Finalement, si on réfléchit jusque là - parce que toute seule, je ne me serais jamais posée la question -, oui, c'est peut-être un peu une sorte de revanche sur moi-même. Pour toutes ces fois où je me suis laissée engourdir et que je pétais les plombs enfermée à l'intérieur de moi-même. Pour les mois à vivre sans savoir ce que me réservais l'année suivante. Pour rattraper le coup de tout ce que je n'ai pas pu faire pendant les semaines de cours, pour profiter de la ville, de l'appartement, des gens là-bas. Depuis que le problème de mon avenir est réglé, il n'y a plus de pression, plus de doutes, plus de peur, plus de flou. Je peux voir au loin, alors je vis à fond le présent. Et comme le présent m'offre tout ce dont j'aurais pu rêver depuis quelques temps... je savoure d'autant plus.
C'est un peu con de me justifier, en fait.
Bonne vie ma Lise.