Tiens, c'est marrant, j'avais justement bien envie de balancer cent euros par les fenêtres.
Alors alors. C'est pas que j'avais pas envie de vous raconter mon déménagement, au début j'étais plutôt partante, mais finalement j'ai été découragée par la liste de péripéties à réciter, puis quand l'envie m'a reprise d'écrire ici, internet avait disparu. Pendant plus de vingt-quatre heures je n'avais plus de connexion internet, et c'est malheureux à dire, mais je me sentais prisonnière. Heureusement que j'avais deux heures de conduite pour m'occuper ce matin, où j'ai roulé impeccablement, puis mon permis cet après-midi, que j'ai foiré avec brio. Doooonc, voilà. On oublie, parce que c'était vraiment pas drôle. Je veux plus voir de voitures pendant un moment, et quand on y réfléchit, de toutes façons maintenant je suis en vacances.
Pour ce qui est de mon déménagement, ça n'a pas été aussi simple que prévu. D'abord, le vendredi 13 s'est fait ressentir quand les flics nous ont arrêtés à 118 au lieu de 90 km/h (c'est mon père qui roulait, hein, pas moi). Quarante-cinq euros, deux points et un quart d'heure de perdus. Par chance, nous n'avions que neuf minutes de retard au rendez-vous devant l'immeuble. La demoiselle de l'agence immobilière me demande :
- Vous voulez visiter quel appartement ? [déjà, le mot "visiter" est louche]
- Le 39.
- En fait il y a un problème avec le 39, il est déjà loué...
- Ben oui, par nous.
- Aaah mais vous êtes les locataires ? Mais vous êtes venus pour quoi alors ?
- Pour récupérer les clés et...
- Ah mais vous êtes venus pour l'état des lieux ? Mais comment on va faire, moi je suis pas habilitée à faire l'état des lieux ! Mon supérieur est en congé et ma collègue qui s'occupe de l'état des lieux est déjà surbookée toute la journée ! Je crois qu'elle est libre à partir de dix-sept heures.
- Euh, on est venus avec cette camionnette, tous les meubles sont dedans, on est prêts à déménager, et on doit rendre la camionnette à dix-neuf heures à cent cinquante bornes d'ici.
- Venez, on va à l'agence.
Je vous passe les détails, nous avons passé deux heures à l'agence puisque la secrétaire s'est rendue compte que le bail n'avait pas été fait. En gros, nous avons attendu jusqu'à midi et demi que Françoise, de l'état des lieux, arrive au bureau pour taper le bail pendant sa pause et nous incruster dans son emploi du temps de l'après-midi. Nous sommes partis de l'agence après 13:30, avons mangé un sandwich, acheté un frigo, et sommes revenus devant l'immeuble pile à l'heure pour l'état des lieux, à 14:45. Avec toutes ces histoires, nous avons déchargé la camionnette assez tard, -et je vais pas vous conter l'histoire de l'ascenseur, parce que j'ai mal à l'épaule- et comme il n'y avait pas d'électricité, pas moyen de passer l'aspirateur. L'appartement n'est donc pas encore tout à fait vivable, mais il ne manque pas grand chose. Pour certaines raisons, j'ai quand même hâte d'être là-bas. Vivement le train, le vélo, la marche à pied et un peu de bus, et vivement la fuite de la maison familiale, vers mon chez-moi à moi, un monde qui ne tournera que pour moi, grâce à moi.
Pour ce qui est de mon déménagement, ça n'a pas été aussi simple que prévu. D'abord, le vendredi 13 s'est fait ressentir quand les flics nous ont arrêtés à 118 au lieu de 90 km/h (c'est mon père qui roulait, hein, pas moi). Quarante-cinq euros, deux points et un quart d'heure de perdus. Par chance, nous n'avions que neuf minutes de retard au rendez-vous devant l'immeuble. La demoiselle de l'agence immobilière me demande :
- Vous voulez visiter quel appartement ? [déjà, le mot "visiter" est louche]
- Le 39.
- En fait il y a un problème avec le 39, il est déjà loué...
- Ben oui, par nous.
- Aaah mais vous êtes les locataires ? Mais vous êtes venus pour quoi alors ?
- Pour récupérer les clés et...
- Ah mais vous êtes venus pour l'état des lieux ? Mais comment on va faire, moi je suis pas habilitée à faire l'état des lieux ! Mon supérieur est en congé et ma collègue qui s'occupe de l'état des lieux est déjà surbookée toute la journée ! Je crois qu'elle est libre à partir de dix-sept heures.
- Euh, on est venus avec cette camionnette, tous les meubles sont dedans, on est prêts à déménager, et on doit rendre la camionnette à dix-neuf heures à cent cinquante bornes d'ici.
- Venez, on va à l'agence.
Je vous passe les détails, nous avons passé deux heures à l'agence puisque la secrétaire s'est rendue compte que le bail n'avait pas été fait. En gros, nous avons attendu jusqu'à midi et demi que Françoise, de l'état des lieux, arrive au bureau pour taper le bail pendant sa pause et nous incruster dans son emploi du temps de l'après-midi. Nous sommes partis de l'agence après 13:30, avons mangé un sandwich, acheté un frigo, et sommes revenus devant l'immeuble pile à l'heure pour l'état des lieux, à 14:45. Avec toutes ces histoires, nous avons déchargé la camionnette assez tard, -et je vais pas vous conter l'histoire de l'ascenseur, parce que j'ai mal à l'épaule- et comme il n'y avait pas d'électricité, pas moyen de passer l'aspirateur. L'appartement n'est donc pas encore tout à fait vivable, mais il ne manque pas grand chose. Pour certaines raisons, j'ai quand même hâte d'être là-bas. Vivement le train, le vélo, la marche à pied et un peu de bus, et vivement la fuite de la maison familiale, vers mon chez-moi à moi, un monde qui ne tournera que pour moi, grâce à moi.
bisous!