Goût de vacances. Je n'ai plus l'habitude d'avoir tout ce temps libre devant moi. Je vogue dans la ville sur mon vélo, un sourire idiot aux lèvres, comme à chaque fois que je m'imprègne de Strasbourg en filant dans le vent sur mes deux roues, avec le bonus d'avoir tout mon temps. J'ai cru défaillir de plaisir quand j'ai rempli mon sac de la médiathèque et suis repartie avec un reçu long comme le bras. J'ai pris plein d'auteurs que j'aime et un inconnu dont le titre et la couverture n'étonneraient nullement certains de mes amis ("tu as vu des culs donc tu l'as pris ?"). (Entre parenthèses, c'est tout de même plus facile de se lâcher sur les emprunts quand on ne doit pas les faire valider par un ami de ses parents, comme au Bibliobus de mon village.)
Hier, le long de mon parcours à vélo, j'ai prêté attention aux bruits de la ville et j'ai savouré encore plus fort que d'habitude, changeant d'ambiance sonore, ou devrais-je dire musicale, tous les cent mètres. La place Kléber m'est devenue beaucoup plus supportable (je n'aime pas trop les quartiers commerciaux) avec les essais de guitare pour un concert qui se préparait. Je suis mordue de Strasbourg et je me sens reine du monde quand je la traverse à vélo.
J'ai même tenté la circulation en voiture et j'étais assez fière du résultat, moi qui viens de la campagne et ait la trouille de rouler en centre-ville. J'ai d'ailleurs passé plusieurs jours sur la route ces derniers temps, ce qui à part pour mes épaules est assez agréable. Mine de rien, une petite dose de campagne de temps en temps fait du bien. Le road trip en direction des vignes à l'occasion du repas post-exams valait le coup. Un temps radieux, un bon buffet, du vin de chez notre hôte, une balade vivifiante après deux semaines d'enfermement, une superbe journée entre amis et des coups de soleils faciaux ridicules.
Hier, le long de mon parcours à vélo, j'ai prêté attention aux bruits de la ville et j'ai savouré encore plus fort que d'habitude, changeant d'ambiance sonore, ou devrais-je dire musicale, tous les cent mètres. La place Kléber m'est devenue beaucoup plus supportable (je n'aime pas trop les quartiers commerciaux) avec les essais de guitare pour un concert qui se préparait. Je suis mordue de Strasbourg et je me sens reine du monde quand je la traverse à vélo.
J'ai même tenté la circulation en voiture et j'étais assez fière du résultat, moi qui viens de la campagne et ait la trouille de rouler en centre-ville. J'ai d'ailleurs passé plusieurs jours sur la route ces derniers temps, ce qui à part pour mes épaules est assez agréable. Mine de rien, une petite dose de campagne de temps en temps fait du bien. Le road trip en direction des vignes à l'occasion du repas post-exams valait le coup. Un temps radieux, un bon buffet, du vin de chez notre hôte, une balade vivifiante après deux semaines d'enfermement, une superbe journée entre amis et des coups de soleils faciaux ridicules.
Rouler en ville est une bonne habitude.