La neige est apparue mardi. Je sortais de la salle d'examen, encore en mode j'ai-oublié-comment-ça-marche-alors-je-vais-pas-faire-semblant-de-savoir, j'ai poussé les deux portes pour accéder à la cour, et la neige m'est tombée dessus comme de la poudre de joie, une joie qu'on peut voir et toucher, et même avaler si l'on arrive à gober les flocons. J'ai eu envie de bondir, de crier IL NEIGE, et c'est ce que j'ai fait. Depuis mardi je passe mon temps à guetter les flocons par la fenêtre, à attendre les pauses pour retourner dans ce froid si délicieux. Mitaines, gants, chapeaux, bonnets, grosses écharpes, tous les moyens sont bons pour rester sous la neige. L'ambiance de Noël s'est installée au bon moment. Quand j'écris, il neigeote toujours un peu, et le paysage est blanc. Nous avons décoré le sapin hier, j'ai mis How to dismantle an atomic bomb, qui est pour moi LA musique de Noël par excellence. J'ai découvert cet album il y a cinq ans, je chantais Vertigo toute la journée quand nous sommes allés à Fribourg, et voilà que c'est au tour de mon petit frangin d'aller à Fribourg avec l'école. Il y a emmené le bonnet de père Noël que je lui avais ramené de là-bas, il y a cinq ans. Comme le temps passe vite. Quand l'album s'est terminé, j'ai voulu rester dans U2, j'ai proposé Pop et Yann a préféré The Joshua Tree. Je trouve que U2 colle vraiment très bien avec l'hiver, mais c'est peut être par habitude. Mon père a fait du feu dans le poêle, il faisait si chaud qu'on se promenait en T-shirt dans le salon. J'ai plein de photos de nuit toutes confortables, mais il faut d'abord que je vous montre un peu le marché de Noël médiéval de Ribeauvillé où j'étais dimanche dernier, excellente raison de ne pas faire ses devoirs.
Regardez un peu les oreilles du flûtiste !