J'aime savoir mais pas apprendre.
Je dégueule les listes de symptômes, de causes, de conséquences, de traitements, de diagnostics différentiels, de troubles associés, d'"autres signes", d'épidémiologie, de chiffres, de définitions, de syndrome dans le syndrome dans le syndrome... Des listes, des listes, toujours des listes et encore des listes. Ca rentre par un oeil et ça ressort par l'autre. [Enfin, ça rentre par les deux yeux, ça chemine le longs des nerfs optiques, ça redistribue au chiasma et ça repart dans les radiations optiques jusqu'au cortex visuel primaire dans le lobe occipital, mais ça, c'est d'une simplicité presque enfantine.] Je déteste me bourrer le crâne, je déteste tellement que je n'y arrive pas, je ne retiens que les grandes lignes. Certains font des impasses en laissant quelques cours de côté, moi je fais des impasses sur les détails de tous les cours. A la trappe, direct. Il ne reste plus qu'un partiel, plus que deux petites heures, et tout mon corps se tend devant le niveau de dégueulasse du "support de cours" au format pdf (histoire qu'on ne puisse pas le rendre plus lisible et supprimer le quart inutile des 190 diapos... Ô rage...). Je n'en peux plus, j'explose. Il y a quelque chose en moi qui se tord, se débat, veut sortir mais ne sait pas par où. J'abandonne.
Cela ne me fait prendre conscience que d'une chose : je suis folle de bonheur de ne pas être allée en médecine, plus que jamais.
Je dégueule les listes de symptômes, de causes, de conséquences, de traitements, de diagnostics différentiels, de troubles associés, d'"autres signes", d'épidémiologie, de chiffres, de définitions, de syndrome dans le syndrome dans le syndrome... Des listes, des listes, toujours des listes et encore des listes. Ca rentre par un oeil et ça ressort par l'autre. [Enfin, ça rentre par les deux yeux, ça chemine le longs des nerfs optiques, ça redistribue au chiasma et ça repart dans les radiations optiques jusqu'au cortex visuel primaire dans le lobe occipital, mais ça, c'est d'une simplicité presque enfantine.] Je déteste me bourrer le crâne, je déteste tellement que je n'y arrive pas, je ne retiens que les grandes lignes. Certains font des impasses en laissant quelques cours de côté, moi je fais des impasses sur les détails de tous les cours. A la trappe, direct. Il ne reste plus qu'un partiel, plus que deux petites heures, et tout mon corps se tend devant le niveau de dégueulasse du "support de cours" au format pdf (histoire qu'on ne puisse pas le rendre plus lisible et supprimer le quart inutile des 190 diapos... Ô rage...). Je n'en peux plus, j'explose. Il y a quelque chose en moi qui se tord, se débat, veut sortir mais ne sait pas par où. J'abandonne.
Cela ne me fait prendre conscience que d'une chose : je suis folle de bonheur de ne pas être allée en médecine, plus que jamais.
Bon courage pour ton dernier partiel !