Mercredi 23 septembre 2009 à 18:46

Je commence tout un tas de phrases que j'efface parce que je ne me rappelle plus de la fin. C'est comme quand vous pensez à quelque chose dans votre lit, dans le noir, et que d'une seconde à l'autre, vous avez tout oublié. Vous n'avez plus aucune idée de ce qui pouvait bien vous passer par la tête pendant tout ce temps. Des fois, on peut retrouver le fil en remontant à la source, les pensées en cascadant d'autres. D'autres fois, ça ne revient pas, et vous vous sentez alors très seul. C'est un peu mon cas. Je sais bien que mon humeur pour la journée dépend d'une petite heure plus trente-cinq minutes. Plus les commentaires rapportés qui peuvent tout retourner. Passer d'un extrême à l'autre, continuellement. Cette semaine je suis plutôt dans une bonne phase. Mais l'équilibre est fragile. Il arrive des moments où l'on n'a qu'une envie, se blottir au fond du lit et pleurer sans savoir pourquoi. On se couche. Et on pleure sans savoir pourquoi. Mais vraiment pas pourquoi, et le premier sanglot déchire le silence. Mon père vient de faire irruption dans ma chambre, alors que j'étais en pleine transe. J'ai les globules qui bouillonnent, envie de griffer, hurler, déchirer de l'humain. Vous allez trouver ça très joyeux. Je déteste les gens qui râlent.

J'écume.
J'm'enrhume.
J'ai qu'une idée : éternuer, te retourner le canoë.
Etre le dernier à s'éterniser sur ton corps alangui.
Par niko* le Jeudi 24 septembre 2009 à 18:09
Tu m'aimes pas alors =(
Par niko* le Jeudi 24 septembre 2009 à 18:09
Pire tu me détestes >:O
 

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