AwAwAwAwAwAwAwAwAwAwAwAwAwAwAwAwAwAwAwAwAwAwAwAwAwAwAwAwAwAw !
C'est fou tout ce que peut nous faire faire ce mec. Toujours plus dingue, toujours plus doué, toujours plus plein les yeux et les oreilles. Toujours plus divin, ô Mathieu Chedid.
Il y a eu du changement, mais si le dernier album nous avait plutôt déçus, il a tout rattrapé sur scène, il a magnifié tous ses nouveaux morceaux avec le génie qu'on lui connaît bien. Il nous a servi les vieux à de nouvelles sauces toutes plus délicieuses les unes que les autres. Il y avait une chanson que j'attendais particulièrement, que j'attendais depuis cinq ans. La fin du premier rappel approchait et il ne l'avait toujours pas jouée, et il ne pouvait pas partir sans l'avoir jouée, j'en étais certaine. Je l'avais découverte en concert il y a cinq ans. Je ne comprenais pas un traître mot de ce qu'il chantait puisque je ne l'avais encore jamais entendue, mais musicalement, c'était génial, l'ambiance était démentielle et je criais "J'adore !" avec les autres. Après ce premier concert, nous avons acheté le premier album, Le Baptême, et le DVD de la première tournée. Machistador figurait sur les deux et je l'ai encore plus aimée une fois que je la connaissais par coeur, et j'ai braillé et dansé un bon nombre de fois devant ma télé avec la sono à fond, en regrettant de ne pas l'avoir connue avant de la vivre en live. Donc. Je commençais à m'impatienter en attendant mon Machistador, et puis il y a eu une ligne de basse qui pouvait être celle que j'attendais. Pas une indication de plus, à part un vague bruit de fond, mais ça ne pouvait être que ça. Et puis il a dit : "ALLEZ DANSE ! ALLEZ DANSE DANSE DANSE DANSE DANSE, ALLEZ DANSE !", et j'ai complètement pété les plombs.