Je me réveille encore entourée de mes rêves. Cela fait longtemps que je les garde pour moi, parce que j'ai compris que ce que l'on appelle habituellement l'inconscience est plutôt la conscience chez moi. Il ne sert à rien de vouloir échapper aux rêves-conscience grâce à la raison. Ils vous rattrapent toujours. Et alors, à peine réveillée, je ne sais plus faire la part du réel et de l'imaginaire, j'aimerais des fois tellement que les rêves soient réalité qu'une partie de la réalité devient trop belle pour être vraie, et alors il ne reste plus grand chose en quoi croire. Je prends le temps de remettre toutes les images et tous les sons dans l'ordre, d'effacer peu à peu ce que mon cerveau a inventé et de me prouver ce qui a vraiment existé. Mais si l'inconscient règne en maître, alors mes vérités sont les fruits de la nuit.
Always craves my body to reach
A place when the feast never ends,
A moment when the music celebrates,
And a time when darkness belongs to night skies and
Nothing else.
A place when the feast never ends,
A moment when the music celebrates,
And a time when darkness belongs to night skies and
Nothing else.