"Bonjour, c'est pour quoi ?"
"Ahem... bonjour."
Je suis restée moi même ; j'ai fait la débile. J'ai pas employé un ton professionel et mon déblatérage a dû toucher la madame. On se regardait au fond des yeux, elle parlait d'une voix douce et m'a mise en confiance. C'était facile. Pourquoi s'encombrer l'esprit avec des choses si simples ? Peut être une histoire de pudeur. Enfin. Heureusement, je suis entourrée d'une équipe de choc. Merci les filles, pour tout ce vous avez fait, dit ou pas dit. Merci, c'est un mot que j'ai envie d'employer aujourd'hui, merci de me faire chanter en me levant, de me lever en dansant, merci de me permettre de revêtir un pardessus plus élégant que la veste de yéti, merci de vouloir me racheter un sommier, merci de s'inquiéter, merci de me remercier, merci pour les crampes de la mâchoire à force de trop sourire, merci pour les câlins, merci de m'aider, merci de m'aimer, merci de ne pas trop râler devant cette nullissîme séquence émotion. J'ai l'esprit un peu embué. Envie de hurler "Adolescente" de Bénabar encore et encore. Envie de lui.
"Surprise."