Jeudi 20 mars 2008 à 18:28

Bonjour les amis. Je suis peut être prête pour un weekend de quatre jours (vous devez haïr les alsacos), mais la journée n'est pas finie. Ce soir, on sort. On va au théâtre. Le petit voisin Damien joue au foot là-dehors, avec mon nain et les autres, et on pourrait prendre ça comme une victoire. Une victoire dans la guerre de voisinage. J'vous en raconte des belles choses dites donc. Je vous ai laissé pendant quatre jours seuls avec mes slips (pas d'chance) et quand je reviens c'est pour raconter de la merde. J'avais pourtant plein de jolies choses dans la tête. Cette semaine, c'était la semaine glandage de l'année car un bon nombre de profs sont en voyage, soit à Châtel, soit à Venise, ou encore à Londres. Bien entendu les profs ne sont pas partis en vacances entre profs, ils ont embarqué tous les terminales (ou presque) et un bon nombre de premières. Le lycée est désert, certaines classes ont des journées extrêment raccourcies, nous on se contente de quatre heures en moins, dont la gym (oh yesss !), ... et les premières sont assaillis de bac blanc pour pas trop s'ennuyer pendant leurs heures de libre. Les cours de physique sont de plus en plus insupportables (si on peut dire en français que quelque chose est de plus en plus insupportable) et le prof se sert dans le paquet de bretzels. On a pas arrêté de bouffer. Les parents râlent de plus en plus quand je raconte les-dits cours de physique-chimie et ils finissent par m'engueuler parce qu'on est défaitistes. Hier soir j'ai cru que j'avais cassé mon appareil photo en l'emmenant dans la salle de bain pleine de buée, buée qui a recouvert l'objectif, et moi comme une conne j'ai voulu faire partir la buée avec le sèche-cheveux. L'air chaud directement sur l'objectif. L'engin n'affichait plus rien, rien que de la lumière, sans aucune distinction de formes. Il s'est remis tout seul quand il a refroidit, mais du coup j'ai même pas pu faire des photos de bulles de savon comme je voulais. Voyez vous même le résultat ci-dessous. Il paraît qu'aujourd'hui c'est le printemps, et ça, je m'en suis déjà aperçue lundi. Même si il neige un peu n'importe quand dans la journée, les oiseaux cuicuitent. Lundi matin, en partance pour l'arrêt de bus, je n'ai pas planté mes écouteurs dans mes oreilles, je n'ai pas mis la musique en route. J'ai écouté le chant des oiseaux, me laissant insuffler cet air de printemps, cet air de nature qui se réveille. J'ai marché moins rapidement que d'habitude, d'ailleurs je bondissais presque plutôt que ne marchais, j'ai pris le temps, pris le temps de voir le monde s'éveiller. Le soleil était déjà levé. Dans le bus, mes yeux ont suivi la lumière.

L'effet hammam n'était pas prévu dans les options.

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