"Allez, tour de table de votre meilleur souvenir de 2011 !
- Mes vacances d'été qui ont duré cinq mois...
- Woah ! Tu sors !"
J'ai quelques jours de retard, mais il faudrait peut-être faire une petite rétrospective, non ? Tous les jours je me dis que je dois écrire, et tous les jours je n'écris pas. Ou alors je commence et j'ai l'impression de m'étaler. Il faut résumer, raboter, lisser, pour éviter de radoter comme une petite vieille. "On coupe", comme dirait l'un de mes profs d'anatomie.
2011 a commencé dans un grand fracas. La Crise de Nouvel An, ainsi nommée par ses protagonistes. C'était pas plus mal. Ca a permis de se déraciner un peu, de repartir sur de nouvelles bases. Avec le recul, je crois que j'avais besoin de violence, et j'en ai eu assez pour être secouée. Après ça, la vie est devenue beaucoup plus simple.
2011, il y avait les copines à Besançon, des amitiés tout juste ébauchées à Noël 2010, qui se sont consolidées ou non par la suite. Les repas et les goûters dans mon appartement. Ségolène, Doriane, Soledad. La guéguerre, le vrai début entre Doriane et moi. Les instants volés au soleil aux pieds de la citadelle, la musique dans les oreilles. Les adieux difficiles pour ces longues vacances qui commençaient le 14 avril, ne sachant pas où j'étudierais à la rentrée. La réconciliation avec Ségo, le restaurant avant de partir, avec la promesse de se retrouver bientôt.
Puis ont commencé ces fameuses vacances, les vacances de cinq mois, les vacances de ma vie. J'avais peur de m'ennuyer. J'avais tort. Rien que pour ces cinq mois, 2011 mérite le titre d'année des réussites, à commencer par ce qui importait le plus : mon admission à l'école d'orthophonie de Strasbourg. Un avenir, enfin ! La suite a été logique : la liberté. La plus vraie, la plus forte, la plus pure liberté. Assez sur le thème de Sex, Drugs & Rock'n'roll, sans aucune prétention. La réussite numéro 2 était un autre indispensable : le permis de conduire ! Même si j'ai passé plus de temps dans le train que sur la route, ce permis aura contribué à la réussite numéro 3 : Mathieu. Mon histoire la plus belle, mais aussi la plus courte. Je suppose que c'est le moment ou jamais de ne retenir que le positif.
Après ces vacances, 2011 a vu un autre changement : mon installation à Strasbourg et mon entrée dans l'école qui me prépare actuellement au métier que je veux exercer. J'ai rencontré une classe de 38 personnes un peu comme moi, un peu différentes. Jamais je n'avais vécu d'intégration aussi réussie. Margaux, Nikita, Héléna, Martin, Ophélie, Clothilde, Juliette, Aliénor et les autres... J'ai terminé l'année avec eux/elles, et je viens de les retrouver pour cette nouvelle année, et pour les trois suivantes. Voire, dans le cas de certain(e)s, pour toute une vie ?
Ouais, 2011 était un sacré grand cru. J'attends de voir à quoi 2012 va ressembler.- Mes vacances d'été qui ont duré cinq mois...
- Woah ! Tu sors !"
J'ai quelques jours de retard, mais il faudrait peut-être faire une petite rétrospective, non ? Tous les jours je me dis que je dois écrire, et tous les jours je n'écris pas. Ou alors je commence et j'ai l'impression de m'étaler. Il faut résumer, raboter, lisser, pour éviter de radoter comme une petite vieille. "On coupe", comme dirait l'un de mes profs d'anatomie.
2011 a commencé dans un grand fracas. La Crise de Nouvel An, ainsi nommée par ses protagonistes. C'était pas plus mal. Ca a permis de se déraciner un peu, de repartir sur de nouvelles bases. Avec le recul, je crois que j'avais besoin de violence, et j'en ai eu assez pour être secouée. Après ça, la vie est devenue beaucoup plus simple.
2011, il y avait les copines à Besançon, des amitiés tout juste ébauchées à Noël 2010, qui se sont consolidées ou non par la suite. Les repas et les goûters dans mon appartement. Ségolène, Doriane, Soledad. La guéguerre, le vrai début entre Doriane et moi. Les instants volés au soleil aux pieds de la citadelle, la musique dans les oreilles. Les adieux difficiles pour ces longues vacances qui commençaient le 14 avril, ne sachant pas où j'étudierais à la rentrée. La réconciliation avec Ségo, le restaurant avant de partir, avec la promesse de se retrouver bientôt.
Puis ont commencé ces fameuses vacances, les vacances de cinq mois, les vacances de ma vie. J'avais peur de m'ennuyer. J'avais tort. Rien que pour ces cinq mois, 2011 mérite le titre d'année des réussites, à commencer par ce qui importait le plus : mon admission à l'école d'orthophonie de Strasbourg. Un avenir, enfin ! La suite a été logique : la liberté. La plus vraie, la plus forte, la plus pure liberté. Assez sur le thème de Sex, Drugs & Rock'n'roll, sans aucune prétention. La réussite numéro 2 était un autre indispensable : le permis de conduire ! Même si j'ai passé plus de temps dans le train que sur la route, ce permis aura contribué à la réussite numéro 3 : Mathieu. Mon histoire la plus belle, mais aussi la plus courte. Je suppose que c'est le moment ou jamais de ne retenir que le positif.
Après ces vacances, 2011 a vu un autre changement : mon installation à Strasbourg et mon entrée dans l'école qui me prépare actuellement au métier que je veux exercer. J'ai rencontré une classe de 38 personnes un peu comme moi, un peu différentes. Jamais je n'avais vécu d'intégration aussi réussie. Margaux, Nikita, Héléna, Martin, Ophélie, Clothilde, Juliette, Aliénor et les autres... J'ai terminé l'année avec eux/elles, et je viens de les retrouver pour cette nouvelle année, et pour les trois suivantes. Voire, dans le cas de certain(e)s, pour toute une vie ?