Petite leçon de neuropsychologie de comptoir : le stress a trois effets psychologiques :
1) La focalisation de l'attention sur la situation menaçante, chassant provisoirement de la conscience toutes les autres préoccupations ; ce qui résulte en un blocage.
2) La mobilisation des capacités cognitives. C'est ce qui vous incite, par exemple, à travailler dans l'urgence : il vous faut une menace pour être efficace.
3) L'incitation à la prise de décision et à l'action. On connaît tous quelqu'un qui s'active dans tous les sens quand on l'imaginerait au fond du trou.
Je passe ma vie à illustrer ces trois situations. Elles se succèdent généralement en ordre chronologique : d'abord le blocage, le cerveau pétrifié par l'idée stressante et le corps qui ne peut rien faire d'autre que tourner en rond. Des activités manuelles, à la rigueur, mais l'intellect est complètement inutilisable dans ces moments-là, qui peuvent durer plus ou moins longtemps. Ensuite vient la recherche de solution, et s'il en existe une, je passe à l'action. Tant qu'une action est possible, tout va bien. C'est quand il n'y a pas de solution, ou qu'elle ne vient pas de soi, qu'un véritable problème se pose parce qu'on ne peut pas sortir de l'immobilité. Par exemple, quand le stress se manifeste sous forme de question et que la réponse dépend d'une personne extérieure, c'est la catastrophe. Et je subis cette situation à peu près tous les jours depuis... depuis quand, déjà ? Je me retrouve dépossédée de mes moyens au moins trois fois par jour pour la grande cause de cette putain de saloperie de mémoire. A chaque fois que je bute dans ma réflexion, que de nouvelles données apportent un nouveau questionnement, je perds toute capacité d'agir. Je sais qu'il me faudra du temps pour que les idées se décantent et qu'une ombre de solution apparaisse, alors j'arrête, je fais une pause pour laisser refroidir le moteur. Et je fucking perds mon temps. Décembre approche, décembre que je conçois comme un mois qui ne dure que deux semaines, et derrière ces deux dernières semaines de possibilité de recherches, janvier et la ligne de départ. Tout doit être clair dans ma tête pour le 7 janvier, et pour l'instant, je me noie dans le champs des possibles et des invérifiables. Impuissante mais obligée de trouver MAINTENANT. Ce travail me mobilise tant que je ne réagis même plus à la solitude, qui m'effrayait pourtant entre toutes choses.
J'ai TELLEMENT hâte que tout s'arrête.
1) La focalisation de l'attention sur la situation menaçante, chassant provisoirement de la conscience toutes les autres préoccupations ; ce qui résulte en un blocage.
2) La mobilisation des capacités cognitives. C'est ce qui vous incite, par exemple, à travailler dans l'urgence : il vous faut une menace pour être efficace.
3) L'incitation à la prise de décision et à l'action. On connaît tous quelqu'un qui s'active dans tous les sens quand on l'imaginerait au fond du trou.
Je passe ma vie à illustrer ces trois situations. Elles se succèdent généralement en ordre chronologique : d'abord le blocage, le cerveau pétrifié par l'idée stressante et le corps qui ne peut rien faire d'autre que tourner en rond. Des activités manuelles, à la rigueur, mais l'intellect est complètement inutilisable dans ces moments-là, qui peuvent durer plus ou moins longtemps. Ensuite vient la recherche de solution, et s'il en existe une, je passe à l'action. Tant qu'une action est possible, tout va bien. C'est quand il n'y a pas de solution, ou qu'elle ne vient pas de soi, qu'un véritable problème se pose parce qu'on ne peut pas sortir de l'immobilité. Par exemple, quand le stress se manifeste sous forme de question et que la réponse dépend d'une personne extérieure, c'est la catastrophe. Et je subis cette situation à peu près tous les jours depuis... depuis quand, déjà ? Je me retrouve dépossédée de mes moyens au moins trois fois par jour pour la grande cause de cette putain de saloperie de mémoire. A chaque fois que je bute dans ma réflexion, que de nouvelles données apportent un nouveau questionnement, je perds toute capacité d'agir. Je sais qu'il me faudra du temps pour que les idées se décantent et qu'une ombre de solution apparaisse, alors j'arrête, je fais une pause pour laisser refroidir le moteur. Et je fucking perds mon temps. Décembre approche, décembre que je conçois comme un mois qui ne dure que deux semaines, et derrière ces deux dernières semaines de possibilité de recherches, janvier et la ligne de départ. Tout doit être clair dans ma tête pour le 7 janvier, et pour l'instant, je me noie dans le champs des possibles et des invérifiables. Impuissante mais obligée de trouver MAINTENANT. Ce travail me mobilise tant que je ne réagis même plus à la solitude, qui m'effrayait pourtant entre toutes choses.
J'ai TELLEMENT hâte que tout s'arrête.
En connaissance de cause, je ne peux que compatir.
10 000 tonnes de courage!