Samedi 2 février 2008 à 15:32

Weekend. Pour changer. On ne peut pas y échapper. Dormir, et faire ses devoirs. Quoi d'autre ? Mes weekends sont vides, mes weekends sont morts, depuis quelques temps. Alors j'attend, j'attend patiemment la fin.

"Ah ! Lire, écrire ! Oublier un moment les rabâchages et les blablas, oublier un moment les "Eh alors, Sonia, tu te tais !" "Mohamed, ta casquette !" "Jennifer, où est ton cahier ?" "Jean-Phillipe, tu te retournes et tu te calmes !", on écrit le titre, je dicte, qui a lancé cette gomme ? mais oui, "ébahi" c'est un mot qui existe, je ramasse, je corrige, je corrige, je corrige armée de mon stylo rouge, vingt et unes copies de terminales, c'est vingt et une heures volées à ma vie. Répit. Depuis sept semaines non stop, je m'agite dans tous les sens et la question est toujours là, insondable : tout cela en vaut-il vraiment la peine ? Ce que je possède, ce que je voudrais donner, donner à qui, et pourquoi ? Bien souvent, la réponse arrive, lumineuse, à tout berzingue. Des perles aux cochons. Pisser dans un violon. Et pendant ce temps, mes cernes bleuissent."

J'ai voulu écrire aussi vite que l'on joue la scène. "Superbe, mieux que dans ma tête !". Merci pour nous. On dirait que Monsieur prof a décidé d'arrêter de critiquer tout ce qu'on lui présente.

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