Vendredi 28 octobre 2011 à 12:00

"Qu'est-ce qu'il te reste ?
Faire l'impossible ou disparaître quand même
D'où vient le vent."


En journée, on sourit à ses copines, on est contente d'être là, on rit avec les autres, on essaye de se concentrer en cours, on essaye de grappiller la moindre minute supplémentaire de compagnie, on fait ses courses et on paye ses factures. Le soir, seule avec internet, on meurt à petit feu ; on meurt et il faut croire qu'on ressuscite puisqu'on meurt à nouveau, puis encore, et encore. Jusqu'à avoir des traînées de mascara sur les manches, jusqu'à avoir les yeux qui brûlent encore plus qu'en coupant des oignons. J'ai l'impression qu'on a coulé une dalle en béton dans mon estomac, qui comprime mes poumons, qui m'empêche de manger. Non, il ne faut pas croire que ça va mieux.
Par imparfaiite le Dimanche 30 octobre 2011 à 19:00
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Si tu as envie d'une oreille anonyme.
Par imparfaiite le Dimanche 30 octobre 2011 à 19:00
Je comprends, ne serait-ce que par miroir
Par Soly le Dimanche 30 octobre 2011 à 23:10
Hé ho !
Jesaistresbiencequetuvis.
Dernièrement je me suis juste dis que j'avais qu'une seule vie, et que j'avais pas le droit de me laisser morfondre au nom de quelqu'un qui ne le fera pas pour moi.
Alors certes, c'est ultra dur, certes, ça arrache le coeur, le ventre, les poumons, les yeux, la gorge, oui ça fait chier, oui j'ai envie de mourir, de devenir minuscule, de m'écraser sous ma couette et de ne plus exister, oui j'ai envie d'écrire des SMS à deux balles qui disent en gros "la ou tu n'existe pas, je n'existe plus" mais j'ai pas envie d'être faible, pas envie d'être minable. J'ai une dette envers mon existence : celle d'en profiter quoi qu'il m'en coute.
Et sinon, il y a toujours une Soledad à n'importe quelle heure, à qui on peut envoyer un SMS désespéré, un peu comme les patch de nicotine, la ce seront des patch d'amour.
Par Corsii le Mercredi 2 novembre 2011 à 15:08
On affiche toujours un sourire de façade quand on ne va pas bien car admettre aux autres qu'on ne va pas bien c'est avant tout se l'admettre à soi même et c'est pas toujours évident.

On a tous nos casseroles qu'on trimbale partout tout le temps et avec lesquelles faut bien vivre et des jours ça se passe mieux que d'autres.

Alors on écrit, car l'écriture ça met de la distance entre nous et ceux qui nous lisent. On a pas leur regard, leur peine qui s'ajouterait à la notre, on a simplement l'attente. L'attente d'une hypothétique réponse réconfortante d'une amitié même passagère d'un lecteur hasardeux tombé sur nous.

Mais sache une chose ça ira mieux peut être pas tout de suite, peut être pas tout le temps, y'aura des coups de mieux et des coups de moins bien mais "avec le temps -comme dit la chanson- tout s'en va" enfin c'est pas exactement ça, avec le temps, ça s’atténue. La douleur devient faible et on la supporte mieux.

Oui je sais je ne suis pas ultra réconfortant. Je suis sincère simplement car quand ça va pas, mieux vaut la franchise que la fausse complaisance.

Amicalement, Corsii.
 

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