J'ai l'impression qu'il s'est écoulé mille ans depuis le weekend d'intégration, et pourtant le monde n'a pas changé d'un poil. La vie reprend son cours normal, nous n'avons toujours que deux heures de cours par jour, nous ne croisons toujours pas les premières années, je perds de nouveau mon temps, je retrouve mon désert.
Cela faisait du bien, un peu d'effervescence. La sensation d'urgence qui survient le jeudi quand on se rend compte qu'on n'a toujours pas de déguisement, toujours pas préparé un jeu avec quarante-cinq gages, toujours pas fait les courses pour le repas de samedi midi et le punch du samedi soir. Je m'étais portée volontaire pour un tas de choses, c'est bon de se sentir un peu impliquée dans quelque chose. C'est pas pour autant que je vais me lancer dans l'associatif, loin de là ; si c'était bien, c'est parce que c'était ponctuel. Je me suis retrouvée malgré moi à faire les courses pour les deux jours en communauté, on a donné de notre temps, de nos bras, de nos pieds et de notre énergie mentale (on ne me reprendra plus à faire des courses pour quarante-cinq dans un LIDL. Encore moins pour moi toute seule d'ailleurs.). Après quelques calculs, je me suis décidée pour cinq litres de rhum pour une douzaine de litres de punch. Etre responsable Punch, c'était quand même l'implication la plus fun. Les besoins de la communauté étant comblés (après un certain nombre d'heures), la voiture de Nikita débordant de provisions, il nous restait trois quarts d'heure à toutes les deux pour trouver notre déguisement avant la fermeture des magasins vendredi soir, sachant que nous partions samedi à 9h30. J'ai craqué. Je suis restée obstinée sur mon idée Kill Billesque, et j'ai acheté un vêtement jaune quelques minutes avant qu'il ne soit trop tard. Evidemment, rien à voir avec un pantalon et une petite veste de sport, mais à la guerre comme à la guerre, l'urgence a scellé mon choix. Ce vendredi soir était infernal. J'ai mis plus de deux heures à peaufiner ma tenue, pour un résultat médiocre. J'étais complètement enragée quand je me suis couchée à 2h30 dans les bouts de scotch et de carton. Heureusement, je suis une personne cool, la nuit m'apporte l'apaisement.
Samedi matin, nous avons débarqué dans un petit coin de paradis automnal, nous avons choisi nos chambres, pris nos quartiers dans la cuisine, mis des bûches dans le poêle, et c'était parti. Parfait. Nous avions préparé tellement à l'arrache que j'avais peur que ce ne soit pas à la hauteur de ce qui nous avait été offert l'an dernier, quand c'était nous les petites nouvelles, mais finalement, c'était peut-être encore mieux. J'ai passé la journée à faire des photos, dans le but d'avoir un panel de souvenirs pour tout le monde (sur ce plan là, c'est sûr que nous avons très largement dépassé ce qui a été fait l'année dernière), et je n'ai pas du tout été frustrée de rester derrière l'objectif. En cuisine ou en soirée, de toute façon, je remisais l'appareil. C'est bon aussi de prendre soin de la nouvelle promo, de les chasser de la cuisine quand elles veulent nous aider, de les entendre s'exclamer "Ah mais vous faites à manger vous-mêmes ?! Wah !", d'être dans l'équipe des superviseurs, de se répartir les rôles, de se sentir utile et efficace. Ca change, je l'avoue. J'étais moins efficace quand j'ai atteint mon pic d'ivresse à minuit dix et que je me suis dit "Meeeerde, je me suis portée volontaire pour le ménage post-soirée à cinq heures du mat', comment je vais tenir jusque là ?". Faut dire que mon punch était délicieux, et le vin chaud de mes copines aussi. Et si cela vous intrigue de savoir comment j'ai tenu jusqu'à cinq heures (4h30 en vérité, mais je ne savais plus lire l'heure, je croyais qu'il était 3h30), simplement grâce à une stratégie on/off. Il n'y a rien qui passe mieux, quand l'alcool brouille la vue, que de continuer à bouger dans le noir. Et puis s'asseoir un peu pour récupérer, et puis retourner danser. Question déguisement, tout le monde s'est surpassé, c'était beau à voir, et ah, les gens n'ont eu aucun mal à me reconnaître. Alors évidemment, c'était un weekend d'intégration entre filles, c'était du 100% gentillet, mais tant mieux, car j'imagine que ç'aurait été plus délicat de danser en slip (bah oui, costume de super héros oblige) pour beaucoup. Quant à moi, à l'heure où j'étais saoule et que je m'étais débarrassée de mon pantalon pour avoir moins chaud (oui ça va, mon t-shirt était une robe en fait), il paraît que dans la nuit j'avais l'air nue avec des bandes noires, alors bon. On se sent mieux sans les regards des hommes dans ces moments-là. Et puis question ambiance en général, les 1A n'étaient pas mécontentes qu'on les bichonne plutôt que de les bizuter comme cela se fait ailleurs. En gros, c'était vraiment vraiment bien. L'album photo est en cours de préparation avec l'équipe Canon, en attendant j'ai la flemme de vous montrer plusieurs échantillons, cela viendra peut-être.
