Alors la rentrée. Comment dire, après trois semaines de glandage (façon de parler), le premier jour a été difficile. Oh rien d'extraordinaire, si ce n'est une accumulation de mauvaises notes. Mais les jours qui ont suivis ont été déjà riches en nouveaux délires. C'est fou. Ca ne faisait pas cinq minutes que j'étais assise entre Niko et Léa que déjà je parlais à leur manière. Au réveil j'entendais déjà dans ma tête la petite voix de Brich, qui, comme prévu, est arrivée vers moi en braillant "Auf dem Teusch !". Ce fut également un plaisir de retrouver Quentin et d'aller voir un one-woman show avec lui hier soir (après avoir fait les courses, mis les bananes dans un sachet en plastique et économisé les pièces de un euro). Nouara Naghouche, qu'elle s'appelait la madame. Elle était ronde, avec des cheveux noirs très courts, en jogging. Elle était excellente. Elle nous faisait rire et soudain on se rendait compte qu'elle racontait quelque chose de grave, de très grave. Elle nous a fait passer par différentes émotions, dans un spectacle engagé, au second degré. Vraiment très bon. La représentation s'est achevée sur un big up aux serpillères qui vous scotche sur votre siège. Et à la sortie du théâtre, on a vu des Tchèques se précipiter en maillot de bain dans les jets d'eau.
Nous avons loupé le petit déjeuner organisé à la cantine ce matin, fait des vocalises au théâtre à midi, et élaboré des statistiques douteuses cet après-midi en salle de travail, ma règle circulant entre toutes les mains.
Dans ma période Radiohead, j'ai remarqué que Thom York chante "I wanna be wanna be wanna be Jim Morrison".
Nous avons loupé le petit déjeuner organisé à la cantine ce matin, fait des vocalises au théâtre à midi, et élaboré des statistiques douteuses cet après-midi en salle de travail, ma règle circulant entre toutes les mains.
Dans ma période Radiohead, j'ai remarqué que Thom York chante "I wanna be wanna be wanna be Jim Morrison".
