Samedi 5 avril 2008 à 19:29

"La famille joue à la maison." Oui, c'est une famille que l'on est devenus, et c'est notre minuscule maison qu'on a retrouvée, dans la salle poly. Passer d'un public de 500 personnes à un public de 25, ça fait un certain choc. On a joué comme des pieds pendant de longs moment, mais c'est pas grave, sur ma dernière scène, avec Camille et Mathilde, je me suis fait plaisir, comme toujours, on s'est éclatée. "On prend la fin du texte, même si on se régale." avait dit Monsieur lors du filage de mercredi midi. Oui on s'est régalés. La journée au Relais restera pour moi, comme pour beaucoup d'autres, une des plus belles journées de ma vie. Il n'y a pas eu un seul problème de société ce jour-là, pas une seule fausse note. C'est une famille idéale, une famille d'amitié et de passion pour le théâtre. On était beaucoup de nouveaux à s'incruster en début d'année, et on a été adoptés. Hier, devant ce public de 20 à 30 personnes qui ne nous portait pas du tout, dans notre chez nous bien dérisoire en qualité comparé à la scène du Relais, nous n'avons pas remis autant d'énergie que mercredi soir, mais ça a été notre dernière représentation, tous ensemble, avec Astrid. Et c'était la fête du lycée. Alors on a inventé notre fête à nous. Musique, et déhanchements sur la scène, j'ai même réussi à entraîner mon chéri. On était toujours aperçus ou entendus aux mauvais moment, mais que voulez-vous, quitte à danser sur "Hip's don't lie" de Shakira avec l'homme qu'on aime, autant le faire correctement ! Oui, c'était notre fête à nous, elle s'est prolongée jusque tard le soir même si les effectifs diminuaient au fur et à mesure que l'heure avançait. Nous avons déclamé nos textes, tous ensemble, sur la place devant le lycée, avant d'aller manger un döner devant la collégiale. L'espèce de concert que l'on était censés voir au Relais (coucou, c'est encore nous) n'avait rien à voir avec ce qu'on imaginait, alors même si à partir de 22:15 ça commençait à devenir bien, nous étions nombreux à ne plus tenir en place sur nos sièges. Il faut dire qu'on était assis là depuis 20:00, et que, comme on avait pris la grosse tête, on trouvait plein de choses à critiquer (nous en voulez pas, on nous a trop flattés). Alors on est allés courir dans le parc "Ca vous dit on grimpe aux arbres, on verra les étoiles de plus près" "Non, on se couche plutôt par terre. Basile, dit ta réplique !" "Vous me dites qu'il y a aussi la belle musique du vent dans les tilleuls et les érables, le chant profond des peuples qui travaillent et qui espèrent, la poésie de Francis Jammes, les pensées de Marc Aurèle, et la nuit pleine d'étoiles."

Par seconde.vague le Lundi 7 avril 2008 à 13:23
<3
Je les aimes ses hommes qui nous courent après qu'en on s'éloignent.
 

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