Dans mon article-bloc de la semaine, d'ailleurs ça faisait longtemps que je n'avais pas écrit autant, j'aurais pu écrire quelques jolies phrases. Dire par exemple que mecredi soir, dans le dortoir pour six personnes où nous squattions, à huit enfants de trois familles dont une famille recomposée, il existait une formidable diversité. De dix à quinze ans, trois filles provenant d'une école primaire-collège privée catho carcassonaise, un garçon dans une école primaire de petite ville (Thann), un autre dans l'école primaire de son petit village de campagne (Sentheim), un autre dans le petit collège public de sa ville privilégié par les rupins (comme dirait si bien mon père), sa soeur d'adoption, si je puis dire, en seconde dans le lycée privé le plus réputé de Mulhouse, et moi, arrivant tout droit de mon LEGT public, dans la même petite ville que mes faux cousins. Enfin bref. A l'écrit, c'est à en perdre les pédales. Du coup on aurait pu échanger plus d'informations en ce qui concerne nos différentes écoles, mais au lieu de ça, on a cassé la porte. Ou plutôt, Bastien, mon faux cousin de treize ans hypra susceptible avec sa grosse voix et son duvet pas rasé a donné un formidable coup de poing dans la porte que Tessa, dix ans, bloquait de l'intérieur de la pièce. Elle avait lâché la porte au moment du coup de poing et celle-ci (la porte) a volé hors de ses gonds, avec ses gonds, et un bout de bois en moins dans le coin du bas. Ce qui a quelque peu refroidit l'ambiance dans le Gîte de France.
In memorial : c'est toi qu'a foutu toute cette flotte sur le miroir ?