Ce semestre est à coup sûr le plus difficile de toute ma scolarité. Je ne développerai pas pourquoi (par dégoût de la surenchère, cf paragraphe suivant), mais j'ai des cernes comme je n'en ai jamais eus, l'urgence m'empêche de m'endormir quand je suis fatiguée, mon eczéma ne part pas et tout le monde m'énerve. Pour une fois, je n'ai pas cherché à effectuer de stage pendant ma semaine de vacances, je vais plutôt tenter de rattraper mon sommeil en retard et de m'avancer sur le boulot qui ne se fera pas tout seul.
Je ne tiens pas à expliquer en quoi consiste le pain que j'ai sur la planche, parce qu'il y aura toujours quelqu'un pour me dire que je ne suis pas la seule à trimer, voire que je ne mérite même pas de me plaindre si on compare à blablabla. Je n'aime pas parler études avec les étudiants en médecine parce qu'ils se croient les seuls à bosser. Certes, je ne saurais jamais ce que c'est de passer une nuit de garde, mais cela ne m'empêche pas de connaître la fatigue, le stress, l'épuisement moral et le travail personnel. Et puis les fameuses contraintes des études de médecine, je les subis un peu par procuration. J'ai morflé par le passé à cause d'elles et je partage ma vie depuis un an avec un médecin en devenir qui est toujours moins disponible que moi. Alors qu'on ne vienne pas me dire que c'est difficile.
A part ça, je me dope aux épisodes de Fringe, j'arrête de boire du lait, je demande une plastifieuse pour mon anniversaire, je raconte des conneries toute la journée avec mes amis pour tenir le coup, j'invite mon mec à un repas de famille et je porte beaucoup de robes. Et j'ai attendu d'avoir 21 ans 11 mois et 16 jours pour faire une soirée Harry Potter entre copines. La Bièraubeurre était parfaitement dégueulasse.
Je ne tiens pas à expliquer en quoi consiste le pain que j'ai sur la planche, parce qu'il y aura toujours quelqu'un pour me dire que je ne suis pas la seule à trimer, voire que je ne mérite même pas de me plaindre si on compare à blablabla. Je n'aime pas parler études avec les étudiants en médecine parce qu'ils se croient les seuls à bosser. Certes, je ne saurais jamais ce que c'est de passer une nuit de garde, mais cela ne m'empêche pas de connaître la fatigue, le stress, l'épuisement moral et le travail personnel. Et puis les fameuses contraintes des études de médecine, je les subis un peu par procuration. J'ai morflé par le passé à cause d'elles et je partage ma vie depuis un an avec un médecin en devenir qui est toujours moins disponible que moi. Alors qu'on ne vienne pas me dire que c'est difficile.
A part ça, je me dope aux épisodes de Fringe, j'arrête de boire du lait, je demande une plastifieuse pour mon anniversaire, je raconte des conneries toute la journée avec mes amis pour tenir le coup, j'invite mon mec à un repas de famille et je porte beaucoup de robes. Et j'ai attendu d'avoir 21 ans 11 mois et 16 jours pour faire une soirée Harry Potter entre copines. La Bièraubeurre était parfaitement dégueulasse.
J'ai fait mes études universitaires en travaillant à côté.
BOn courage.