Je prends enfin le temps de prendre le temps. Non pas que ce soit raisonnable, la semaine n'est pas encore terminée, et la dose de travail était répartie plutôt uniformément, ce qui signifique que j'ai encore du boulot pour ce soir. Mais ce soir c'est jeudi soir, et jeudi soir c'est déjà un peu vendredi, donc la motivation à travailler s'est déjà estompée. Je ne me suis pas couchée avant vingt-trois heures ces derniers jours, à part dimanche soir où c'était tout juste (en même temps quand on commence ses révisions de vacances le dernier jour à 18:30, hein...), et mon réveil étant programmé pour 5:55, ça fait plutôt mal. Surtout ce matin. 5:55, c'est presque sadique comme heure, ça fait seulement cinq minutes de sommeil de moins que si le réveil sonnait à 6:00, mais c'est ce 5 devant, là, qui fout un peu les boules. Enfin. Le plus dur est passé, il ne me reste qu'un contrôle "pas évident, sur toute la chimie", et après, ce sera presque comme des vacances. Le pire et le meilleur, c'était la philo pour mercredi. Bon, je ne suis pas une adepte de la dernière minute au point de commencer une dissertation la veille de la deadline, mais je ne me suis pas non plus motivée suffisamment ces vacances pour faire plus que réfléchir et noter des idées. Mais il faut croire que j'avais plutôt bien réfléchi, parce qu'après m'être assise à mon bureau, j'ai immédiatement trouvé le plan, que j'ai bien détaillé, et je suis passée directement à la rédaction, sans passer par la case brouillon. Je suis habituellement une utilisatrice du brouillon, mais pas la peine de se rajouter du boulot supplémentaire vu le temps dont je disposais. Et peut être parce que je n'ai pas retardé l'action, peut être parce que je n'étais pas fatiguée, mais je penche plutôt pour l'hypothèse de la musique stimulante (c'est hallucinant comme ce CD est motivant sans être déconcentrant, merci Quentin de m'avoir fait découvrir ce que j'ai dans ma CD-thèque, quoi), et bien peut être grâce à tout ça, je me suis amusée. Amusée à rédiger ma dissertation de philo. Il se peut que cette dissertation ne soit pas vraiment formelle, mais au moins, avec les sujets de philo, on peut se défouler. C'est pas avec une dissert' de français qu'on pourrait raconter tout et n'importe quoi. Je n'écris pas le fameux sujet ici, pour éviter de faire comme l'année dernière où j'ai attiré involontairement sur ce blog les gens de ma classe qui avait tapé le sujet de la composition de géo sur Google. Enfin. Il me reste encore un tas de lettres à écrire, à des amis, à une association étudiante, au travail de ma mère pour tenter d'y bosser cet été, ah et puis je dois aussi convaincre mes parents de me laisser gâcher mon potentiel scientifique. Et il faudrait le faire ce soir en fait. Mais vu que je vais boucler mon dossier d'inscription dans quelques minutes, ça ne saurait tarder. Pour la peine, une photo floue avec mon frère, parce que c'est sa présence qui me dissuade de parler d'orientation à table. Il est entré dans une phase où il cherche sans cesse à provoquer... et en même temps, pour la première fois de notre vie, nous pouvons enfin délirer ensemble. Un peu. Et ça, c'est chouette.
Commentaires
Par claire le Vendredi 26 février 2010 à 8:40
oh non :( comme il a grandi !
Par Vendredi 26 février 2010 à 17:35
le C'est exactement ce que je me disais.
Comme il a grandit, mais ou est passé Yannou ?
Comme il a grandit, mais ou est passé Yannou ?
Par Vendredi 26 février 2010 à 19:37
le On voit bien que c'est ton petit frère :)
j'espère que tu lui a mijoté quelque chose de bon !
j'espère que tu lui a mijoté quelque chose de bon !
Par Vendredi 26 février 2010 à 20:05
le T'es quiche ! Ca pouvait être que moi ! "L'avocat du mal" comme le prof de philo, et le jeu pourri du théâtre ça pouvait que être moi !
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