Aujourd'hui j'étais en colère. Hier soir j'avais juré ne pas l'être, aujourd'hui je n'ai pas pu m'en empêcher. Pas d'air agréablement surpris, pas de grand sourire, pas d'yeux qui s'éclairent. Pas de complicité. Pas. Juste du vide. Et moi qui applique le syndrome du miroir. Et moi qui n'y comprends plus rien. "Si un homme te dit une chose puis qu'il te dit exactement le contraire, il faut seulement croire la première chose." D'accord, et ici ? Il faut manoeuvrer avec subtilité. Si ça se trouve je suis paranoïaque. Et je me traite de so silly stupid girl, parce que j'ai tendance à être trop vite obsédée par les regards et les odeurs. On ne se refait pas. Ce n'est peut être pas qu'un concept. Il faudra qu'on m'explique pourquoi après de tels étalages de vérités, je reste un échec ambulant.
J'ai relu ce que j'avais écrit lors de ma découverte du lycée. Mes débuts de nouvelle vie sont toujours très forts.
J'aimerais rester ici quelques temps, quelques années, et qu'on me laisse vivre sans me soucier du reste.
J'aimerais rester ici quelques temps, quelques années, et qu'on me laisse vivre sans me soucier du reste.