Je suis rentrée de Lyon. J'ai foiré le concours. Heureusement que l'aventure n'est pas finie pour Besançon. Et surtout, heureusement qu'il y avait Claire et ses colocataires accueillants pour que ce voyage ne soit pas uniquement professionnel. Le concours s'est mal passé pour la raison suivante : toute note inférieure à la moyenne est éliminatoire. Manque de temps (mauvaise gestion du ?), je n'ai pas pu faire la moitié du dernier QCM, j'ai donc su, au bout d'une heure cinq minutes d'épreuves, que j'étais éliminée d'office. Je n'ai pas eu le temps non plus de terminer le résumé de texte, mais j'ai réussi l'orthographe et l'épreuve rédactionnelle d'invention. Enfin, réussi. Je veux dire que j'ai pu aller jusqu'au bout. Pour inventer un texte répondant à certains critères en trente minutes, je n'ai pas de problèmes : j'ai rempli mes quatorze lignes avec du vide. On ne sait pas ce qui se passe, et d'ailleurs, en terme d'action, il ne se passe strictement rien ; mais il y a des mots. Je fais de la phrase. Je suis sortie de là complètement vidée, physiquement éreintée. Je suis rentrée à l'appartement de Claire et ses amis avec les clés d'Arthur, Elsa était là avec une copine et m'a invitée à prendre un thé.
Tant pis pour le concours, avoir passé quarante-huit heures chez eux m'a ravie. L'appartement magnifique, les posters et les post-it partout, un air d'ambiance festive permanente, la table de la cuisine toujours encombrée, la fumée de la cigarette au petit déjeuner, les chats remuants, les colocataires qui chantonnent ou qui s'insultent joyeusement... c'était vraiment la grande classe.
Et puis la ville. Je n'en ai pas vu grand chose, mais je m'y suis sentie minuscule. La gare était tout bonnement impressionnante, le centre commercial d'à côté je ne vous en parle même pas... Moi qui vis pourtant dans l'une des capitales régionales de notre cher pays, je n'en revenais pas. A côté de Besançon, Lyon c'était presque New York.
Tant pis pour le concours, avoir passé quarante-huit heures chez eux m'a ravie. L'appartement magnifique, les posters et les post-it partout, un air d'ambiance festive permanente, la table de la cuisine toujours encombrée, la fumée de la cigarette au petit déjeuner, les chats remuants, les colocataires qui chantonnent ou qui s'insultent joyeusement... c'était vraiment la grande classe.
Et puis la ville. Je n'en ai pas vu grand chose, mais je m'y suis sentie minuscule. La gare était tout bonnement impressionnante, le centre commercial d'à côté je ne vous en parle même pas... Moi qui vis pourtant dans l'une des capitales régionales de notre cher pays, je n'en revenais pas. A côté de Besançon, Lyon c'était presque New York.
Bon petit déj', Claire !
En parallèle suis une prépa ou es tu inscrite dans une fac?