Ouf. Si peu d'articles postés pendant les vacances, c'est mal. Du coup me revoici pour la rentrée (hu, comme c'est normal). J'ai encore les doigts engourdis de tenir le parapluie dans le froid. Drôle de semaine de glande au lycée, plein de profs absents, ce qui me fait une journée de libre de mercredi midi à jeudi, 13:00. Pas de théâtre non plus, on fait quoi maintenant ? Et le pire, c'est que quand j'entend "ça fait vide sans les terminales", je m'imagine que l'on parle des terminales de l'année dernière. J'ai acheté des fringues, de la musique et des vampires, j'écoute Yann Tiersen, le travail s'arrête tout seul et la pensée vagabonde. Ressasser des souvenirs en boucle. Ma véritable prof de français est de retour, et le boulot avec, qu'est-ce que ça donne envie les amis, surtout avec une semaine qui nous endort comme celle-ci ! On s'habitue trop vite à avoir trois heures de cours par jour. C'est presque plus reposant que ces dernières vacances ! Car les amis, l'événement essentiel de cette semaine...
NOUS AVONS RENDU LES TPE !
Et je vous raconte pas le bordel ! Enfin si justement, je vous raconte bien entendu. Les flots de regrets qui m'assaillent, ce qu'on a fait contre ce que l'on aurait dû faire, le nombre incalculable d'erreurs de dernière minute, surtout la dernière minute ! Si on avait fait ça plus tôt, et si on avait essayé ça avant, et si on y avait pensé dès le début... L'acharnement pour imprimer sur du papier gondolé et déchiqueté, parce que si on avait imprimé d'abord on aurait pu brûler du texte et il aurait été impossible de mouiller les feuilles pour les faire gondoler (au moins M. Cyrille a compris notre raisonnement, tout aussi foireux qu'il fût). La panique du manque de papier, des bavures d'encre, de l'incompatibilité des traitements de textes, l'abbattament de se dire qu'il faut tout recommencer, en moins beau, en moins recherché, bref, en moins réussi, qu'on a fait tout ça pour rien... Les TPE, c'est terrible. Et je ne vous parle pas du peuple qui devait imprimer ses fiches de synthèses le lundi matin au CDI !
Et je vous raconte pas le bordel ! Enfin si justement, je vous raconte bien entendu. Les flots de regrets qui m'assaillent, ce qu'on a fait contre ce que l'on aurait dû faire, le nombre incalculable d'erreurs de dernière minute, surtout la dernière minute ! Si on avait fait ça plus tôt, et si on avait essayé ça avant, et si on y avait pensé dès le début... L'acharnement pour imprimer sur du papier gondolé et déchiqueté, parce que si on avait imprimé d'abord on aurait pu brûler du texte et il aurait été impossible de mouiller les feuilles pour les faire gondoler (au moins M. Cyrille a compris notre raisonnement, tout aussi foireux qu'il fût). La panique du manque de papier, des bavures d'encre, de l'incompatibilité des traitements de textes, l'abbattament de se dire qu'il faut tout recommencer, en moins beau, en moins recherché, bref, en moins réussi, qu'on a fait tout ça pour rien... Les TPE, c'est terrible. Et je ne vous parle pas du peuple qui devait imprimer ses fiches de synthèses le lundi matin au CDI !
Mais maintenant c'est fini, FINI ! Quel soulagement les amis... Courrir partout pour relier le tout, rendre la production au secrétariat... recevoir les convocations pour l'épreuve orale. Tu parles, que c'est fini ! On est toujours pas au bout de nos peines.
Ah, ces vacances !
Ah, ces vacances !
Quand même, ça avait de la gueule, bordel !
Bah, si les gens croient un peu en leur sujet et ont bossé un minimum, c'est juste une formalité l'oral, t'en fais pas pour ça.