Ma petite personne capricieuse.
Je suis quelqu'un d'assez solitaite quand on y pense. Moins il y a de monde à la maison, mieux je me porte. J'ai besoin de mes instants de solitude, le mercredi matin par exemple, quand mon p'tit frangin est au cathé, ou le dimanche. Non, je n'aime pas les promenades en famille, même si je culpabilise de rester enfermée par beau temps. C'est juste que je n'ai rien d'autre à faire que penser pendant que je marche. Et ça me rend mélancolique. Je pense à tout, tout, même les bons côtés de mes pensées me rendent triste. C'est pas pour moi ce genre de truc. C'est trop d'un coup, surtout si je ne l'ai pas choisi. Je préfère décider moi-même de quand je dois m'isoler. Car en fin de comtpe la promenade en famille ne m'apportera que trop de solitude.
Pour le travail c'est pareil. Je travaille seule. Vous avez du le remarquer hier, pendant les Maths sans frontières. Quelle tuerie ce truc. On parle tous en même temps et au final on met une heure et demi à pondre un exercice qui n'avait rien de si compliqué. Quand on s'écoute ça marche. Mais quand on y va chacun de sa théorie, c'est foutu. J'ai l'impression à ce moment d'être comme Quentin pendant le hand. Ou plutôt j'ai l'impression que vous me voyez faire des maths comme vous voyez Quentin jouer à son sport favori en cours. Quentin, le champion de hand, il gueule sur tout le monde, donne des ordres à son équipe, pète un plomb à chaque petite connerie d'un partenaire, même pour un tout petit match de rien du tout (il aura de toutes façons une bonne note), Quentin est très mauvais perdant. Et son esprit de compétition importune même les gens qui se reposent dans les gradins, on en vient à encourager l'autre équipe rien que pour lui donner tord. Et moi, dans tout ça, je me sentais considérée comme lui pendant ce concours de Maths sans frontières. Je ne sais pas si vous voyez ce que je veux dire. Le pire, c'est sûrement que je n'arrive pas à discerner les petites taquineries des véritables foutages de gueule. Ne m'en voulez pas si j'en suis venue au "Ta gueule !", je n'ai envie de me brouiller avec personne, mais le fait d'être compressée entre plusieurs personnes qui rient de moi n'aide pas beaucoup. Oui j'ai un très mauvais caractère, oui je veux toujours avoir raison, surtout quand je ne comprend pas ce qu'on me raconte [commence pas à te justifier t'auras encore plus l'air de celle qui ne veut surtout pas avoir tord]. Des grands mots toujours oui, je me cache là derrière. Excusez notre incompatibilité passagère. Je n'en veux à personne d'autre que moi-même.