Je n'ai rien contre le froid. Vraiment, je préfère qu'un hiver ressemble à l'hiver, avec des températures proches de zéro pendant des semaines, plutôt que des montagnes russes sur le thermomètre, quand tu ne sais jamais si tu dois mettre un gros pull ou si tu vas crever de chaud avec. Et puis surtout, depuis que j'ai acheté d'occasion un manteau en peau de mouton, je ne crains absolument plus le négatif et le vent de Sibérie. Il pèse trois tonnes, je peux à peine remuer à l'intérieur, mais je m'en fous : tu le touches, tu sens la chaleur se répandre. Alors je n'aime pas entendre les gens se plaindre du froid ; attention spoiler : c'est l'hiver. C'est normal. Je préfère ça que de répéter chaque année "y a plus de saisons" parce qu'il flotte en juillet, qu'il n'y a pas de neige à Noël et que les bourgeons se pointent en janvier. Juste avant de se reprendre un coup de gel sur la gueule et comme ça on dira aussi qu'on a un printemps pourri niveau agriculture.
Bref. J'aime bien le froid de ces derniers temps.
Et pourtant, cet avant-goût de printemps aujourd'hui, c'était carrément bon. Je suis rentrée chez moi avec les yeux brûlés, mais j'ai redécouvert ce que c'était que de se trimballer avec un manteau qui ne pèse rien et les cheveux au vent. C'est fou comme chaque année on a l'impression d'avoir tout oublié.
Le désavantage de l'héliotropisme, c'est que ça te tire de force de tes obligations professionnelles. Enfin, quand tu travailles à la maison et que tu n'es pas encore tout à fait en situation d'urgence. J'ai déjà passé quatre jours à me dire "allez, encore un jour de repos", et voilà que je n'ai pas pu résister à aller synthétiser de la vitamine D. (Mais vu que je cherche avec ma souris le bouton Enregistrer en haut à gauche, on voit quand même que j'ai plus l'habitude de taper que de glander.) Alors j'ai peut-être pas synthétisé grand chose en étant couverte de haut en bas et en tournant le dos au soleil, mais ça ressemble quand même un peu à une activité intelligente, qui donne bonne conscience. Et au moins, les promenades au soleil m'ont tenue éloignée de mon autre obsession du moment : la cuisine. Plus je cuisine, plus j'ai envie de tester de nouvelles choses, plus je cherche de recettes, plus j'ai envie de cuisiner. C'est un cercle vicieux et je pourrais passer mes journées à faire des courses, des menus et la popotte (je déteste ce mot mais il me fallait un synonyme pour pas faire répétitif (non mais c'est vrai, popotte ça sent le poireau et le chou qui cuisent dans un jus pendant des heures)(et ça ressemble à bobonne : bobonne qui fait la popotte. Terrible.)).
Ouais, donc. J'ai une espèce d'obsession culinaire. C'est bientôt mon anniversaire et je ne pense pas à aux cadeaux, mais à ce qu'on va bien pouvoir bouffer avec les invités. Il faut toutefois dire que la pause repas est le moment le plus rigolo de la journée quand on doit écrire un mémoire et des rapports de stages, tout seul chez soi pendant des semaines. Elle a bon dos l'obsession. Tout, tout sauf l'angoisse de la page blanche.
Bref. J'aime bien le froid de ces derniers temps.
Et pourtant, cet avant-goût de printemps aujourd'hui, c'était carrément bon. Je suis rentrée chez moi avec les yeux brûlés, mais j'ai redécouvert ce que c'était que de se trimballer avec un manteau qui ne pèse rien et les cheveux au vent. C'est fou comme chaque année on a l'impression d'avoir tout oublié.
Le désavantage de l'héliotropisme, c'est que ça te tire de force de tes obligations professionnelles. Enfin, quand tu travailles à la maison et que tu n'es pas encore tout à fait en situation d'urgence. J'ai déjà passé quatre jours à me dire "allez, encore un jour de repos", et voilà que je n'ai pas pu résister à aller synthétiser de la vitamine D. (Mais vu que je cherche avec ma souris le bouton Enregistrer en haut à gauche, on voit quand même que j'ai plus l'habitude de taper que de glander.) Alors j'ai peut-être pas synthétisé grand chose en étant couverte de haut en bas et en tournant le dos au soleil, mais ça ressemble quand même un peu à une activité intelligente, qui donne bonne conscience. Et au moins, les promenades au soleil m'ont tenue éloignée de mon autre obsession du moment : la cuisine. Plus je cuisine, plus j'ai envie de tester de nouvelles choses, plus je cherche de recettes, plus j'ai envie de cuisiner. C'est un cercle vicieux et je pourrais passer mes journées à faire des courses, des menus et la popotte (je déteste ce mot mais il me fallait un synonyme pour pas faire répétitif (non mais c'est vrai, popotte ça sent le poireau et le chou qui cuisent dans un jus pendant des heures)(et ça ressemble à bobonne : bobonne qui fait la popotte. Terrible.)).
Ouais, donc. J'ai une espèce d'obsession culinaire. C'est bientôt mon anniversaire et je ne pense pas à aux cadeaux, mais à ce qu'on va bien pouvoir bouffer avec les invités. Il faut toutefois dire que la pause repas est le moment le plus rigolo de la journée quand on doit écrire un mémoire et des rapports de stages, tout seul chez soi pendant des semaines. Elle a bon dos l'obsession. Tout, tout sauf l'angoisse de la page blanche.
Raviolis à la farine de châtaigne, farcis potimarron et lardons.