Les voeux de réussite pour la bonne année ont plutôt l'air de fonctionner pour l'instant (touchons du bois), en ce qui concerne les voeux de bonne santé, ma santé mentale semble résister. C'est le gros bordel, et comme me l'annonce gentiment la radio au petit déj', c'est pas cette année que je vais me choisir un métier. Et pourtant la vie ! Qu'est-ce que j'en veux ! Je veux vivre passionément mais aucune de mes passions ne me permettraient d'avoir une belle vie matérielle. On m'a demandé ce que je voulais faire plus tard, hier soir à la réunion parents-profs. C'était sympa, c'était humain, on a parlé d'autre chose que de moi, c'était donc intéressant. "On va chez lui ?" "Non c'est pas la peine, il va dire que c'est bien et c'est tout." "Allez, y a pas de mal à se faire plaisir !" Et puis en fin de compte c'est pas en écoutant la liste de nos qualités qu'on se fait plaisir (mais ça je le savais déjà), c'est en échangeant des opinions semblables. "Et là, c'est le moment où tu me dis qu'il est sympa." "J'allais le dire, je l'ai déjà pensé plusieurs fois." Je n'ai pas regretté de m'être gelé les pieds pendant une heure en râlant - il paraît que je râle trop, mais bon, il paraît aussi que j'ai des goûts de princesse. Et puis c'est très bien comme ça.
Je n'ai toujours pas changé la musique que j'écoute dans le bus depuis plus d'un an, encore une chose que j'aurais du faire pendant les vacances mais que je n'ai pas faite, c'est comme passer l'aspirateur dans ma chambre et apprendre à utiliser une machine à coudre. Toutes les chansons me parlent, toutes les paroles sont pour moi, il n'y a pas de doute. Je veux m'approprier la musique.
Princesse, vous avez dit princesse ?