Deux jours de fièvre, deux jours de mal de gorge, premier jour de rhume véritable. Quel fabuleux weekend. Je n'ai pas envie de retourner là-bas, parce que je ne veux pas écouter le silence résonner dans ma tête, je ne veux pas me réveiller en colère tous les matins. Il y avait quelque chose de positif à la fièvre : j'ai pu passer une journée au lit. Cela faisait quelques temps que j'en rêvais... et c'était tellement bien que je vais continuer d'en rêver. Voilà, voilà à quoi ressemble ma vie en ce moment, il n'y a rien de plus excitant que de rester couchée. Alors je n'ai pas envie de retourner là-bas, et je sais déjà que vendredi je n'aurais pas envie de rentrer ici, parce qu'ici ou ailleurs, c'est pareil, ces rêves à déchirer les draps, ce grand vide ne m'attendent nulle part, ils me collent à la peau et je les traîne d'une région à l'autre, et je traîne avec moi le compte à rebours qui va bientôt me faire sauter la cervelle, et je dis oui ça va, oui c'est bien, rien de plus, parce que plus ce serait mentir.
Commentaires
Par I-Will-Follow le Dimanche 14 novembre 2010 à 13:41
Finalement, on est tous un peu pareil. Mais toi tu sais le dire d'une maniere beaucoup plus belle que ca ne l'est en realité.
Par Dimanche 14 novembre 2010 à 16:38
le Le mail de Nico était PITOYABLEMENT INCOMPLET. Il a oublié tant de Pipos que j'ai honte pour lui. Je voulais t'écrire moi aussi un mail de complément, mais ma soeur m'a fait promettre que je devrais m'occuper d'elle dès qu'elle sortirait de la douche... Ce qui ne saurait tarder. Mais j'en prendrais le temps, c'est décidé ! Quand te ramènes-tu à Strasbourg ?
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