Je voulais écrire, mais je ne sais plus quoi. C'est difficile de raconter le bonheur ; je voulais écrire pour immortaliser, mais je commence à croire de plus en plus qu'il vaudrait mieux que je me taise. J'ai le cul bordé de nouilles, et j'en ai bien conscience, alors je ferais mieux de ne pas trop étaler ma chance, mais tout de même... J'ai moi-même du mal à y croire. J'attends presque de me prendre une grande claque dans la gueule pour équilibrer les choses. Il y a tellement de photos magnifiques, et aussi de quoi faire une immense galerie des horreurs ; sur certaines j'ai l'air complètement arrachée, et sur d'autres j'ai tellement la tête dans le sac qu'on dirait un enfant, et la moitié du tout est à censurer. Ce qui se passe hors du temps et de l'espace doit rester hors du temps et de l'espace. Je suis tellement déphasée que je n'avais pas compris qu'on était entrés dans cette semaine si importante pour beaucoup de mes ami(e)s, entre les partiels de P1 et le bac, je croyais qu'on était encore la semaine dernière. Cela fait deux mois que je suis en vacances. Il m'en reste encore trois. Avant d'y être ça me faisait peur, actuellement je serais partante pour que cela continue toute la vie à ce rythme. Je n'expliquerai pas pourquoi, mais je n'ai jamais été aussi libre, et jamais aussi heureuse d'être libre. Voilà, je m'en excuse.
Ten O'Rock Festival / Dimanche en famille à Rachecourt-sur-Marne