Samedi 26 décembre 2009 à 18:05

C'est à peine si j'avais remarqué le tas de cadeaux sous le sapin quand le petit frangin a commencé à les distribuer. Le départ de la maison avait été fixé à 17:30 probablement pour être sûrs de partir à 18:00 au plus tard. Ca n'a pas raté. J'ai passé tellement de temps à retourner les armoires pour me trouver des fringues qu'on peut me mettre notre retard sur le dos. Avec mon principe du Noël-c'est-rouge, forcément, je n'étais pas trop aidée. "Bon bah tant pis, on va passer au plan Z, je vais chercher mon chemiser violet." Allez, le violet, c'est presque rouge. Mais le chemisier violet étant dans le panier de linge sale, il s'est transformé en plan Y, et j'ai opté pour un véritable plan Z, haut noir tout bête et jupe rouge. Qui n'étaient pas si bêtes que ça finalement accompagnés de cheveux bouclés (voilà comment nous avons perdu une heure en préparation) et de rouge à lèvres. Nous n'avons pas mangé en excès, et j'étais plus débile que Luc pour une fois. Chacun a été bien gâté. En fait, le réveillon de Noël, ça passe très vite. C'est plus court qu'une soirée avec des copains. Nous avons traversé le village pour aller d'une maison de grands-parents à une autre, et tout le monde au lit. Enfin, au lit. Si on peut appeler un matelas gonflable sur un sommier, un lit. La chambre étant située à côté du garage, j'ai ajouté une couverture supplémentaire à ce qui était prévu, mais ça n'a pas empêché mon nez de geler, et de me tenir ainsi éveillée. Une fois mon nez à l'abri sous la couette, je me suis rendue compte du bruit. Un vacarme assourdissant dans le silence de la nuit : la rivière. Le Durenbach qui coulait à cent mètres sous ma fenêtre, ajouté aux craquements réguliers des murs, du plafond, de je ne sais quoi. Pour étouffer le bruit, j'ai mis ma tête complètement sous les draps, mais le froid persistait. Je ne sais pas combien de temps j'ai attendu de m'endormir, mais quand je me suis réveillée, toujours frigorifiée, je n'ai pas tergiversé longtemps. J'ai regardé l'heure, 09:19. J'ai pris mon oreiller, la couette du dessus, et je suis montée me recoucher sur le canapé, presque sous le sapin. Quand il a été décidé de dormir là-bas une nuit supplémentaire, je me suis établie sur le canapé, et j'ai dormi comme une masse. Vingt-cinq décembre à midi, je découvre le tournedos Rossini, une véritable tuerie ! Vingt-cinq décembre en soirée, Luc ramène sa Wii pour que Yann teste Guitar Hero, et moi j'entame We are l'Europe, et je ris je ris je ris toute seule devant mon bouquin, parce que franchement, quelle merveille quoi. Et puis j'ai un parfum, que j'avais choisi avec Luc. Ca fait du bien d'avoir une odeur à soi, et si mon père dit que ça me va bien, c'est que c'est vrai. Bref. Le réveillon est peut être court, mais quand on passe deux jours non-stop en famille, on le sent bien, que c'est Noël.
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