu qu'il s'arrête, avec eux, avec vous... Aujourd'hui j'ai de nouveau mangé chez moi à midi. Cela faisait trois jours que j'étais ailleurs : mardi chez Diane (soulagement de se dire qu'on a fini l'ECJS), mercredi dans la montagne avec des théâtreux, hier chez mon amour. Rien que des choses enrichissantes, du mattage de The Wall mardi aux conseils reçus mercredi et appliqués jeudi. Que dire de cette "radonnée"... d'abord que ce n'en était pas vraiment une puisqu'en une journée nous n'avons passé que deux heures et demi à monter ou descendre la montagne. Il commençait à pleuvoir quand nous sommes arrivés au chalet - occupé bien sûr - surplombant la brume. Difficile d'identifier la vallée là en bas. Il était midi, nous nous étions arrêtés souvent pour ménager le pauvre genoux destroy de Camille, et nous avons déballé sandwiches, carottes, chips, chocolat chaud, soupe, tisane et thé. Après une petite heure, voire plus, à se réchauffer au contenu des thermos, nous avons eu le droit de rentrer. Deux longues tables, un poêle qui ronronnait et répandait sa chaleur dans toute la pièce, quelques cintres sur une tringle pour faire sécher les vestes mouillées. On aurait pu croire qu'on était sponsorisés par Quechua. On était tout mignons avec nos polaires, chaussures de marche et sac-à-dos assortis ! L'atmosphère chaleureuse invitait aux racontages d'histoires tordues et aux confidences. C'était un peu comme une tombée des masques, j'ai adoré. Bien entendu, il a fallu repartir, et sous la pluie, très chers ! Heureusement pour la bande de joyeux que nous sommes, ce n'est pas l'eau qui mouille qui réussirait à entamer notre bonne humeur ! D'ailleurs, dans le tas, il y avait même des adeptes (je ne citerai aucun nom !) ! On avait pas encore émergé de sous les sapins que nos capuches n'étaient déjà plus étanches. Et moi j'ai marché encore vingt minutes, toute seule sous la pluie, au travers de Thann pour aller voir mon chéri. Je n'ai pas regretté. Et c'est le sourire aux lèvres que je suis montée dans la voiture de Pierre pour rentrer. Je ne suis jamais passée par la case je-me-fais-ramener-par-un-copain-en-scooter, mais là, on pouvait dire qu'il s'agissait de la phase au-dessus, genre-j'me-la-pète-j'connais-quelqu'un-qu'à-le-permis mais en fait non ça n'a rien à voir. C'est juste une manière de prendre conscience qu'on grandit. J'ai longtemps eu peur des grands quand j'étais petite. Bref je m'égare totalement là et en plus je sais que nous n'allez pas saisir le sens de mes élucubrations. Mieux vaut raconter ma vie par le menu, même si ça n'interresse que moi, au moins il n'y a pas trente-six façons de le percevoir. Je suis rentrée trempée, presque congelée (le chauffage dans la voiture nous a évité la glaciation) et j'ai filé prendre une douche chaude pendant sûrement une bonne demi-heure ; il fallait du temps pour que les fourmis disparaissent dans mes doigts. Et je ne suis pas tombée malade ! Mais alors les courbatures ! Je n'vous raconte pas ! Ou plutôt si : j'ai les muscles des fessiers qui tirent comme c'est pas permi dès que je marche ! J'étais déjà bien cassée hier en me levant, mais aujourd'hui ça n'a pas diminué. Yahou. Et sinon ben si je me suis levée hier, pour la troisième fois de suite, c'était pour arriver à l'heure chez lui. Là je ne raconterai rien, je me contenterai de dire qu'une fois de plus c'était génial. Que sans lui, sans toi, je ne suis rien. Merci et tout le reste, je t'aime, je t'aime, je t'aimerai toujours.
J'ai aussi vu Bienvenue chez les ch'tis hier soir. L'immense salle de ciné du Kinépolis m'a fait peur, après avoir cotoyé de si près la salle du Relais. Un article long, un de plus. Mais ne pas écrire pendant plusieurs jours, c'est un peu comme une bombe à retardement. J'accumule les choses à raconter, mais ces derniers jours j'ai aussi accumulé les souvenirs dorés. J'ai encore un truc moins doré à raconter, mais il attendra un prochain article. Paraît que je dois encore faire du ménage... et même plus, allez savoir comment j'ai pu perdre le p'tit comprimé sur mon lit ! Les recherches dans les moutons de poussière, c'est pire que joyeux.
Pour coller avec mes racontages, une photo de vendredi dernier, parce que cet après-midi là, je l'ai passé avec tous les gens cités dans cet article
Je ne peux rien rajouté tu as déja tout dis !
=) <3