Hier matin, en cours de phonétique, mes amis franc-comtois étaient bien largués avec les o et les é. Le Franc-Comtois est une espèce assez drôle, il ne fait pas de [velo], mais du [vεlɔ] (cherchez dans le dictionnaire si vous n'avez jamais fait de phonétique). Ils s'obstinaient assez avec leur [ε], et certains ne comprenaient pas non plus la différence entre le [ə] et le [œ]. Très franchement, je m'éclatais. La transcription phonétique, c'est presque mathématique. A force de relever les erreurs d'ouverture de l'accent franc-comtois, j'ai révélé ma non-appartenance à la région. "Vous venez d'où ?", m'a demandé le prof, qui soit-disant devait se forcer pour bien prononcer les phrases qu'il nous dictait, mais qui a quand même dit distinctement "Lui est Louis", au lieu de "Lui et Louis"... "D'Alsace", répondis-je bien entendu. Et c'est là que j'ai réalisé que l'accent alsacien a beau être très particulier, au moins il n'agit que sur la longueur des syllabes, et pas sur la prononciation même des voyelles. Certes, les vieux qui parlent l'alsacien couramment ont tendance à confondre les je et les che, les grand et les cran, les pain et les bain, et à manger du cratin de gourgette. Mais en même temps, à l'époque où il sont nés, on ne parlait même pas français en Alsace. Puis les Allemands ont débarqué pendant la WWII, et c'est seulement après que la langue française s'est imposée, alors on ne peut pas vraiment leur en vouloir. La conclusion de tout ça, c'est que l'accent alsacien n'est peut être pas subtil, ni élégant, et que j'ai sorti des yé et des yeu par inadvertance cette semaine, mais que le franc-comtois ne vaut absolument pas mieux.
Cela dit, à Besac, il a fait beau et chaud de lundi à jeudi, et je me suis promenée en robe comme en été. Ce matin, j'ouvre mes volets sentheimois, et c'est le gris. Il fait nuit dans la maison, il fait noir dans ma chambre même en retirant les rideaux, et il fait froid. Un pantalon, des chaussettes, un T-shirt à manches longues et un gilet par-dessus, il fait bon sous mes vêtements mais j'ai le nez gelé. A Besançon, au sixième étage de mon immeuble rue de la Mouillère, le soleil tape toute la journée sur la baie vitrée et je suis assaillie par la chaleur en rentrant le soir.
Je me suis dit aussi qu'il serait bien que je photographie un peu ce que je vois tous les jours, pour vous montrer, alors venez, je vous emmène sur le chemin de la fac.
Cela dit, à Besac, il a fait beau et chaud de lundi à jeudi, et je me suis promenée en robe comme en été. Ce matin, j'ouvre mes volets sentheimois, et c'est le gris. Il fait nuit dans la maison, il fait noir dans ma chambre même en retirant les rideaux, et il fait froid. Un pantalon, des chaussettes, un T-shirt à manches longues et un gilet par-dessus, il fait bon sous mes vêtements mais j'ai le nez gelé. A Besançon, au sixième étage de mon immeuble rue de la Mouillère, le soleil tape toute la journée sur la baie vitrée et je suis assaillie par la chaleur en rentrant le soir.
Je me suis dit aussi qu'il serait bien que je photographie un peu ce que je vois tous les jours, pour vous montrer, alors venez, je vous emmène sur le chemin de la fac.
Le pont de la République.
Vue depuis le pont, toujours le même parc qui s'étend jusqu'au pont de Brégille. J'habite de l'autre côté des arbres.
La Grande rue, d'un côté de la place du huit septembre.
La merveilleuse affiche qui habille tout le centre-ville et qui me manquera sacrément quand le festival sera terminé. A l'arrière, la basilique Saint Pierre, à moins que ce ne soit qu'une église, qui fait dire place Saint Pierre aux gens, alors que c'est la place du huit septembre -libération de Besançon.
Grande rue, de l'autre côté.
Et enfin, l'entrée de l'UFR SLHS de Besançon. La fac de Lettres, pour être plus simple.