J'ai commencé par deux heures de philo, avec le prof qui m'a fait danser en boîte jeudi soir. Je vous laisse imaginer comme ça peut faire bizarre. Port du pompon oblige, j'ai loupé la chanson de Vincent L. à la pause de trois heures, c'est dommage. Mais ce voyage a beau avoir été extraordinaire, ma plus grande source d'oxygène reste vous, et cela fait aussi du bien de retrouver l'humour particulier, la synchronisation et les rires en cascade. Quand je suis rentrée chez moi ce soir, j'ai d'abord vérifié la boîte aux lettres, dans l'attente d'un avis de passage du facteur pour un colis, il n'y avait que de la pub. Il n'y avait pas d'urgence, mais j'avais l'envie subite de recevoir mon cadeau d'anniversaire. Je suis entrée dans la maison, mon tas de courrier à la main, et j'ai vu le paquet en carton dans l'entrée. Le facteur avait donc eu la bonne idée de passer à l'heure où il y avait quelqu'un chez moi. J'ai déballé le paquet, monté l'engin, mangé un bout, puis j'ai tout rangé soigneusement dans un sac pour sauter sur mon vélo et faire un rapide test. Canon EOS 500 D. Une belle bête.
Alors oui. J'ai longtemps dit que je n'aimais pas les reflexes, et le pourquoi du comment est toujours vrai. J'avais une dent contre les reflexes, car avec un reflex, la photo est belle à tout les coups. N'importe qui appuie sur un bouton et pouf, crée du beau, peu importe le sujet. Plus besoin de recherche, plus besoin d'originalité. Adieu le talent du photographe, tout le mérite est pour l'appareil. Alors bien sûr, je ne dis pas qu'un bon photographe ne peut pas se démarquer de ceux qui utilisent un reflex, non bien sûr, le talent n'en est pas diminué. C'est juste qu'il risque d'être moins reconnu par un oeil novice. Je préférais donc m'en tenir à mon bon vieux petit PowerShot A 520, le maîtriser pleinement et me démerder pour faire de belles photos avec. Il est arrivé quelques fois que je réussisse, et pour cause, je sais m'en servir comme s'il était un de mes membres. C'est donc avec un pincement au coeur que je le délaisse pour le monstre, mais je ne compte pas m'en séparer, depuis plus de quatre ans qu'il m'accompagne partout, je ne saurais pas m'en défaire, et il sera toujours plus pratique à trimballer que le gros.
Et si j'ai acheté cette bombe EOS, c'est pour plusieurs raison. J'ai été tentée moi aussi par un meilleur rendu, car même si mon PowerShot est mon bras droit, il commence à se faire vieux, et quatre millions de pixels, ça ne tient plus vraiment la route. J'ai eu envie d'apprendre la vraie photo, de pouvoir bidouiller les réglages, faire des mises au point comme je l'entends. J'ai hésité. Pourquoi faire un gros investissement destiné à la photographie alors que j'avais déjà mon petit matériel ? Et puis mon père a dit : "On a pas dix-huit ans tous les jours.", et je me suis dit qu'il avait raison, que je pouvais profiter de mes dix-huit ans pour me faire offrir quelque chose d'énorme. Et voilà. Maintenant, je n'ai plus qu'à me plonger dans l'apprentissage de ce que j'appelle la vraie photo, à faire du manuel d'utilisation mon livre de chevet, et à mériter ce fantastique cadeau de majorité.
Alors oui. J'ai longtemps dit que je n'aimais pas les reflexes, et le pourquoi du comment est toujours vrai. J'avais une dent contre les reflexes, car avec un reflex, la photo est belle à tout les coups. N'importe qui appuie sur un bouton et pouf, crée du beau, peu importe le sujet. Plus besoin de recherche, plus besoin d'originalité. Adieu le talent du photographe, tout le mérite est pour l'appareil. Alors bien sûr, je ne dis pas qu'un bon photographe ne peut pas se démarquer de ceux qui utilisent un reflex, non bien sûr, le talent n'en est pas diminué. C'est juste qu'il risque d'être moins reconnu par un oeil novice. Je préférais donc m'en tenir à mon bon vieux petit PowerShot A 520, le maîtriser pleinement et me démerder pour faire de belles photos avec. Il est arrivé quelques fois que je réussisse, et pour cause, je sais m'en servir comme s'il était un de mes membres. C'est donc avec un pincement au coeur que je le délaisse pour le monstre, mais je ne compte pas m'en séparer, depuis plus de quatre ans qu'il m'accompagne partout, je ne saurais pas m'en défaire, et il sera toujours plus pratique à trimballer que le gros.
Et si j'ai acheté cette bombe EOS, c'est pour plusieurs raison. J'ai été tentée moi aussi par un meilleur rendu, car même si mon PowerShot est mon bras droit, il commence à se faire vieux, et quatre millions de pixels, ça ne tient plus vraiment la route. J'ai eu envie d'apprendre la vraie photo, de pouvoir bidouiller les réglages, faire des mises au point comme je l'entends. J'ai hésité. Pourquoi faire un gros investissement destiné à la photographie alors que j'avais déjà mon petit matériel ? Et puis mon père a dit : "On a pas dix-huit ans tous les jours.", et je me suis dit qu'il avait raison, que je pouvais profiter de mes dix-huit ans pour me faire offrir quelque chose d'énorme. Et voilà. Maintenant, je n'ai plus qu'à me plonger dans l'apprentissage de ce que j'appelle la vraie photo, à faire du manuel d'utilisation mon livre de chevet, et à mériter ce fantastique cadeau de majorité.
EOS 500 D par PowerShot A 520, PowerShot A 520 par EOS 500 D.
J'ai encore beaucoup à apprendre.