Cela faisait du bien, un peu d'effervescence. La sensation d'urgence qui survient le jeudi quand on se rend compte qu'on n'a toujours pas de déguisement, toujours pas préparé un jeu avec quarante-cinq gages, toujours pas fait les courses pour le repas de samedi midi et le punch du samedi soir. Je m'étais portée volontaire pour un tas de choses, c'est bon de se sentir un peu impliquée dans quelque chose. C'est pas pour autant que je vais me lancer dans l'associatif, loin de là ; si c'était bien, c'est parce que c'était ponctuel. Je me suis retrouvée malgré moi à faire les courses pour les deux jours en communauté, on a donné de notre temps, de nos bras, de nos pieds et de notre énergie mentale (on ne me reprendra plus à faire des courses pour quarante-cinq dans un LIDL. Encore moins pour moi toute seule d'ailleurs.). Après quelques calculs, je me suis décidée pour cinq litres de rhum pour une douzaine de litres de punch. Etre responsable Punch, c'était quand même l'implication la plus fun. Les besoins de la communauté étant comblés (après un certain nombre d'heures), la voiture de Nikita débordant de provisions, il nous restait trois quarts d'heure à toutes les deux pour trouver notre déguisement avant la fermeture des magasins vendredi soir, sachant que nous partions samedi à 9h30. J'ai craqué. Je suis restée obstinée sur mon idée Kill Billesque, et j'ai acheté un vêtement jaune quelques minutes avant qu'il ne soit trop tard. Evidemment, rien à voir avec un pantalon et une petite veste de sport, mais à la guerre comme à la guerre, l'urgence a scellé mon choix. Ce vendredi soir était infernal. J'ai mis plus de deux heures à peaufiner ma tenue, pour un résultat médiocre. J'étais complètement enragée quand je me suis couchée à 2h30 dans les bouts de scotch et de carton. Heureusement, je suis une personne cool, la nuit m'apporte l'apaisement.
Samedi matin, nous avons débarqué dans un petit coin de paradis automnal, nous avons choisi nos chambres, pris nos quartiers dans la cuisine, mis des bûches dans le poêle, et c'était parti. Parfait. Nous avions préparé tellement à l'arrache que j'avais peur que ce ne soit pas à la hauteur de ce qui nous avait été offert l'an dernier, quand c'était nous les petites nouvelles, mais finalement, c'était peut-être encore mieux. J'ai passé la journée à faire des photos, dans le but d'avoir un panel de souvenirs pour tout le monde (sur ce plan là, c'est sûr que nous avons très largement dépassé ce qui a été fait l'année dernière), et je n'ai pas du tout été frustrée de rester derrière l'objectif. En cuisine ou en soirée, de toute façon, je remisais l'appareil. C'est bon aussi de prendre soin de la nouvelle promo, de les chasser de la cuisine quand elles veulent nous aider, de les entendre s'exclamer "Ah mais vous faites à manger vous-mêmes ?! Wah !", d'être dans l'équipe des superviseurs, de se répartir les rôles, de se sentir utile et efficace. Ca change, je l'avoue. J'étais moins efficace quand j'ai atteint mon pic d'ivresse à minuit dix et que je me suis dit "Meeeerde, je me suis portée volontaire pour le ménage post-soirée à cinq heures du mat', comment je vais tenir jusque là ?". Faut dire que mon punch était délicieux, et le vin chaud de mes copines aussi. Et si cela vous intrigue de savoir comment j'ai tenu jusqu'à cinq heures (4h30 en vérité, mais je ne savais plus lire l'heure, je croyais qu'il était 3h30), simplement grâce à une stratégie on/off. Il n'y a rien qui passe mieux, quand l'alcool brouille la vue, que de continuer à bouger dans le noir. Et puis s'asseoir un peu pour récupérer, et puis retourner danser. Question déguisement, tout le monde s'est surpassé, c'était beau à voir, et ah, les gens n'ont eu aucun mal à me reconnaître. Alors évidemment, c'était un weekend d'intégration entre filles, c'était du 100% gentillet, mais tant mieux, car j'imagine que ç'aurait été plus délicat de danser en slip (bah oui, costume de super héros oblige) pour beaucoup. Quant à moi, à l'heure où j'étais saoule et que je m'étais débarrassée de mon pantalon pour avoir moins chaud (oui ça va, mon t-shirt était une robe en fait), il paraît que dans la nuit j'avais l'air nue avec des bandes noires, alors bon. On se sent mieux sans les regards des hommes dans ces moments-là. Et puis question ambiance en général, les 1A n'étaient pas mécontentes qu'on les bichonne plutôt que de les bizuter comme cela se fait ailleurs. En gros, c'était vraiment vraiment bien. L'album photo est en cours de préparation avec l'équipe Canon, en attendant j'ai la flemme de vous montrer plusieurs échantillons, cela viendra peut-être.