Lundi 29 décembre 2008 à 18:18

Honte à moi, je vous délaisse. Enfin si ça se trouve, vous me délaissez aussi. Après tout, c'est les vacances de Noël, celles où on voit plein de gens et qu'en même temps on ne fait rien. Et le glandage est tellement poussé que je ne touche même pas à l'ordinateur (mais ça, c'est la faute de mon paternel et du petit frangin qui squattent dès que possible). J'en viens à me demander ce que je fais de mes journées à part lire, ce que je ne fais pourtant pas en excès. Je dors. Je regarde de nouveau la télé depuis deux soirées. J'ai fait du ski, élément important à mentionner. Et aujourd'hui, pire que tout, j'ai essayé de faire mes devoirs. Le fait est que j'avais déjà voulu commencer la semaine dernière et que j'ai passé quelques heures à n'avancer ni sur mon devoir maison de maths, ni sur mon commentaire composé. C'était tellement décourageant que je n'ai pas profité du mode scolaire de mon cerveau avant que les fêtes ne commencent. Et voilà, ça y est, les fêtes ont commencé, mon cerveau est passé en mode vacances et la motivation n'est plus qu'un vague souvenir. Mais motivation ou pas, il fallait bien s'y remettre un moment ou un autre, j'ai donc décidé que le moment était venu cet après-midi. Mes yeux se fermant tout seuls devant le poème d'Apollinaire (j'ai pourtant dormi douze heures cette nuit, le ski ça crève), je me suis attaquée aux maths. Par chance, j'arrivais de nouveau à réfléchir. Eh bien j'ai cherché pendant une heure, j'ai noircis des feuilles, changé quarante-douze fois les propriétés de la fenêtre d'affichage de ma calculatrice, rien n'y a fait ; je n'ai pas avancé d'un quart de question. Et pourtant j'ai l'impression d'avoir tout essayé. Vous avez sûrement connu ça, cette putain de frustration quand vous devez faire quelque chose, vous voulez le faire, vous déployez tout les moyens pour le faire, et il ne se passe rien. Strictement rien. Alors là, au bout d'un moment, vous n'en pouvez plus. Vous ne comprenez même plus les choses simplissîmes : il est temps de faire une pause. Mon corps déborde, ma cervelle est embrumée.

Noël était génial. On a mangé du foie gras maison pendant deux jours, on s'est retrouvé en famille pour le petit déjeuner, j'ai reçu des paquets alors que je n'attendais que des enveloppes, Luc m'a offert une théière, on a repris de la bûche-tiramisu et on s'est fait traiter de morfales, il s'est extasié en déballant des casseroles et nous a présenté sa nouvelle copine qui en fait n'est pas si nouvelle que ça, et tant mieux.

"Ah, comme j'adore le foie gras !"
"Ca va toi, à part ça, t'as pas du tout des goûts de princesse !"
"Tu nous ramènes du sel de toutes les couleurs dans six tubes à essais et à part ça, c'est moi qui ait des goûts de princesse ?"

C'est fou ce qu'on retrouve parfois dans nos gènes.

http://img254.imageshack.us/img254/4674/img2850lc0.jpg

Par Clairon le Lundi 29 décembre 2008 à 20:49
ça doit être gore à faire soi-même le foi gras. moi aussi j'ai bossé cet aprem'. dm de musique sur le compositeur le plus névrosé qui soit sur terre. ça vaut les maths ^^ courage
P.S. si tu veux, à la télé en c'moment y'a une pub pour les gens qui ont peur des maths ou qui n'y arrive pas :D :D :D
 

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